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Chapitre 22.


Nous pénétrons dans la maison. Il n'y a pas un bruit. Tom, blême, se dirige vers la salle, et je le suis. Valmi, adossé au mur, immobile, regarde Anne qui se trouve  assise par terre, à côté de Matt.

Dans le coin de la pièce, Lilou est assise les jambes recroquevillées contre sa poitrine, les yeux affolés, la respiration forte. Elle fait peine à voir.

— Je crois qu'on devrait sortir de la pièce, chuchoté-je à Tom.

— Ça ne changera rien. Elle est en panique. Le mieux à faire, c'est de lui laisser se rendre compte qu'il n'y a plus de danger.

Il se dirige vers Matt, lui parle à l'oreille. Celui-ci approuve d'un hochement de tête, prend la main d'Anne, la lève du sol, tout en silence, puis d'une voix claire mais douce il dit :

— Je sais que tu as peur, nous allons juste à côté.

Et il sort de la salle, suivi par nous tous.

— Je suis vraiment désolée, chuchote Anne.

— Ne t'inquiète pas, elle se tend pour certains bruits, mais ses réactions sont nettement moins violentes qu'avant !

— Ah bon ! Il se passait quoi avant ? demande Valmi, curieux.

— Elle se mettait en position d'attaque avec les babines retroussées et les grondements qui vont avec, répond Matt.

— Ah ! Cool ! Bon, moi je vais y aller ! Content de vous avoir rencontrés ! dit Nicolas avec un sourire jusqu'aux oreilles.

Tout le monde rigole ! Nicolas a réussi à détendre cette ambiance lourde.

— Qui veut un café ? Ou autre chose ? propose Tom.

— Je vais être clair, dit Nicolas qui a retrouvé son sérieux. Je n'étais pas très chaud pour votre implication dans l'enquête. Mais vu ce que je viens de vivre, plus on sera sur cette histoire, plus vite on en viendra à bout. Je veux savoir qui est ce salopard et ce qu'il lui a fait exactement.

— Je te remercie pour ce que tu viens de dire, Valmi, précise Tom, visiblement ému.

— Nicolas.

— Je te remercie, Nicolas.  Tu as compris que le commissaire ne nous aime pas - ne m' aime pas - à cause de mon homosexualité. Du coup, il utilise chaque occasion pour me faire chier moi et mon entourage.

— Pas de soucis. J'ai appris depuis un moment à assumer mes actes et mes décisions. En ce qui concerne ta mutation à Brest, je te l'ai dit dehors, je m'en occupe.

— C'est quoi cette histoire de mutation ? demande Anne.

— Notre commissaire a appelé Tom pour lui signifier sa mutation, expliqué-je.

— Et tu as pensé que cet homme- là était au courant, dit-elle en me montrant. D'où ta colère toute à l'heure. Tout s'explique. Est-ce que la présence d'une femme poserait un souci à quelqu'un ? Je promets de rentrer dans la cour moteur coupé !

— Accepté pour moi. Nicolas aussi. Et avec mes excuses pour mon accueil un peu hard. Il est généralement réservé à Peter ! ricane Matt.

—  Je confirme, dis-je.

Nous rigolons tous. Voilà une sacrée équipe.
Anne me fait un signe de tête en montrant la porte. Lilou est devant celle-ci. Tom s'approche lentement d'elle, lui montre Nicolas et Anne.

— Ils sont gentils eux aussi. Tu veux bien leur faire un sourire ?

Elle regarde, ou plutôt dévisage Anne et Nicolas. Elle aperçoit Peter et lui sourit franchement. Puis, elle avance d' un pas hésitant vers Matt qui s'accroupit pour la rassurer. Elle se blottit dans ses bras, puis se tourne vers Anne et Nicolas et leur fait un sourire.
Anne est toute émue, et Nicolas toussote.

— On se met au boulot ou on attend demain ? demandé-je.

— Je ne veux pas faire mon chiant mais vous ne vouliez pas nous poser des questions sur la bagnole ? raille Matt, la petite toujours dans ses bras. Elle semble bien, apaisée, regardant de droite à gauche, comme si elle suivait toute la conversation, ses grands yeux verts brillent. Subitement, elle se tortille pour descendre de ses bras. Il la fait descendre, elle traverse la pièce, va dans la salle, revient et montre de son doigt la pièce. Tom la regarde, rigole et sort de la cuisine. Trente secondes après, on entend la télé.

— Je rêve ou elle vous a demandé de mettre la télé ? interroge Anne.

— Elle ne parle pas mais elle sait se faire comprendre !

Nous nous rendons compte que nous avons tous un sourire sur le visage.

— Bon, moi je vais fumer une clope, j'en ai bien besoin, dit Nicolas en se dirigeant vers l'extérieur.

— Je t'accompagne, lance Matt.

(Nicolas)

— Pfff ! Dis donc c'est chaud chez vous. Je suis aussi fatigué que si j'avais fait deux heures de sport intensif. J'ai eu l'impression de faire le grand-huit au niveau émotionnel ! m' exclamé-je.

— Ouais ! Bienvenue dans notre monde ! Elle nous occupe pas mal, c'est vrai !

— Ce qui m'impressionne, c'est sa façon de vous regarder tous les deux. Elle vous fait entièrement confiance !

— On se bat tous les jours pour la mériter ! A tous les instants !

— Elle le mérite, non ?

— J'aimerais être sûr qu'elle n'est plus en danger, que personne ne peut la ramener dans cet enfer.

— On fait notre maximum pour en être sûr !

— Tom a besoin de s'impliquer sinon il va craquer. Il se donne à fond... mais son job ce n'est pas ça. C'est vrai pour la mutation tu peux faire quelque chose ? demande Matt, à la limite des larmes.

— Matt. Il n'ira ni à Brest ni ailleurs. Je ne fais jamais de promesses en l'air.

— Je n'y arriverai pas sans lui... C'est..

— Il n'ira nulle part. Crois-moi ! insisté-je.

Peter arrive à coté de nous, il sent cette angoisse chez Matt, lui met la main sur l'épaule et lui ébouriffe les cheveux.

— Mec, il a besoin du Matt fort.

— Ouais, je sais, dit-il en rentrant dans la maison.

— Tu comptes faire comment ? me questionne Peter.

— J'ai mes petits secrets. Tu as les tiens, toi aussi !

— Je n'ai pas de secrets, me dit-il d'une voix sèche.

— Si, comme l'argent liquide qui a disparu par exemple ? lui dis-je.

— Hein ?

— T'inquiète, moi aussi je pense qu'il est mieux entre leurs mains, au moins il servira à Lilou !

— Quand as-tu compris ? me demande-t-il et son regard est inquiet.

— Tu mens mal Peter, mais t'es un mec génial. Ça doit être cool d'être ton ami !

— Si on bosse ensemble, tu t'en rendras sûrement compte !

— Sauf si tu fais de la peine à Anne ! fais-je discrètement remarquer.

Nous rentrons rejoindre les autres et nous passons deux heures à faire un portrait robot de la voiture afin de limiter le temps de recherche.
Demain nous aurons récupéré toutes les vidéos des caméras de surveillance. Nous aurons plus de chance si nous savons déjà quoi chercher. Nous décidons de laisser ce travail à Nicolas, fatiguant mais trop important pour le laisser à un Mariani.

Anne, Laval et moi allons écumer les sites de disparition, tenter de découvrir des identités.

Vers 19 h, Laval, Nicolas et Anne s'en vont. Celle-ci poussant sa moto afin de la démarrer le plus loin possible.

—Je dois vous parler tous les deux. Nicolas sait pour l'argent trouvé par Laval.

— Quoi ? On le connait à peine, pourquoi tu lui as dit ?

— Il avait eu un doute déjà l'autre jour, et après la soirée chez moi, il m'a demandé si on pouvait avoir un tête à tête. Il m'en a parlé tout à l'heure. Il ne sait pas grand chose, je pense. Je ne suis pas inquiet.

— Il a l'air d'être un type bien, Tom, dit Matt.

— Je le crois aussi. C'est un ami d'Anne, non ? Ils ont l'air complices.

— Ils se connaissent depuis pas mal de temps en effet.

— Et tu en es où avec la belle Anne ?

— Nulle part, grogné-je. Je vais rentrer chez moi, je suis fatigué.

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