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Chapitre 68.


Notre promenade a duré plus d'une heure. La fatigue nous a vite contraint à trouver un endroit où s'asseoir. Nous avions besoin l'un comme l'autre de ce moment. Juste être serrés l'un contre l'autre. Pas besoin de parler. En rentrant du boulot, après une sale journée, étreindre Amy me permet de me retrouver. Cela a toujours été ainsi.

Matt est dehors. Je fais signe à Amy que je vais rester avec lui.

— J'ai pas mes clopes, tu m'en payes une ? lui demandé-je.

— Sers-toi, fit-il en me montrant le paquet posé sur le banc. Une petite promenade ?

— Ouep. Besoin d'être un peu seuls. Elle a été secouée.

— J'imagine. J'aimerai te dire que je suis désolé qu'elle se soit trouvée là. Mais je mentirais...
Je me serais effondré si cela avait été le cas...

— Et Tom ? me renseigné-je.

— Tu le connais. Cet homme est tout simplement incroyable. Il m'a ramassé et relevé. Avec toute sa tendresse. Il m'a redonné la force.

— Et ?

— Il est avec Peter. Entres flics. Il se lâchera ce soir. Il a besoin de plus de temps.

— Et toi ? Qui est là pour toi, Matt ?

— Oliv. Il me connaît. Mieux que moi- même, des fois. C'est flippant. C'est le seul capable de me contrôler ou de se laisser tabasser le cas échéant.

— Ça a été le cas ? m'informé-je.

— Non. Ce salopard est mort. Mon combat c'est Lilou, Lilou et Lilou. Je ne savais pas que des gens comme lui pouvaient exister, se confie-t-il.

— J'avoue que celui-là est dans le groupe de tête. Mais comme tu dis, il est mort.

— Lilou devra vivre avec cela toute sa vie. Je vais tout donner, nous allons tout donner pour qu'elle soit heureuse.

— J'en doute pas ! approuvé-je en lui broyant l'épaule d'une pression un peu forte. Et vous aurez du monde pour vous aider. Moi le premier.

— Je sais. Ma plus grande peur, c'est que l'on nous la prenne...

Je rejoins Amy, assise dans la salle. Elle est à côté de Lilou, qui a un drôle d'accoutrement : un casque sur la tête.
Franck, tout sourire, tient un vélo avec des roulettes. Dan et Phil, les jumeaux dans les bras ( depuis quand il est devenu normal que d'autres personnes portent nos garçons !!) regardent Amy en train d'équiper Lilou.

— Il se passe quoi, ici ? questionné-je.

— C'est de ma faute, répond Franck. J'ai vu ce vélo en faisant les courses. Je me suis dit qu'il était peut-être temps de lui laisser expérimenter des trucs de gosse.

— Et, juste comme ça, Franck... Il ne t'est pas venu à l'idée d'en parler à Matt et Tom.

— Oliv est parti les chercher, s'explique-t-il. Pas question qu'ils ratent cela !

— Toutes mes excuses, m'esclaffé-je. Le sourire jusqu'aux oreilles te va bien, tu sais.

— Ça doit être l'effet Lilou ! Regarde autour de toi, on est tous contaminés.

***
(Tom)

— Tom ? Je peux vous déranger ? nous interpelle Oliv qui vient de débarquer à nos côtés. Un truc à te montrer. Matt est toujours dehors ?

— C'est urgent ? demandé-je, ronchon.

— Non... mais je suis sûr que ça te plaira. Va rejoindre Matt, j'arrive. Toi aussi Peter.

— Il semblerait que l'on a pas le choix ! dis -je en me dirigeant vers Matt.

Celui-ci est toujours dehors. Il ne fume pas. Il est sur son portable. Concentré.

— J'allais rentrer, nous dit-il.

— Reste. Oliv nous a demandé de l'attendre. Il a un truc à nous montrer...

— Je m'attends au pire ! J'ai repéré des maisons, certaines pourraient correspondre, m'informe-t-il.

— Matt, on est tous du même avis, réplique Peter. Il n' y a plus de danger. Tout le monde va pouvoir reprendre une vie normale.

— Peter, tu sais bien que ce n'est pas complètement vrai. Je ne pourrais pas réussir à ne plus voir Nicolas et Amy. Nous avons été ensemble, dans des situations particulières. Je m'inquiète de ce que Lilou pourrait ressentir.
Elle ne doit pas souffrir de cette séparation. Elle adore tout le monde.

— Et tout le monde l'adore. Chaque chose se mettra en place... Tranquillement.

À ce moment, je vois du mouvement au niveau de la terrasse.
Oliv, Dan, Phil, Amy et Nicolas avec les jumeaux, et même Léo poussé par Anne.

Qu'est-ce qu'ils font tous ?

Derrière eux, Lilou et Franck.

Elle, avec un casque de cycliste sur la tête, Franck traînant un petit vélo avec des stabilisateurs.

— Vous faites quoi, bordel ? gueule Matt en se précipitant vers la petite.

— Vélo, Lilou va faire du vélo. dit-elle avec un sourire tellement énorme. D'accord ?

—Tu as envie ? Qui a eu cette idée ? demande Matt à la cantonade ?

— Moi, dit Franck. J'aurais dû vous en parler avant. Mais elle a été plus rapide. Désolé.

— Désolé ? Tu rigoles ? C'est une sacrée bonne idée ! s'enthousiasme Matt. Hein Tom, que c'est une bonne idée ?

— Carrément ! Merci Franck. Et je vois que tout le monde veut assister au spectacle, ajouté-je à l'intention de tous.

— Viens ma puce. Assis-toi. Tu mets tes pieds là et tu appuies. Je vais te pousser, ok ?

— Oui. Tu restes avec moi ?

— Bien sûr. Matt et moi, on sera toujours là.

— Oui. Plus jamais Monsieur. Pousse le vélo.

- Oui, bébé. Je pousse.

Franck a repris place derrière Leo et Anne s'accroche au  bras de Peter l'embrassant tendrement sur la joue.

Sur le petit chemin, je pousse délicatement Lilou, qui appuie avec l'énergie d'une petite fille de 5 ans. Elle rit. Matt a enfin retrouvé son sourire.
Sur la terrasse, tout le monde regarde le spectacle.

De l'extérieur, cela doit sûrement être un moment banal, mais pour nous tous, c'est un tel plaisir. Cette petite revient de très loin.
Il sera toujours temps de parler de ce qu' elle a vécu les premières années de sa vie. Pour l'instant, elle a juste besoin d'amour et de rires. Même si nous avons convenu de rejoindre nos maisons respectives, cette enfant nous maintiendra soudés.

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