IV
Indifférent aux derniers éclats du ciel
à l'herbe égarée qui murmure
il laisse vagabonder son enfance.
Cette vigne qui grandit sur le mur
le vent qui traverse la lande
et le rêve sur son front comme poussière au soleil.
"J'écoutais la nuit, ces rires faciles,
ma jeunesse qui s'accrochait.
Mon corps d'errance n'entend plus ces voix."
Il reste sourd au souffle des dunes
aux vagues à hauteur du regard.
Le mur d'Adrien peut bien brûler de mille éclats
ma bouche peut bien avoir un goût de sang
je m'inventerai mort sous un ciel orangé
loin de mon pays, délivré.
27/06/2007
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