- Non mais je rêve ! Tu pensais quand même pas me mettre dans ton lit aussi vite !
- Non, bien sur voyons...
On voyait très bien qu'il mentait.
- Ouais ouais c'est ça ! Bon, on mange quoi ?
- Hum... Asseyez vous déjà, Darling.
- Très bien.
Michel disparut quelques minutes puis revint, un plat dans les mains. Il avait ramené un plat, ou plutôt un plateau, de spaghettis.
- Tu t'es cru dans la belle et le clochard ? questionna malicieusement Ginette.
- Cela ne te convient pas ? Ah vous les femmes, jamais satisfaites...
- C'était pas du tout sexiste ça ! Les hommes sont aussi compliqués que les femmes ! L'humain en général est compliqué, pas seulement les femmes !
- Je n'ai pas dit ça ! Enfin si mais... je ne le pense pas, Ginette ! Pour qui me prends-tu ?!
- À ton avis ? Pourquoi crois tu que j'ai toujours refusé tes avances jusqu'ici ? Tu n'est qu'un beau gosse macho et sans cervelle !
Michel, gardant avec difficulté son sang froid devant de telles accusations, décida de calmer l'ambiance en s'excusant. S'il ratait cette soirée, il n'aurait pas de deuxième chance. Cela le ferait déprimer, a tous les coups...
- Écoute Ginette, désolé je n'aurai pas dû, je regrette. Tu me pardonnes ? Allez, les Spaghettis vont refroidir...
- Hum... ce sont des Spaghettis maison ?
- Évidemment ! Ça m'a pris l'après midi entier !
- Y a intérêt !
Les deux tourtereaux ( car il s'avère qu'ils ne trompent personne ) s'installèrent à table, autour du plat fumant et fait maison. Miam ( 🙄 avec ce genre de participation au rp, on est pas loin de trucider sa partenaire ). Un vent frais du soir se faisait sentir et Ginette, qui n'avait que sa robe, frissonna.
- Tu as froid ? ( BAH NON ENFIN MICHEL ! C'EST JUSTE QUE ÇA L'AMUSE DE FRISSONNER, UN PEU DE LOGIQUE ! 🙄 ) demanda Michel, tu veux ma veste ? ( cliché te voilà ! )
- Non, ça va. J'en ai une dans la voiture. J'y vais. Tu me passes les clés steuplaît ?
- Bien sûr darling fit Michel avec un sourire enjôleur. Il fouilla dans sa poche et en ressortit les clés. Il les tendit à Ginette. Elle approcha sa main. Et au dernier moment, Michel recula la sienne et éclata d'un rire franc ( vous avez évidemment noté la succession de plusieurs phrases courtes afin d'accentuer le côté dramatique, bien sûr).
- Non mais tu croyais quoi ? Elle m'a coûté une fortune cette voiture ! Je vais te le chercher ton gilet ! Tu l'as mis où mis où exactement ?
- Alala ( 1X )Michel tu t'enfonces. Non mais tu te prends pour qui ?! Je veux tes clés et je les aurais Jean Michel ! ( alors, pour info, son nom, c'est Michel, Jean... c'est ton voisin... le pervers... tu te souviens Ginette ? )
Ginette saisit les clés d'un geste vif, puis elle se dirigea vers la voiture.
- Ne t'inquiètes pas je ne ferai pas de mal à ta vieille ferraille.
- Ma quoi ?
- Vieille ferraille.
Michel hoqueta, indigné.
- Non mais tu plaisantes j'espère ? C'est une Audi TT ! ( Warning : dans ce cadre, "TT" n'est pas un smiley, ce sont les lettres... au cas où)
- Oh une Audi TT ? s'exclama Ginette avec ironie. Excuse mon imprudence ! Moi ? Approcher cette beauté ? Quelle horreur ! Alala ( 2X )mon bon Michel !! Je préfère que ce soit toi qui aille chercher la veste, comme ça ta beauté ne sera pas altérée !
- Très drôle...
- Mais y a rien de drôle ! Mon pull est dans le renfoncement de la portière passager, déclara la jeune femme avec un sourire éclatant et le ton soudain sérieux.
Michel haussa un sourcil sceptique. Elle lui donna les clés ( la déception... ).
- Tu attends quoi ? Je vais attraper froid.
- Très bien. J'y vais.
Michel se dirigea vers la voiture. Il ouvrit la portière avant droite, le pull était bien là. Il s'en saisit et revint vers Ginette. Il allait lui donner lorsqu'un paquet tomba de la poche du vêtement ( MOUHAHAHAHAH ). Il se pencha pour le ramasser. Une fois qu'il l'eut en main, en remarquant le fou-rire de Ginette, il regarda mieux. Le paquet en question était de la marque Tampax ( vade retro satanas ). Michel resta silencieux un moment ( c'est ce que je disais... ), le paquet toujours dans les mains. Le fou rire de son invitée redoubla. Michel ouvrit la bouche prêt à dire quelque chose, puis la referma. Ginette crut le voir rougir mais ce n'était probablement qu'une illusion de son esprit... Michel articula ( difficilement, on vous le cache pas ) enfin quelques mots.
- Tiens, je crois que c'est à toi, fit il en tendant le paquet vers Ginette.
- Mais c'est qu'en plus il est perspicace !
Elle prit la veste et le paquet des mains de Michel et calma son rire.
- Tu aurais dû voir ta tête haha ! S'exclama-t-elle en enfilant le vêtement et en rangeant la boite. Bon. Tu vas rester muet toute la soirée où tu vas surmonter ta gêne ?
- Je ne suis pas gêné. Juste surpris. Cela dit, ça expliquerai ton comportement exécrable.
- Alors c'est ça ? On a pas le droit d'être de mauvaise humeur sans avoir nos règles nous les femmes ?
- Si, si bien sûr ! s'empressa de répondre Michel. Bon, tu as faim ou on mange pas ?
- Perso, les deux me vont.
- Alors mangeons quand même le dessert !
- D'accord. Qu'est ce que c'est ?
- Charlotte aux fraises, dit Michel avec un beau sourire, faite maison.
- Cool ! Et quand on aura finit t'as prévu autre chose ?
- Si tu ne joues pas la comédie, alors oui.
- Je suppose que tu ne compte pas me révéler tes projets pour la suite de la soirée ?
- Tu supposes bien, confima-t-il avec son sourire en coin. Puis il sembla se perdre dans ses pensées. Ginette dût hurler pour le ramener à la réalité.
- MICHEL ! MICHEL ! Houhou, réveille toi, la charlotte va pas venir toute seule ! ( elle est quand même prétentieuse... c'est fou ça ! )
- Hein ? Ah oui... je vais la chercher. Tu veux un café avec ?
- Yep, fit Ginette ( EH ÇA RIME ! Presque... ) contente d'avoir un esclave, même temporaire. Avec des spéculos s'il te plaît ❤️ ( c'est pas moi c'était dans le cahier ).
- Mais quelle princesse ! Je cours vous chercher ça votre altesse !
Et Michel pénétra dans la maison. Ginette réprima un sourire quand il revint, un vrai plateau de princesse dans les mains. Il y avait pleins de gourmandises, chocolats, petit bonbons en cœur... Quand Michel posa le plateau sur la table, Ginette en avait déjà mangé cinq.
- Tu me prends pour un caniche en me bourrant de gâteaux pour chien de luxe, c'est ça ?
- Ça a l'air de te plaire.
- J'ai pas eu mes pâtes !
- Tu n'en voulais pas.
- J'ai pas dit ça. J'ai dit n'importe !
- Donc ça t'es égal. Donc tu n'as pas à te plaindre.
- Tu joues sur les mots, s'indigna Ginette, avec une moue enfantine et boudeuse.
- Arrête de faire la tête, je te promet que la suite va te plaire, fit Michel d'un ton cajoleur.
- La suite... songea Ginette en imaginant toutes les possibilités. Je suis plus inquiète que curieuse ce coup-ci.
Michel rit, elle ne lui faisait vraiment pas confiance.
- Ne t'inquiètes pas, je n'ai rien prévu de dangereux, du moins je crois.
- Ce ne me rassure pas, surtout venant de toi !
C'est le moment que choisit le lama de M.Fauvert pour montrer sa petite tête laineuse par dessus les buissons.
- Encore toi !
Ni une ni deux, Michel se leva et tenta ridiculement de faire peur au lama, qui n'eu aucune réaction.
- Ça ne sert à rien ! Rentrons à l'intérieur.
Ginette entraîna Michel dans la maisonnette et la porte se referma sur eux.
Une fois les deux tourtereaux à l'intérieur, Ginette commença une inspection des lieux. C'était la première fois qu'elle venait chez Michel, et elle ne fut pas déçue. La maison était élégamment et luxueusement décorée. La pièce était chaleureuse et les murs aux ton pâles donnaient à l'ensemble une modernité sympa.
- C'est toi qui as décoré ? C'est la que tu habites où c'est une maison secondaire ?
Michel eut un sourire avant de répondre.
- Hé bien oui, j'ai tout décoré, dit-il fièrement. D'une personne possédant une Audi TT, tu peux être sûre qu'il s'agit d'une maison secondaire. La plus belle.
- M. Prétentieux est de retour on dirait.
Michel haussa un sourcil.
- M. Prétentieux est une facette importante de moi, alors tu vas devoir t'y faire, CHÉRIE.
- Je peux m'en aller tout de suite aussi, si tu n'es pas capable de faire fermer sa petite gueule de beau gosse à ton M.Pretentieux...
- Hum... ok. Pour toi, je vais faire un petit effort , fit Michel avec un sourire suspect.
- Très bien. On se fait un petit film ? demanda Ginette, satisfaite.
- Pourquoi pas, répondit Michel, son cerveau déjà à la recherche d'idées pour embêter et distraire Ginette.
- Je te laisse choisir, affirma-t-elle tandis que tous deux se dirigeaient vers une pièce adjacente.
- C'est partie pour Alien alors, lança-t-il avec un faux sourire. En réalité il allait avoir peur mais si sa proposition séduisait Ginette, ça en valait la peine. Ça va, ça ne te feras pas peur ? demanda-a-t-il à cette dernière avec bonne humeur.
Ginette ricana.
- Tu rigoles ?! Même Mickey Maouse est plus effrayant ! Mais ça me tente bien let's !
Michel déglutit et alla installer le disque dans le lecteur. Mais dans quoi se fourrait-il ?
- Voilà ! s'exclama-t-il en prenant place sur le canapé confortable. Mais je t'en prie assieds toi !
Elle prit place sur le canapé couleur chocolat, se tenant le plus loin possible de Michel. La pièce était spacieuse et un tapis beige, moelleux et doux recouvrait le sol. Une table basse en chêne trônait entre la télévision à écran plat et le canapé, dessous se trouvaient deux gros poufs oranges pâles. Le mur derrière eux étaient recouvert d'étagères remplies de cd et une petite commode à côté de l'écran contenait une bonne centaine de DVD soigneusement classés.
Michel alluma la télé, un peu beaucoup déçu que Ginette se soit mis à l'autre bout du canapé. Tant pis, certaines de ses idées seraient juste éliminées.
- Tu peux te rapprocher hein, je vais pas te manger.
- Ce n'est pas parce que j'ai accepté ce rendez vous Michel, que je souhaite la même chose que toi, et tu ne me fais pas peur.
- La même chose que moi ? Je veux juste que tu regardes ce film avec moi, et pas à l'autre bout de la maison.
Ginette leva un sourcil, elle ne le croyait pas le moins du monde. Cependant, crispée tout de même, elle s'éloignait du bord du canapé, un peu.
- Wow. UN MILLIMÈTRE DE DÉPLACEMENT. Ta gentillesse n'a pas de limite, arrête toi ça me suffit, sinon tu vas finir par t'asseoir sur moi ! Ironisa Michel, blessé par le malaise de Ginette.
- Vraiment tordant ! Alors on le regarde ce film ?! Bougonna Ginette.
Michel décida de rester silencieux pour apaiser sa colère, qui d'ailleurs fut vite remplacée par la peur au moment où il lança Alien. Il fixait la table basse lors des moments glauques.
À suivre...
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