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Maël retourna la jaquette d'un DVD avant de s'emparer d'un autre qui lui faisait moins envie. Après tout, c'était Lucie qui avait émis l'idée d'un film après le repas ; mais inutile de préciser qu'à cette proposition, il s'était senti pousser des ailes et avait sorti tous les DVD qui était en sa possession. Il y en avait pour tous les goûts, sa mère aimait alimenter sa collection de films primés aux festivals. Elle se plaisait à dire que l'éducation cinématographique était tout aussi importante que l'apprentissage livresque, indispensable! Mais franchement, le 7ème art il s'en fichait pas mal. Ce n'était que du divertissement pour lui, beaucoup de gesticulations pour pas grand chose.

-Tu préfères la romance alors?
-Je suis si transparente que ça?
-Pas vraiment nan, juste une intuition.

Et il lui tendit la jaquette d'une comédie romantique. Elle la saisit pour lire le synopsis avec attention et Maël ne put s'empêcher de sourire.

-Qu'est-ce qu'il y a de si drôle?
-Pourquoi tu fais jamais comme tout le monde? Demanda-t-il, curieux.

Lucie fronça les sourcils d'incompréhension.

-J'veux dire, t'as même pas regardé la couverture. Normalement c'est la première chose qu'on voit.
-Le plus important, c'est le synopsis. L'affiche peut être attirante mais parfois trompeuse !
-On peut en dire autant du synopsis.
-C'est vrai, concéda-t-elle. Mais cela donne un aperçu de l'histoire.

Maël haussa les épaules et désignant le DVD, il dit :

-Et du coup, tu veux le voir?
-Oui, pourquoi pas. Il m'a l'air pas trop mal.

Le blond fronça le nez à la vue du titre: « Dernier regard », ça sentait la guimauve à plein nez. Depuis la fois où Rebecca lui avait fini son pack de mouchoirs et que Loïc l'avait prit pour son doudou, il passait son tour. Mais cette fois, c'était différent il était prêt à se farcir cette romance rien que pour observer les réactions de Lucie. Ce serait elle son film de la soirée. Et peut-être qu'elle se laisserait tenter par son épaule... Tout du moins, c'était ce qu'il avait prévu avant que la sonnette de l'appartement ne retentisse. Lucie se redressa et ils se dévisagèrent.

-Qui est-ce?
-J'suis pas médium Lucie! J'en sais rien!

Il se leva, croisant les doigts pour que ce ne soit pas ce maudit musicien. Lucie et lui venaient à peine de rétablir le lien, un petit bout de sérénité ; il manquait plus qu'il vienne tout gâcher. Mais ce n'était que le facteur.

-Oui..?
-Bonjour, c'est pour Lucie Harnel.

Harnel? Maël se souvint soudainement qu'en effet, c 'était bien le nom de famille de sa colocataire. Il aquiesca et la héla aussitôt. À la vue du facteur, elle haussa un sourcil. Ce dernier lui tendit une lettre et réclama une signature.

-Qu'est-ce que c'est? Demanda Maël, curieux.
-Une missive.

Il sourit à nouveau. Lucie et son vocabulaire, c'était quelque chose! Encore un peu et elle se mettrait à lui parler en ancien français .

-J'ai des yeux, merci! Mais elle vient de qui cette lettre? Précisa-t-il.
-Ma maison d'édition. Ça concerne la réception de Vendredi, tu sais je t'en avais déjà parlé.
-Ouai, j'm'en souviens vaguement ..

Elle parcourut rapidement le contenu.

-Apparement ils m'auraient envoyé une invitation officielle, dit Lucie. C'est bizarre, je n'ai rien reçu... Ils veulent que je confirme ma présence.

L'adolescent se tut, préférant garder le silence à ce sujet... C'est qu'il n'aurait pas dû l'ouvrir sa lettre ! Mais le manque de Lucie et la frustration de ne pas savoir où elle trouvait avaient pris le pas sur la raison. Il se réprimanda mentalement car depuis l'arrivée de cette fille dans sa vie, son impatience lui jouait constamment des tours. Auparavant, c'était si simple avec les femmes, sa mère l'adorait, sa marraine le chouchoutait et les filles le désiraient. Mais, elle...
À présent, il se trouvait dans l'obligation de lui dire la vérité. Quitte à la décevoir.

-Hum... Lucie. Faut que j'te dise..

La jeune femme l'interrompit et dit avec douceur :

-Maël, je comprendrais que tu ne veuilles pas venir. Avec les récents événements, ça peut paraître inconvenant de ma part de te demander de m'accompagner.
-Mais c'est pas de ça que je...
-Je t'assure, je ne t'en voudrai pas.

Le regard bienveillant de sa colocataire faillit avoir raison de sa volonté. Mais il lui avait assuré être une personne sincère, il devait honorer sa parole.

-Et si je te disais que c'est moi qui ai ouvert ton invitation... Tu m'en voudrais...?

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