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Chapitre 31.

Le chemin vers la maison de Franck est aussi silencieux qu'à l'aller. Anne regarde par la vitre.

— Ça va ? Je suis désolé, ma belle.

— De quoi devrais-tu être désolé ? Il a eu peur pour moi. Personne n'a jamais eu peur pour moi, à part toi et Gilles. Et ça me fout une trouille bleue.

— Pourquoi ?

— Parce que je vais tout faire foirer comme d'habitude. Je ne sais pas faire comme toi et Amy.  Peter est quelqu'un de fragile et je ne veux pas lui faire mal...

— Peut-être n'as-tu jamais rencontré la bonne personne ? Avant Amy je ne savais pas faire non plus, tu sais. C'est plutôt sympa de  retrouver quelqu'un quand tu as fini la journée, tu sais !

— Vraiment ?

— Je ne m'en lasse pas. Même quand Amy me prend la tête, dis-je tout sourire.

Nous nous garons dans la cour. Franck sait que nous arrivons. Je sors de la voiture, suivi par les autres.
Peter regarde partout, se permet même discrètement de jeter un regard vers Anne.

La porte s'ouvre.

— Venez ! Entrez, souffle Franck.

Peter, fidèle à lui-même, tend sa main.

— Bonjour ! Je suis Peter Brassac et voici Tom Bisson. Nicolas et Anne nous ont raconté. Nous sommes là pour vous aider, toi et Léopold. Tu peux nous faire confiance. Ils ne t'ont pas menti.

Franck le regarde, puis Tom et leur serre la main sans rien dire. Ce n'est pas la peine. Je surprends un regard d'Anne, sur Peter. Ouais, t'as raison beauté, c'est un mec bien !

— Avant toute chose, même si je comprends tes raisons, l'idée de tout faire seul, c'était de la pure connerie, assène Peter avec  franchise. Impossible. Déjà là, ça ne va pas être du gâteau... Mais sans se vanter, l'équipe est bonne. Le plus léger ce sera Laval. Rassure-toi, pas en fiabilité, là je suis sûr de lui. Mais il est toujours sous les ordres de quelqu'un. Il faudra bien lui choisir sa cible.

— J'ai leur profil, leurs habitudes, ça aidera !

— C'est quoi ton job ?

— J'étais Caporal dans l'armée. Je suis en disponibilité pour charge de famille.

— Avant de jeter un œil sur les dossiers, il faut prévoir des protections pour nos proches. D'accord pour cela, tout le monde ?

— J'ai pensé que Matt pourrait s'installer avec Lilou chez moi. Il ne serait pas seul et Amy et les petits non plus.

— Tu n'aimes pas ta femme ? ricane Tom.

— T'inquiète pas, d'après ce que j'en ai vu, elle a du répondant ! Ça va le calmer le Matt ! rétorque Peter. Bonne idée, Valmi ! Tu as des caméras chez toi ?

— Anne m'a posé exactement la même question, remarqué-je en souriant.

— Je serai plus rassuré si quelqu'un veillait dehors. Et pour ton frère, tu as prévu quoi ? rajoute Tom.

— Il n'est pas facilement transportable et il a besoin de soins médicaux. J'ai une infirmière qui s'occupe de lui. Donc pas de souci. Je serai plus serein s'il y avait un mec à surveiller la maison, malgré tout.

— Mon problème actuel est que toutes mes relations sont des flics. Pour certains je n'ai aucun doute. Les quatres plus Laval. Les autres, je ne dis pas qu'ils ne sont pas fiables, juste que je ne les connais pas assez. Et toi Tom ? Des idées ?

— Même problème que toi. Matt a beaucoup de relations. Il a eu des sales périodes dans sa vie. Il a rencontré des gens sur qui se reposer et qu'il fréquente toujours. Des mecs sur qui on peut compter. Pas toujours très clairs avec la loi, je présume mais ils respectent Matt. Ne me regarde pas comme ça Nicolas ! Ils ont déconné à un moment de leur vie, ils savent que je suis flic et homo. Ils l'acceptent. Je sais qu'ils ont eu des soucis avec la justice et je l'accepte.

— Putain, je le crois pas. Je vous aime, ricane Nicolas, en applaudissant bruyamment. Appelle Matt. Tu savais Peter ?

— En partie, mais rien ne me surprend plus avec ces deux-là !

Sans surprise, Tom s'éloigne pour joindre Matt.

***

(Tom)

— C'est moi. Ça va ?

— Ça va. J'adore que tu m'appelles mais je préférais que tu rentres.

— Je sais. J'ai besoin de toi, Matt. Est-ce que tu peux contacter du monde, au minimum trois, l'idéal serait quatre.

— Attends, tu me demandes de recruter trois ou quatres mecs pour aider des flics ? Tu me fais flipper là, tu t'en rends compte !!

— Nous n'avons pas trop le choix. On ne peut se fier qu'à nous cinq. Trop de risques. Les gars seraient utiles  pour protéger nos familles. Juste par précaution, Matt, dis-je pour tenter de le rassurer.

— T'es où ? Passe-moi Peter ou Nicolas. Tout de suite. Je ne rigole pas, Tom, s'emballe-t-il.

— Matt, je ne suis pas plus en danger que d'habitude. Aide-nous. Ce sont des flics, je sais que tu l'as compris. On va les arrêter. Tous. On veut juste protéger nos proches : toi, Lilou, la femme et les petits de Nicolas, Léo. On ne veut pas prendre de risques.

— Ça va, soupire-t-il. Ils ont fait quoi ?

— Je ne peux pas te le dire. Après, c'est promis.

— Tu fais chier ! Bon, deux mecs pour Leo, c'est ça. Un seul doit suffire, non ?

— Non. Il est tétraplégique.

—Putain... deux mecs et une camionnette. Y a une infirmière ? Ça serait cool, les gars auxquels je pense ne sont pas...

—Y a. T'es un chef !

— Arrête ça. Bon, la petite famille de l'autre emmerdeur. Deux mecs. S'il leur arrive un truc je vais l'avoir sur le dos jusqu'à la fin de mes jours ! Mon cœur, vous ne savez pas compter ! Notre Lilou qui la protège ?

— J'avais pensé...

— Bordel, réalise-t--il. Non, Non, Tom. Pas question !

— Ça nous rassure, Nicolas et moi, de vous savoir ensemble. Il a un peu peur pour sa femme et les jumeaux.

— Quel âge, les moufflets ?

— Six mois.

— Putain ! Fais chier... Ok, je m'en occupe. Tu m'envoies les adresses ? Tu fais gaffe à toi, promis ? Et tu me passes Valmi. Non négociable. Je t'aime.

— Merci. Je fais toujours attention, je t'aime. Embrasse Lilou. Valmi ? Matt veut te parler.

— Salut Matt, dit Nicolas qui ne rigole plus du tout.

— Je vais aller chez toi, mec. J'espère que ta femme est moins chiante que toi ! Juste un truc. Tu as intérêt à veiller sur lui. Et sur toi. Bon dieu de flics !

— Merci connard. Protège-les, ils sont tout pour moi. On veille les uns sur les autres t'inquiète, dit Nicolas en me rendant le téléphone.

— Il me fait peur ton mec ! me dit-il. Je t'interdis de jouer au héros. Il me fait flipper des fois. Sérieux.

— C'est une impression qu'il aime bien donner. Plus facile à gérer. Il ne frappe plus.

— Plus ?

— Un jour, il te racontera, s'il en a envie. Ce n'est pas à moi de le faire.

— J'en serais flatté. Je l'aime bien, l'homme des cavernes !

— Normal. Vous vous ressemblez. Les mêmes connards dirait Matt. Donne ton adresse et appelle ta femme.

***
(Matt)

— Oliv ? Tu peux parler ?

— Ouais Matt ! Qu'est-ce qui se passe ?

— J'ai besoin d'un coup de main. Je ne peux pas venir et c'est urgent.

—J'arrive. Tom sait ? s'informe-t-il la voix inquiète.

— Bien sûr. Je t'attends. Fais pas ronfler ton moteur dans la cour. Je t'expliquerai.

— T'es bizarre, mon pote.

Vingt minutes après, j'entends sa bécane.  Heureusement que j'ai pris le temps d'en parler à Lilou. Je la rassure d'un sourire.

— Je te l'ai dit, il est gentil. Bruyant, mais sympa. Je reviens de suite, dis-je en sortant rejoindre Oliv. Merci pour le bruit...

— Avec plaisir, se marre-t-il en faisant une courbette.

Mon Dieu, il m'énerve ! Mais rigole, tu perds rien pour attendre !

— Perso, je m'en fous, mais ça effraye Lilou. Elle a 4 ans. Suis moi.

Rien qu'à voir sa tête, je jubile !

— Oliv', je te présente Lilou. Fais-lui juste un sourire, elle aime pas trop les câlins. Tu vas regarder la télé ? Je reste avec Oliv.

— C'est qui ? me demande mon ami quand nous nous retrouvons seuls dans la cuisine.

— Lilou je t'ai dit. Ferme la bouche Oliv !

— Tu payes une bière et tu me racontes cette histoire ! Continue à te foutre de ma gueule, vas-y ne te gêne pas.

Je rigole franchement, sors deux bières et je lui raconte l'histoire de notre poupée.

— Toi et Tom vous êtes vraiment des cas ! Respect. Il est où d'ailleurs, le flic ?

— C'est pour ça que j'ai besoin de toi. Il est sur une drôle d'affaire, trop compliquée à expliquer. Et je suis sûr que tu veux pas te mêler aux enquêtes de flics, pas vrai ?

— Le moins possible, reconnait-il. Continue.

— Tom a confiance en toi et il a besoin de quatres mecs pour être sûr que personne s'approche de deux familles.

— Ils font pas ça chez les flics, la protection rapprochée ? fait-il remarquer, méfiant.

— Si, sauf quand ils ne savent plus à qui se fier. Impossible de confier la protection de ses proches à des gens qui sont peut-être des traîtres, expliqué-je.

— En effet. Il me croit capable de ce job ?

— Il m'a demandé de l'aide. Il sait que c'est toi que je vais appeler, donc, tu en tires tes propres conclusions...

— T'es tendu comme un string, mon pote !

— Je suis en train de proposer à un ancien taulard anti-flics de faire un job de protection pour des flics. Y a de quoi être tendu !

— Tu le fais car Tom t'a appelé à l'aide et tu pètes de trouille. J'aimerai avoir des infos c'est tout.

— Je ne sais pas grand chose. Mais Tom était terrorisé. Ce sont des flics les coupables donc il marche sur des œufs. J'aime pas ça mais je peux rien faire. Lilou a besoin de moi.

— Eh mec ! Bien sûr que je vais t'aider. Qui faut protéger ?

— Un mec tétraplégique et son infirmière.

— Gégé et Manu devraient s'en sortir. Je prévois juste un truc au cas où il faudrait bouger. Une camionnette. Après ?

— Une femme de flic et ses deux enfants de six mois. Et... Lilou et moi. Un seul commentaire et tu es mort, précisé-je en le voyant sourire.

— J'ai rien dit ! s'exclaffe-t-il les yeux malicieux. Rappelle-moi de serrer Tom dans mes bras. Là, c'est pour moi et Greg. Non négociable !! Il va me falloir rapidement les adresses que j'aille jeter un œil. La camionnette je l'ai déjà et elle est clean.

— Combien ?

— Tu veux tout gâcher ? Être payé pour te protéger ! Nan merci...
Pour les gars je te dis ça plus tard !

Je vais balader cette histoire de garde un moment, mais je m'en fous.
Je surprends un regard bizarre d'Oliv. Qu'est-ce qu'il a ce con ?

Je sens deux petits bras qui m'entourent les jambes.

— Salut, toi !

Je me penche et elle s'accroche à mon cou.
Depuis son épisode de panique, je ne fais plus qu'ainsi. J'attends un accord visuel avant tout contact physique. Ça a l'air de fonctionner.

— Ferme ta bouche, Oliv ! Vas chercher ton livre, Lilou.

— Elle est mignonne. Par contre, elle a des goûts de merde par rapport aux mecs. Elle fait ça aussi avec Tom ? interroge-t-il.

Je le connais par cœur. L'ironie lui permet souvent de cacher son trouble.

— Moins, mais oui.

Lilou revient, pose son cahier sur la table. Elle jette un œil curieux sur Oliv puis tourne les pages. Rapidement. Elle veut dire quelque chose. Elle s'arrête, pointe une image du doigt. J'éclate de rire.

— Ok. File.

— Tu m'expliques ? demande mon ami, très curieux.

— Elle vient de me montrer ce qu'elle veut manger. Hamburger.

— C'est ton invention le cahier ?

— Pour l'aider à communiquer, ouais. Bluffant non ?

— Carrément. Bon j'y vais. Je te rappelle dans la journée. Demande des précisions à Tom. Pour moi, l'idéal serait après demain pour être optimum.

— D'acc.




— Tom ? Oliv vient de partir. Il me tient au jus. Il ne veut rien mais pour les autres, faudra prévoir quelque chose. Tu rentres quand ? Faut que tu te reposes !

— Peter est au téléphone avec Laval, puis il rentre avec Anne. Ils sont debout depuis quarante huit heures. Nicolas aussi. J'arrive bientôt.

— Je t'attends alors .

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