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Chapitre 36.

Nous rigolons tous les quatres comme des gamins. Cela fait un bien fou de relâcher cette pression.
Puis, nous avons décidé de nous rendre chez Nicolas. Il sera peut-être plus facile de parler à Amy et à Matt et de les convaincre s'ils sont ensemble.
Et vu le caractère de ces deux là, l'affaire est loin d'être gagnée.

***

— Matt ! Arrête ! Tu vas me rendre folle. Ils vont bien et Nicolas m'a dit qu'ils arrivaient.

— Ouais. C'était y a plus d'une heure, putain ! Et Tom ne répond pas à mes appels, je vais le fracasser, grogné-je en lorgnant une fois de plus l'écran de mon téléphone.

— Ok, je t'aiderais promis. En attendant, tu peux sortir Max du parc, s'il te plait...

— Sérieux ? Il pleure pas...

— Non, mais il pue ! dit-elle en rigolant.

Cette fille me tue. Elle est drôle, chiante, et je sais pas comment elle se débrouille, mais elle arrive à me gérer.
Je la regarde, je lui fais un doigt d'honneur, et je chope Max dans le parc.

— Merci Matt, tu es chou ! minaude-t-elle.

— Arrête ça ! Oh mon dieu, tu pues vraiment Max, ta mère a raison, m'exclamé-je en me bouchant les narines exagérément.

Dix minutes après, je suis installé sur le canapé, Max dans les bras, pendant qu'Amy donne le biberon à Frédéric.
C'est à ce moment précis que Nicolas entre, suivi par Tom, Peter et Anne.
Je surprends le regard intrigué de Nicolas. Je le comprends, y a un mec avec son fils dans les bras sur son canapé. Je me lève et je lui mets Max dans les bras.

— Eh ! bonhomme, v'la Papa ! lui dis-je en lui mettant le petit dans les bras. Et avant qu'il ouvre la bouche, je vais droit vers Tom en souriant.

— Bonjour ! Tu m'as manqué, tu sais.

— Moi aussi, me chuchote-t-il à l'oreille Tu étais à tomber avec ce bébé !

Nicolas prend Amy dans ses bras, et l'embrasse tendrement.

— Ça va beauté ? Il a été insupportable, je suppose ?

— Qui ? Max ? Non moins que Matt en fait ! réplique-t-elle immédiatement.

— Ah Ah, m'esclaffé-je. Putain Valmy, je te jure, tu mérites une médaille. Elle est beaucoup plus chiante que moi ! Mais je l'adore !

Peter sourit, Anne aussi, sur la même longueur d'ondes.

— Ça tombe bien, parce que vous allez rester encore un peu ensemble, explique Peter.

— Quoi ? Tom, c'est quoi cette embrouille ?

— Ils sont tous arrêtés, mais il est encore trop tôt pour être complètement certain qu'ils n'ont pas de complices, nous explique Tom.

— C'est vrai, Nicolas ? Tu te crois en danger ? questionne Amy.

— Ce sont des lâches, Amy. Ils s'attaqueront en priorité à nos proches. Pour nous briser.

— Et comme tu es le meilleur ami de Franck, continue-t-elle.

— Je ne veux pas que vous soyez en danger. Je n'arriverai pas à gérer cette situation.

— Je sais, dit-elle en l'enlaçant.

Peter se rapproche de nous, il a l'air épuisé.

— J'ai eu une idée, commence-t-il. Je vous explique et après on en parle, ok ?

— Je sens que je vais pas aimer, grogné-je et une claque m'atterrit directement sur la nuque.

— Arrête ! me dit Amy. Vas-y Peter, on t'écoute en me fusillant du regard. 

— Merci, Amy. Bon, nous serions tous rassurés si vous restez ensemble. Ma maison est grande. Avec suffisamment de chambres pour tout le monde. Bien sûr, je comprends que la cohabitation ne sera pas évidente. Mais...

— Pour moi, Peter, sans connaître ta maison, je suis d'accord, réagit immédiatement Amy. Je donne l'impression d'être forte, mais je dois penser aux enfants. Même s'il grogne tout le temps, la présence de Matt m'a tranquilisé.

— Je grogne pas tout le temps ! Je suis du même avis. Avec les petits, c'est mieux. En plus, Lilou adore Amy.

— C'est vrai ? Elle est où d'ailleurs ? demande Tom.

— Avec moi, dit Oliv en entrant dans la pièce, Lilou dans les bras. Je me suis endormi sur le canapé et elle aussi.

Tom s'approche d'eux, ne quittant pas la petite des yeux. Celle- ci, le pouce dans la bouche, encore ensommeillée, regarde un peu partout, puis un large sourire fend son visage. Elle se tortille dans les bras d'Oliv, qui la laisse descendre en rigolant. Elle se dirige sans aucune hésitation vers Tom qui la prend dans ses bras.

Oliv reste debout dans l'entrée puis se dirige vers la porte d'entrée.

— Oliv ! l'arrête Nicolas Je veux te remercier pour ta présence auprès de ma famille. Et pour tous nos anges gardiens. Je pense sincèrement que sans eux, nous aurions été dans une mauvaise posture.

— Merci. Ta petite femme est géniale, tu as de la chance mec ! La protéger, elle et les petits, c'était un plaisir.  Quant aux gars, c'est leur job. Et d'ailleurs, ils ne veulent pas de fric. 

— Ok ! On fera une bouffe tous ensemble, alors.

— Ça va se passer comment là ? Vous avez encore besoin de nous ? demande Oliv.

— Nous allons chez Franck juste après, pour lui proposer de venir avec Leo.

— Bonne idée. Si tu as une chambre au rez-de-chaussée... Une présence masculine supplémentaire me semble être une bonne idée. Matt et Franck ne peuvent pas gérer l'intérieur et l'extérieur. Pas avec les enfants et Leo. Je suis quasiment certain de la décision des gars. Ils ont tous apprécié d'être à vos côtés. Alors continuer à vous protéger, je ne pense pas que ce soit un problème.

— Sauf que moi j'ai un problème, soupire Peter. Ma maison est grande, mais toutes les chambres sont prises.

— Tu as du terrain ? insiste Oliv.

—Oui, mais...

— On peut mettre une caravane ! Propose Oliv.

—T'es sérieux ?

— Crois-moi, Peter, il l'est ! Ce mec, c'est un gitan dans l'âme. Et franchement, les savoir en renfort, c'est bien, commenté-je.

— J'ai une seule condition, vous payer !

— Je vois avec eux, promis mec, dit Oliv en faisant une accolade à Peter. Se faire payer par des flics c'est glauque, non ?

Pour concrétiser la prochaine installation chez Peter, nous avons décidé d'aller chez Franck. Je veux rencontrer Léopold.

Donc, Lilou et moi allons accompagner Peter  chez Franck.
Anne, fatiguée, va rester avec Tom chez Amy. Les jumeaux sont encore petits, ils vont être suffisamment chamboulés. Et puis en prévision du déménagement, Amy va avoir besoin d'un sacré coup de main. Anne va l'aider. J'ai bien compris qu'elle a peur, pour les petits, mais encore plus pour Nicolas.

Lilou regarde partout, comme à chaque fois qu'elle monte en voiture. Elle ne parle toujours pas, mais les deux jours passés avec moi chez Amy ont changé son comportement. Un autre environnement, la présence des jumeaux, la douceur d'Amy, la gouaille et la bonne humeur d'Oliv lui ont donné une vision des choses différentes.
Elle a moins peur de tout. Comme si elle se rendait compte que ni Tom ni moi n'avons la possibilité de nous occuper d'elle en ce moment.

— Ça va Matt ? Tu es bien silencieux ! me demande Peter.

— Je suis inquiet. Je connais ce genre d'hommes. Pour eux, nous ne valons rien.

— C'est pour cette raison que nous voulons continuer votre protection.

— Je n'ai pas besoin de protection. Je sais me défendre et depuis longtemps, ronchonné-je.

— Je sais, Matt mais Lilou non.

— Ils s'attaqueraient à des gamins ? m'indigné-je.

— Je ne sais pas mais sachant leur haine des homosexuels, s'ils apprenaient l'existence de Lilou..

— Ils briseraient deux tafioles d'un coup ! Tu en as parlé avec Tom ?

— Pas besoin. Il le sait...

Je serre les poings. Je voudrais hurler toute ma colère, sortir toute cette rage qui coule dans mes veines.
Mon cœur bat si fort, me tirant inexorablement vers ces colères qui me détruisent à chaque fois.

Je n'ai aucune envie de revivre ceci, mais si on touchait à Lilou je replongerai sans hésitation.
Une petite main s'accroche à mon bras, je lève la tête et elle m'offre son sourire. Oui, je replongerai. Sans hésitation.

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