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Chapitre 49.


Tom a vite compris que j'avais paniqué. Je n'ai même pas réfléchi que si quelque chose était arrivée à ma famille, Peter m'aurait parlé, ainsi qu'Anne.

Non, le comportement de Tom était tellement flippant, que je ne contrôlais plus rien.

Après,  je ne suis pas sûr que j'arriverai à maîtriser ma colère lors de ma prochaine rencontre avec  Mariani. D'où l'ordre de Peter de m'éloigner au plus vite du commissariat, je suppose.

— Tu penses que tu vas réussir à empêcher Matt de le tuer ?

— Honnêtement ? Je ne sais même pas si, pour cette fois, j'ai envie de l'en empêcher.
Mais, cela mettrait Peter en mauvaise posture.

— Je vais t'aider, même si comme toi, je crois qu'il mériterait une putain de raclée !
Mais, il réfléchit jamais ce con ?

— Ce n'est pas son point fort, on le sait ! Mais là, je ne comprends pas.

Oliv est dehors quand nous arrivons. Tom le prend à part, lui demande de rester vigilant, de ne pas laisser Matt partir. Même s'il faut l'assommer.

— Tom ? Tu rentres tôt, non ? Et j'aime pas trop ta tête, non plus, dit Matt inquiet en se rapprochant de Tom.

Il le prend dans les bras, l'embrasse sur le front, tendrement.

— Parle-moi, bébé. Qu'est-ce qui se passe ? Tu me fais flipper.

— Ça va, Matt. Je vais bien, tout le monde va bien. Ça doit être la fatigue.

— Ok ! dit celui-ci en sortant son portable. Regarde Tom. J'appelle Peter, il me dira la vérité.

— Arrête. C'est Mariani ! lâche très rapidement Tom.

— Putain ! Ce coup-ci, il est mort ! Raconte !

— Matt. Calme-toi, dit Nicolas.

— Je ne veux pas me calmer, me dit-il. Ce mec pourrit la vie de Tom. On vient d'arrêter des fumiers qui...

— Ça n'a rien à voir avec ça, Matt. Où est Lilou ? Je ne veux pas qu'elle entende !

— Elle est avec Amy à la toilette, explique Matt.

— C'est lui qui a mis les photos des femmes sur des sites pornos.

— Enfoiré !

— C'est pas tout ! Il a aussi volé deux photos que personne n'a vues. Leurs visages sont identifiables. Peter a fait lancer une recherche faciale.

— C'est pour cela, hein ? Tu penses qu'elles pourraient être...

— La maman de Lilou, oui. J'aimerais trouver une trace de sa famille, des explications. Et en même temps...

— Tu as peur. Moi aussi, je suis terrorisé à l'idée qu'on nous l'enlève. Pour l'instant, elle est là. Avec nous.

— Excuse-moi d'avoir débarqué comme un fou. Je ne pouvais pas attendre ce soir ! Et je n'aurais pas pu m'empêcher de le massacrer.

— Je suppose que Peter a fait le nécessaire pour que je ne l'approche pas.

— Oui. Il te connaît bien.

Nous sommes sortis rejoindre Oliv. Matt avait besoin de sa clope. Il avait le visage fermé.
Je les ai laissés : Oliv est le seul à pouvoir le calmer. Et  surtout, il connaît le "Matt" d'avant. Mieux que moi. Il est le seul à pouvoir l'aider à contenir ses démons. Je le sais, et je lui fais entièrement confiance.

****

(Oliv)

— Matt ! Arrête ça, direct. Je suis d'accord, c'est un con.

— UN CON ? Oliv, depuis quand tu es gentil ?

— Gentil ? Tu veux me foutre en rogne ? m'énervé-je  en haussant le ton.
Tu veux faire quoi, Matt ? Cogner, boire, tout foutre en l'air ?
Vas-y, te gêne pas ! Mais, cette fois-ci, ça sera sans moi. Je vais rester là. Je m'occuperai de consoler ton mec, tes amis. Et même je ferai des câlins à Lilou.

— Connard ! gronde Matt.

— Tu es sûr que c'est moi, le connard ? Matt. Vous ne savez rien, reprend-il sur un ton plus calme. Ces photos, laissez-leur le temps de parler.

— On pète de trouille tous les deux. Si on nous la prend, on ne s'en remettra pas. Je n'y arriverai...

— Pour l'instant, elle est là. Tom a besoin de toi, mec, il a peur lui aussi. Et même si elle ne parle pas, la puce, est très sensible. Elle ressent tout. Ta place est avec eux, mec ! C'est ta famille, et celle-là, elle ne te rejettera pas, sois en sûr. Même si parfois tu es vraiment le roi des cons !

— Arrête les flatteries, tu veux ?
Merci pour le coup de pied au cul, souffle-t-il en me faisant une brève accolade, et vite il disparaît dans la maison.

— Ça va, Oliv ? me demande Phil qui me voit bouleversé.

— Ouais, ouais !

— Et Matt ?

— Ça va aller. Ils vont l'aider.

— Ils sont tous tellement, je sais pas le formuler. On dirait...

— Nous. Aussi soudés, attentifs, et par moment, complètement barges. Amy, Matt et Nicolas sont carrément incontrôlables quand ils s'y mettent. Ils vont me manquer.

— Moi aussi. J'aurai jamais cru passer autant de temps avec des putain de flics et d'aimer ça !
Tu as cinq minutes, là ?

— J'aime pas quand tu dis ça ! Vas-y, Phil ! Abrège mes souffrances.

— Franck ? Tu lui causes ?

— Ouais. Il est plus discret que les autres mais ça va. Pourquoi ?

— Son frère, Leo ? Il peut utiliser ses doigts, pas assez pour écrire.

— Et ? insisté-je pour qu'il continue.

— Par contre, il arrive à montrer du doigt, je l'ai vu faire avec Lilou. Alors j'ai eu une idée. Et j'ai créé une application. Tu as cinq minutes pour y jeter un œil ?

— Avec plaisir, mon gars. Dan ? Tu me remplaces.

— Sans problème.

Je suis Phil dans notre espace où il me montre son application. Est-ce qu'il réalise que si ça fonctionne, le quotidien de Léopold sera sacrément amélioré. Et donc celui de Franck par association.

Le manque de confiance en lui est un réel souci chez  Phil. Je le sais capable d'abandonner plutôt que d'affronter Franck !
Il espère que je le fasse à sa place, mais il se trompe, je vais juste lui faciliter le boulot.

— Nicolas ? Tu peux venir par là, cinq minutes ?

— Tu fais quoi, là ? me demande Phil, affolé.

— Nicolas, tu lui parles, non ? Montre-lui ton truc, mec.

— Tu as besoin de moi, Oliv, dit Nicolas en s'approchant, un des jumeaux dans les bras.

— Phil a quelque chose à te montrer. Passe-moi Max, proposé-je en attrapant le petit.

— Il faudra que tu m'expliques comment tu les distingues l'un de l'autre.

— T'inquiètes bonhomme, je garde le secret ! dis-je avec un clin d'oeil à Max.

— C'est malin, grogne Nico en haussant les épaules. Que voulais- tu me montrer, Phil ?

Cinq minutes après, Nicolas est concentré sur le PC de Phil. Il lui pose des questions, écoute les réponses. Un sourire de plus en plus large fend son visage. Il éclate de rire. Je crois que l'appli de Phil lui convient.
Celui-ci me regarde, je lui fais un clin d'oeil.

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