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Chapitre 35.

Nous avons réussi !
C'était pourtant loin d'être aussi évident.
Franck et Nicolas ont fait un travail en amont, qui nous a plus que facilité la vie. Connaître leurs particularités et leurs habitudes nous a permis de faire en sorte que les interpellations se passent le mieux possible. La présence de nos anges gardiens, à nos côtés, nous a tous rassurés.

— Peter ! J'appelle Matt ! Je reviens. Matt ? C'est moi !

— Tom ! Ça va ? Tu as l'air épuisé, remarque-t-il. Je suis fier de toi mon cœur ! Rick a appelé Oliv.

— Je vais bien, dis-je. J'aurai parié un truc du genre. De le savoir à mes côtés, c'était un sacré atout.

— Ils sont où maintenant ? Raconte !

Un peu plus tôt, au commissariat.

Avancez, Commissaire, dis-je en le poussant devant moi.

— Brassac ! Vous n'allez pas me faire traverser le poste avec les menottes ? panique-t-il. Enlevez-moi ça, c'est un ordre !

— Vos agissements ne vous autorisent plus à donner des ordres, Monsieur.

Nous sommes arrivés au niveau des bureaux, et comme je le redoutais, les collègues sont tous là, tétanisés.
J'aperçois Drew, mon nouvel ange gardien ( Franck a rejoint Léopold ), qui me fait un discret signe de tête. En cas de besoin, il sera là.

Sanchez me regarde et fidèle à son habitude, me fait comprendre d'un regard qu'il me fait confiance.
Mariani, par contre, ne semble pas être heureux.

— Peter ? Qu'est-ce qui se passe ? me demande-t-il.

— Mariani, je fais mon travail, c'est tout. Une déclaration sera faite un peu plus tard. Là, je vais procéder à une garde à vue.

— Ici ? cuine-t-il.

— Non, pas pour lui, ni pour les autres. Ils vont tous au dépôt.

— Tous ?

— Il y aura une déclaration plus tard. Laisse-nous passer.

— Mariani, contactez le procureur ! l'interpelle Festes.

— Pas la peine. Vous croyez vraiment qu'il n'a pas délivré les mandats d'arrêt. Je suis quelqu'un de droit,  Festes, n'en doutez pas !

Sanchez m'ouvre la porte de la voiture et j'y pousse le commissaire.

****

Nous sommes arrivés au tribunal. Les cinq suspects ont été avertis de la situation, et ont été mis en examen.

Nous nous sommes retrouvés tous les cinq, satisfaits mais épuisés. Heureux que ce soit fini, mais tous conscients que la partie est loin d'être terminée.

Ils ont sûrement d'autres personnes qui les aident. Il va falloir être vigilant. Et mettre en place certaines choses, et là je suis sûr qu'il va y avoir des grincements de dents.

Tom me regarde, il sait exactement à quoi je pense. Nicolas a les yeux rouges de fatigue mais je suis à peu près sûr qu'il y pense aussi. Allez, je dois leur dire !

— Vous avez tous fait du bon boulot, commencé-je.

— Arrête, Peter. Nous savons tous que ce n'est pas fini ! lâche Nicolas d'une voix sourde.
Tu as une solution, toi ? A part de les flinguer tous ? Parce que si un seul de ces salopards s'approche d'Amy ou des garçons, je n'en aurai plus rien à foutre du reste...

— Nicolas, regarde-moi. Personne ne fera de mal à nos proches, je te le promets. Tu me fais confiance ?

— Tu sais que oui, mais je ne vois pas comment.

— Moi, j'ai une idée. Il s'agit de protéger Amy et les petits, Matt et Lilou, Franck et Léopold. La femme de Laval reste chez sa soeur, Tobias est seul. Et Anne et moi aussi.

— Et ?

— Je possède une très grande maison avec plein de place...

— Tu veux nous installer tous dans ta maison... ensemble ? Bonne idée. Tu veux leur faciliter la tâche, on va se massacrer entre nous, ricane-t-il avec son humour particulier.

— Écoute, ça ne durera pas tout le temps. Dans la journée, y a assez de place pour tout le monde. Matt pourra s'occuper de Lilou, tout en veillant sur Amy et les petits. Franck pourra être un peu plus avec Léopold et ne plus être seul. La chambre d'en bas conviendra très bien pour Leo, elle est accessible aux handicapés.
Là- haut, y a quatre chambres, une pour les trois petits, une pour Matt et Tom, une pour Amy et toi, une pour Anne.

— Et toi ?

— J'ai le canapé, j'y dors presque tout le temps...

— Tu as réfléchi à tout ceci quand ? Entre deux insomnies ?

— Je protège ma famille, c'est tout !

Je les regarde tous, et je sais que Nicolas pense pareil. Ces quelques semaines nous ont liés. Mais arriverons nous à vivre ensemble.
Il doit réfléchir. Il sait de quoi sont capables ces mecs. Il connaît leur façon de procéder  pour intimider les six autres victimes. Harcèlement, menaces verbales, voitures vandalisées. S'ils découvrent qu'il est impliqué dans ceci, ils se feront une joie de s'attaquer à sa famille.

— Vous en pensez quoi ? Tom ? Anne ? Suis- je le seul à flipper ?

— Nicolas, calme- toi, lui répond Anne en lui prenant la main. L'idée de Peter me semble plutôt bonne car rassurante. Tu me connais, je suis pas du genre peureuse, mais me retrouver seule ne me tente pas. J'ai vu les photos moi aussi. Après, vu nos caractères, ça va être sportif, remarque-t-elle un sourire ironique au coin des lèvres. Et Peter, le canapé, c'est pour moi. Non négociable !

— Là, Anne, je crois que tu ne le connais pas. réplique Tom. Il ne te laissera jamais faire. L'idée me plait aussi, pour la même raison. Après, pour une question de survie, j'aimerais que Matt pense que mon inquiétude ne concerne que Lilou. Donc il faut voir avec Franck, Amy et Matt.

— C'est obligé ? On peut pas juste leur dire que c'est comme ça et puis c'est tout ! suggère Anne.

- Si. On peut faire ça. Mais cela ne marchera pas.

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