Couleur océane
Partir
étreindre le monde,
ces façades noires d'humanité
dans ce lieu froid.
La parcelle de terre
qui porte l'arbre...
et l'écume des vagues.
Dire que les routes grandissent
et nous n'en savons rien!
De frêles lumières menacent le jour,
et le sable noir,
inerte sur le rivage.
Il faudra franchir
la cime des branches,
les crêtes de la nuit.
La terre rouée de coups
dans le temps qui s'achève...
et la mer,
libre de mourir.
Il faudra dire tout cela
comme naufrage de ta nuit.
Il faudra aimer
cette parole d'aube,
et l'océan glacé
qui doucement s'emplit
des ombres de l'hiver.
30/11/2008
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