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Chapitre 34.

Cela fait un bon quart d'heure que tout le monde est en action. Je m'inquiète pour tous.
Non, c'est pas tout à fait vrai. Surtout pour Anne.

Elle serait très en colère si elle connaissait mon angoisse. Mais, autant je n'ai aucun doute sur ses capacités, autant je ne peux pas m'empêcher de me soucier d'elle.
Et ça c'est nouveau.
Enfin non, pas nouveau justement.
Et j'ai peur de ce que je ressens. Cela fait tellement longtemps. Flora, me donnes tu ton accord ?

— Brassac ?

Oh merde ! J'ai dû perdre un instant le fil. Et ce n'est vraiment pas le moment.

— Oui. Excusez-moi. Je voulais faire un point avec vous sur l'enquête.

— Ça donne quoi ? Franchement Brassac, cette histoire est simple. Sûrement une tentative de vol qui a mal tourné.

— Et la petite fille ? les photos ? Des suggestions à ce propos ?

Calme-toi Peter. Gagne juste du temps. Dès que tu auras le feu vert, tu pourras t'exprimer.

— Pas d'insolence, Brassac. Seule la petite est vivante. Elle ira dans un foyer et c'est tout. Le voleur sera arrêté un jour ou l'autre et l'affaire sera classée, déclare-t-il sans aucune empathie.

— Et les femmes sur les photos et les vidéos ? demandé-je.

— Vous n'avez aucune piste, on laisse couler pour l'instant.

Mon portable vibre.

— Excusez-moi ! précisé-je en récupérant le téléphone  dans ma poche.

Je regarde le sms

" Ils sont tous hors service. Plus que toi. N."

Je souris largement, fais craquer ma nuque pour me soulager de toute cette tension.

— Quel sourire ! Par contre le côté gros bras ce n'est pas nécessaire, Brassac.

—Ah ! Vous n'aimez pas ? riposté-je. Moi, je n'aime pas les gens qui font faire le boulot par les autres.

— Cela veut dire quoi ça ? Attention à vous, Brassac, me menace-t-il.

Et ce que j'espérais arrive, il se dirige vers moi, espérant m'intimider, je pense. Je le fixe et je croise les bras en riant. Il est au bord de la crise de nerfs.

— Vous voulez une mise à pied pour vous aider à vous calmer ou une mutation comme Bisson ! siffle t- il avec un rictus tout en me prenant par le bras.

— Lâchez mon bras. Tout de suite, lâché-je d'une voix froide.

— Ce bras ? se moque-t-il en serrant le muscle.

Touche-le encore une fois que je te fasse une clé de bras et te passe les bracelets.

— Ce bras, Brassac ? continue-t-il, sûr de lui.

— Je vous avais prévenu,  dis-je en pratiquant une clé de bras, et le menottant dans la lancée. Commissaire Festes, vous êtes en état d'arrestation pour violences en réunion, séquestration, l'informé-je en articulant.

— Brassac, cessez immédiatement cette mascarade !

— Oh non ! Franck, tu peux entrer, lâché-je d'une voix plus forte qui surprend le commissaire.

Frank, juste derrière la porte, entre et se dirige droit vers Festes. Il se fige devant lui.

— Vous vous rappelez de moi ? Non ? Léopold ?

— Brassac ! C'est un dingue, ne l'écoutez pas, s'agite Festes beaucoup moins à l'aise.

— Vous me donnez envie de vomir.

(Tom, un peu plus tôt)

— Vous croyez vraiment cela, Marceau ?

— Bien sûr ! Il paraît que tu es homo, Bisson ? se permet-il de dire dans le but de me provoquer.

— En effet ! C'est grave ? Un problème avec l'homosexualité, Marceau ?

— Je peux pas les sentir et tu le sais, pas vrai ? Alors si tu ne veux pas que ton "chéri" ait un souci, je te conseille de laisser ma sœur tranquille, compris ?

— Oui, très bien. Je vais juste aider ta frangine car elle en a besoin. Par contre, ne menace ni Matt ni moi.

Je dois absolument contrôler ma colère sinon je vais lui casser la gueule.  Allez finis de jouer !

— Marceau, Je rêve de ce moment depuis trop longtemps.

Il me regarde, un peu inquiet, mais toujours avec cet air arrogant. Il sait que Festes est là pour protéger ses arrières. Ben, non ! Plus maintenant mon vieux !

— Vous êtes en état d'arrestation pour violences en réunion, séquestration....

Et profitant de l'effet de surprise, je lui passe les bracelets.

— Tu es cinglé, Bisson. Tu vas le payer, sois-en sûr, vocifère-t-il alors que je l'embarque avec moi, Ricky à mes côtés.

(Nicolas un peu plus tôt)

Je sors ma collection de pièces,  prêtée par Tobias, avec un sourire gêné. Le classeur de cuir est patiné par les années. Je l'ouvre et le pousse vers lui.

— Je vous laisse regarder, je n'y connais rien.

— Déjà un très bon point, les pièces sont protégées. Et la qualité est importante pour ce genre de transaction, explique-t-il.

— Je n'y suis pas pour grand chose, c'était la collection de mon grand-père. Comment dire, j'ai des soucis financiers, et si je peux récupérer un peu d'argent, cela m'enlèverai une sacrée épine du pied, dis-je en souriant.

Mon téléphone vibre, je regarde l'origine de l'appel."Phil"

— Excusez-moi, je dois prendre cet appel.

— Allez-y pendant que j'examine de plus près ces pièces.

— Merci. Oui ? dis-je à voix haute, pour qu'il entende bien. Je ne suis pas à la maison, là ! Non, je vais directement au boulot. Pour onze heure. Apporte-le moi ici. Écoute, je suis en train de faire expertiser les pièces de mon grand-père. A côté du Macdo. Je regarde ma montre. Cinq minutes. Ok.

Je raccroche, range mon portable et avec un sourire, je reviens m'asseoir tranquillement.

— Alors ? Vous en dites quoi ? m'impatienté-je.

— Certaines sont intéressantes, réplique-t-il, mais il me faut un peu plus de temps.

— Ah ! C'est que je n'en ai pas, je dois aller au travail, là. Un ami doit passer me déposer un truc avant d'aller bosser.

— Je peux vous proposer de les regarder tranquillement et vous donner une réponse demain, propose-t-il inquiet de me voir partir avec mes pièces. Je vous ferai un reçu, bien entendu.

— Oh ! C'est possible ? Ça serait génial ! Demain ? Ouais, je pourrais passer et vous amener les papiers en même temps !

Je vois Phil approcher, et profitant de la confiance acquise, je vais à la porte et le fais entrer.

Dalanoir, à ma grande surprise, ne réagit même pas, mon rôle de naïf a fonctionné.

— Phil, merci, c'est cool. Le monsieur va regarder les pièces, je saurais demain, m'enthousiasmé-je.

Dalanoir, tout sourire, me laisse exprimer ma joie. Il est sûr qu'il va me plumer !
Phil va vers lui et tend une main franche avec un large sourire.

— Bonjour.

Et il le tase direct, en le soutenant d'une solide poigne.
Je lui passe les bracelets et attend qu'il reprenne conscience. Dès que c'est le cas, je lui annonce d'une voix forte et claire, et je l'avoue, avec un certain plaisir

— Dalanoir, vous êtes en état d'arrestation pour violences en réunion, séquestration.

— Tu es qui petit salopard ?

— Ton PIRE cauchemar !

Et j'éclate de rire tout en l'embarquant vers la voiture.

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