IX
Souffle brûlant sur cette terre
Lieu sourd, veine figée
Paroi de silence lunaire
Plus rien ne vit dans le verger.
Il a suffi d'un seul matin
De ces grandes ténèbres habitées
Le cœur obscur de son chagrin
Dans la nuit, décapitée.
Ce qui reste du jour
Dévale sur les pierres
La maison sans retour
La façade de lierre.
J'oublierai ces longues litanies
Ces cris d'abîme par dessus la douleur
Le songe où sommeille la vie
Un matin de départ, dans l'aube dévastée.
12/07/2016
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