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Chapitre 85.


Nous sommes rentrés très tard à la maison. Matt était songeur, la tête ailleurs.
Je savais à quoi il pensait ou plutôt à qui.

— Tu as besoin de temps ? l'interrogé-je.

— Oliv vérifie juste qu'elle soit chez elle. Je dois y aller, Tom.

— Je sais, je ne te reproche rien. C'est important pour toi. Je te demande juste de ménager Lilou. Elle est angoissée.

— Je vais lui expliquer, je te promets.

***

(Oliv)

— Isa ? C'est moi.

— Salut frangin. Comment va ?

— Je vais bien. Tu restes dans le coin un moment ?

— Je n'ai pas prévu de bouger. Tu viens me voir ? se réjouit-elle.

— C'est possible, oui ! Tu veux bien ?

— Carrément ! Tu ne pourras pas te foutre en rogne contre Billy, se moque-t-elle.

— Il te manque ?

—Pas le moins du monde. Je n'ai pas eu des nouvelles de Matt ? Il va bien ?

— Il va bien, Isa ! Ces dernières semaines ont été éprouvantes. Le mariage est repoussé.

— Il doit être dévasté, remarque-t-elle.

— Non. Ils ont pris la décision ensemble.

— Il est comment... Tom ?

— C'est un mec bien, qui aime Matt à la folie. Il l'apaise. Matt est toujours quelqu'un d'impulsif, mais franchement il est différent au contact de Tom. Et très amoureux, tactile.

— Et cette petite ?

— Matt t'en parlera ! Il voudrait te voir. D'accord ?

— Il t'a envoyé ? gronde-t-elle. Il a peur de moi ?

— Arrête ça, tu veux. Ton avis et ton pardon comptent beaucoup pour lui. Il ne  veut pas te brusquer, encore moins que tu le repousses.

— Je ne l'ai jamais repoussé, frangin. Je ne suis pas d'accord avec lui. Il le sait.

— Il va venir te voir.

— Je l'attends. Je vais lui envoyer un sms. Je te laisse. Bises.

— Bises.

***
( Matt)

Lilou est dans la salle. Le canapé, gigantesque par rapport à l'ancienne maison, ne lui convient pas. Elle a opté pour le petit fauteuil. Elle lève la tête en m'entendant approcher. Je m'installe ostensiblement au fond du canapé. Et j'attends, à peine cinq minutes. Je l'entends descendre du fauteuil et se lover contre moi.

— Pourquoi tu n'aimes pas t'asseoir là ? lui demandé-je.

— Trop grand.

— Tu y es bien si Tom et moi, on y est, c'est ça ?

— Oui. Tu es plus triste ?

— Encore un peu. Tu aimes pas quand je suis triste ?

— Non. Tu rigoles plus.

— Tu sais des fois, les grands, ils ont des soucis. Nous sommes inquiets. Tu comprends ?

— Oui. Inès avec Monsieur, elle était triste. Il était méchant, souffle-t-elle.

— C'est fini. Il ne le fera plus, la rassuré-je.

— Tonton Peter l'a mis en prison, m'interroge-t-elle ?

— Tonton Peter ? Il sait que tu l'appelles comme ça ?

— Oui. Il l'a mis en prison ?

— Non. Monsieur est mort.

— Ah...

— Lilou ? Je vais devoir partir quelques jours. Il faut que j'aille voir quelqu'un. C'est important.

— Tu vas revenir ? s'inquiète-t-elle.

— Bien sûr. Je ne vais pas vous quitter, ni toi ni Tom. Je dois aller expliquer un truc à cette dame.

— Elle est méchante ?

— Pas du tout, ma puce. C'est la petite sœur de Tonton Oliv.

— C'est pas Tonton Oliv. C'est Oliv.

— Pourquoi ?

— Tonton Nicolas, Tonton Franck, Tonton Peter, Tonton Damien. Tata Anne et Tata Amy, énumère-t-elle. Et Oliv, Dan. Phil. Et Inès.

— Pourquoi ? La différence. Tu peux m'expliquer?

—  Non, exprime-t-elle d'un haussement d'épaules. Oliv, c'est ton ami ?

— Ouais. Depuis très très longtemps. Il sera toujours là.

— D'accord. C'est qui mon papa ?

— Je sais pas, mon cœur. Mais Tom et moi, on veut être tes papas, tu le sais.

— Je suis fatiguée. Câlin.

— Viens dans mes bras, dis-je en la serrant contre moi.

Elle s'est endormie. Je la couvre avec un plaid et je rejoins Tom .

— Elle dort. Je lui ai dit que je devais partir. Je lui ai expliqué, je crois qu'elle a compris. Tu savais qu'elle appelait Peter, tonton ?

— Oui. et Nicolas, Damien, Franck.
Seuls les anges gardent les prénoms. Pourquoi ? Aucune idée. Tu as été loin de tout, bébé, précise-t-il.

— Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?

— Tu n'étais pas en capacité de l'entendre !! Mais c'est fini.

— Je vais faire en sorte que cela ne se reproduise pas. Si tu me vois m'enfoncer tu dois me parler, Tom. En gueulant s'il le faut !

— Compte sur moi. Tu y vas avec Oliv ? change-t-il brusquement de sujet.

— Je crois oui. Il est le seul capable de gérer sa sœur et moi aussi si je pars en vrille. Et avec Isa, c'est récurent.

— Veux- tu que je vienne ? Je veux une réponse franche, Matt.

— Je désespérais que tu me poses enfin cette question ? Tu attendais quoi pour me le demander ?

— Peut- être que tu me montres que tu le desirais ? Je t'ai dis que je voulais être avec toi. Isa est une personne importante. J'ai envie de la rencontrer. Mais je peux attendre...

Immédiatement, je  sors mon portable et compose un numéro.

— Nicolas ? demandé-je.  Peux-tu garder Lilou quelques jours ? Tom et moi, nous devons  aller parler avec quelqu'un.... de mon passé, et Oliv vient aussi.

— Matt, tu sais bien que Tonton Nicolas est disponible. En plus, je suis en congé à partir de mardi. Et Dan et Phil viennent faire mon bureau. Alors on sera quatre pour trois enfants, on devrait y arriver !

— Merci. Cela nous rassure. Elle est bien chez vous. Elle adore Amy et les bébés. J'ai besoin de toute ma sérénité sur ce coup-là.

— Vous partez quand ?

— Je te dis ça très vite, mon pote !!

— Ça marche.

Le lundi suivant, nous avons déposé Lilou chez Nicolas et Amy. A l'origine, nous devions manger tous ensemble et la laisser mais elle a refusé.
Je ne voulais pas y aller avec Tom et Oliv, comme un gosse. Mon désir était de frapper chez Isa, lui parler et après d'appeler les gars. Ils ont approuvé.

J'embrassais Tom et faisais une accolade à Oliv.

***

( Isa)

J'étais tranquille devant la télé, quand on a frappé à la porte. Je déteste les visites imprévues. Mais comme la personne insistait lourdement, j'y suis allée. Un peu énervée.

— Quoi ? dis-je d'une voix peu aimable.

— Bonjour, Isa.

— Mattys ? C'est pas vrai, dis-je presque sans voix en le découvrant à ma porte.

—Mon nom est Matt. Tu me laisses entrer ?

— Bien sûr. Tu ....

— J'ai porté plainte, Isa .

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