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Chapitre 69.

( Damien)

Nous avons récupéré les affaires d'Inès. Deux méchants sacs de fringues. Elle n'a vraiment pas grand chose. Mais je ne veux pas la brusquer avec ça.
Depuis une heure, elle est tendue, n'arrête pas de se tordre les doigts.

— Chica, arrête ! Tu vas me rendre dingue.

— Excuse-moi. Je ne sais pas si je dois appeler ou attendre.

— Je vais te montrer comment faire, lui expliqué-je.

Je prends mon portable tout en lui souriant.

— Peter ? Bonjour, c'est Damien.

— Ah ! Bonjour. Tu vas bien ? Et Inès ?

— Ça va, merci. Elle va juste me rendre dingue, à force de tourner en rond.

— Et pourquoi n'a-t- elle pas appelé ? Lilou l'a réclamée. Elle comprend de plus en plus de choses. Passe-moi, Inès, exige Peter.

— Elle entend, j'ai mis le haut- parleur.

— Inès, bonjour. Je ne peux pas vous proposer de rester quelques jours, je n'ai plus aucune place. Mais venez quand vous voulez, si Damien n'est pas dispo, il y aura toujours une personne pour vous ramener.

— Je veux bien, répond-elle timidement. J'ai besoin de la voir mais je ne veux pas que cela pose des problèmes.

— Avec Matt et Tom, vous voulez dire ? Vous vous inquiétez pour rien. Venez. Damien, vous êtes disponible ?

— J'ai un mec à voir en ville. Je ne sais pas le temps que ça me prendra, expliqué-je.

— Le mieux est que Dan vienne chercher Inès  et on s'organisera pour le retour. Ça vous va à tous les deux ?

— Parfait. Merci Peter.

(Matt)

Dan a déposé Inès à la maison, il y a peu. Lilou était assise sur le perron. Comme si elle l'attendait, incroyable.
Elles semblent connectées. Je les regarde avec tendresse. J'ai décidé de garder le silence sur les aveux de Lilou.

— Vélo. Matt, demande-t-elle en deux mots.

— Oui, mais il faut aller chercher ton casque d'abord, répliqué-je ce qu'elle fait immédiatement avec l'énergie d'un enfant de son âge.

— Elle fait du vélo ?

— Elle commence juste. Franck a eu cette idée, hier.

— Elle est très aimée ici, constate-t-elle.

— Oui, approuvé-je. J' aimerais que petit à petit, elle oublie les mauvaises choses. Avec de l'amour...

— Elle en a parlé ?

— Un peu. Nous la laissons discuter librement. Je ne me lasse pas de l'entendre. Peter m'a dit que vous n'osiez pas appeler, c'est stupide, Inès.

— On peut se tutoyer, me demande-t-elle ?

— Bien sûr. Tu fais partie de sa vie, la seule personne qui est en droit de t'interdire de la voir, c'est elle. Ce n'est visiblement pas le cas. Elle est sur le perron depuis qu'elle s'est levée. Je ne savais pas encore que tu venais. Incroyable, non ?

— C'est vrai ? Allez-vous la mettre à l'école ?

— Oui. On dirait qu'elle est libérée. Elle a envie d'écrire, de lire. De te savoir en vie l'a libérée. Je ne sais pas si tu peux entendre ce qu'elle a dit. Mais tu dois le savoir : il lui avait ordonnée de ne plus dire un mot. Sinon il te tuait.

— Et elle ne m'a plus vue... Je suis désolée, tellement désolée, gémit-elle.  Quel salaud ! Il a joué avec nous. Avec elle, en lui donnant cet ordre ignoble, avec moi, en me disant qu'elle était morte.

— La seule chose qui me console c'est qu'il soit mort. Il a fait du mal, beaucoup de mal mais il ne pourra plus en faire à personne. Grâce à toi.

— Peut-être, mais je devrais vivre toute ma vie avec ça !

— Tu es une femme incroyable, avec ses forces et ses faiblesses. As-tu une famille, Inès ?

— Non.

— Je crois que Damien a envie de faire un bout de chemin avec toi. Et ici, avec Tom et moi, tu auras toujours un endroit. Sans toi, il n' y aurait pas de Lilou. Elle est devenue notre famille.

— Elle a beaucoup de chance et je vous remercie. Vous avez l'air d'être des gens bien soudés. Je suis contente que Lilou se retrouve avec vous.

— Elle est notre soleil. Cette installation est provisoire. D'ici quelques jours, nous allons repartir vers nos maisons. Mais tu pourras y venir tout pareil. Sauf si l'idée de se retrouver seule avec deux homos te déplaît !

— Ça me convient !

***

( Oliv)

— Salut ! Tu vas bien ?

— Je vais m'asseoir, le choc est trop important ! fais-je remarquer à la personne au bout du fil.

— Ah Ah ! Toujours comique. Ta voix est rauque, Oliv. Tu t'es remis à fumer ?

— Non. Enfin si, mais je vais arrêter.

— Une fois de plus... Je suis passée chez toi, mais y avait personne, se plaint-elle.

— Tu es rentrée des États-Unis ? Depuis quand ?

— Quelques semaines  et pour longtemps. Billy avait des rendez-vous sur Paris. J'ai eu envie de le suivre.

— Bonne idée ! Tu es où ?

— A Rouen. Un pote à voir. Vu que mon frère n'est pas là...

— Tu aurais peut être dû le prévenir, merdeuse ! riposté-je. Tu repars quand ?

— Je ne sais pas. J'ai dit à Billy que je voulais te voir, si tu en avais envie.

—Tu veux que je raccroche ? m'énervé-je . Tu es toujours aussi chiante, Isa.  Tu es en voiture, je suppose ?

— Ouep. Tu es où ? Tu as du temps à m'accorder, Oliv ?

— Si tu peux revenir vers chez moi, le temps que je m'organise.

— Tu as toujours des gens chez toi et tu peux pas accueillir ta frangine ?

— Je ne suis pas chez moi depuis presque trois semaines. J'aide des mecs.

— C'est encore une embrouille, Oliv ? s'inquiète -t-elle .

— Non non. Plus de ce genre de trucs. En plus, là j'aide quelqu'un que tu connais bien !!

— Dan ?

— Nan. Dan m'aide aussi.

— Phil ?

— Tu te rappelles de tous, dis-moi ! Ils vont être heureux quand je vais leur dire. C'est pas Phil mais il est là aussi.

— Wouah ! Ils sont tous là. Tu dois aider quelqu'un que tu aimes bien, suggère-t-elle.

— C'est le cas, et depuis un sacré bout de temps.

— Oh.  Il va bien, s'inquiète-t-elle sincèrement en comprenant de qui je parle.

— Oui. C'est pas lui qui avait besoin de protection, mais son mec ! Il serait content de te voir, je crois !

— J'en suis moins sûre. Je dois y aller. Je te rappelle, Oliv.

— Oui ! Fais comme d' hab, Isa. Fuis !

Putain ! Ce choc ! Ma sœur en France. Je ne l'ai pas vue depuis presque trois ans. Son mari et moi ne nous entendons pas très bien. Elle et moi, communiquons en général par mail . Plus facile. Elle bouge beaucoup. Dois-je en parler à Matt ? Ils sont comme chien et chat tous les deux. Il a tellement de trucs à gérer en ce moment. Si Isa me recontacte, je verrais.

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