New York, Monde Marvel

Peter était de retour chez lui, assis sur son lit. Il repensait aux événements de la journée. Max et Maëva lui avaient assuré qu'il ne risquait pas grand-chose, et qu'ils avaient de toute façon pris des mesures au cas où. Ils lui avaient également donné rendez-vous le lendemain pour partir à la recherche de Genesect.

Peter : J'avais voulu rester l'araignée sympa du quartier, mais au final je vais me retrouver dans une bataille qui dépasse tout ce qu'on a connu....

Tante May ouvrit alors brusquement la porte de la chambre, et au grand étonnement de Peter, elle était suivie d'Ethel.

Peter : May ? Et Ethel ?!

May : Ah Peter te voilà ! Ethel m'avait dit que Stark te réquisitionnait pour la journée, mais elle avait l'air tellement déçue de ne pas te voir que je lui ai proposé de dormir ici !

Ethel affichait un grand sourire, alors que ses joues prenaient une légère teinte rouge. Celles de Peter, en revanche, étaient écarlates.

Ethel : J'espère que ça ne te dérange pas ?

Peter : Oh non pas du tout !!! Toi, me déranger ? Jamais de la vie vraiment. Je te l'assure.

Ethel ne put s'empêcher de pouffer légèrement. Du Peter tout craché, ça lui avait manqué. À ce moment, May demanda à Peter de le suivre pendant qu'Ethel s'installait. Elle se pencha vers lui pour parler à voix basse.

May : Ça concernait Spider-Man ce que Stark voulait ?

Tante May savait que Peter était Spider-Man depuis peu après le combat contre le Vautour, et tenait à être au courant des agissements de Peter dans sa double vie.

Peter : On peut dire ça. Je crois que ce qui va se jouer là est beaucoup plus gros May, mais même moi je suis pas encore sûr de saisir...

May lui tapota alors l'épaule en signe de soutien.

May : Hésite pas à venir m'en parler d'accord ? Et profite de ta soirée de lycéen, c'est ce que tu es aussi.

Peter hocha la tête, tout en réalisant quelque chose. Max et Maëva avaient vraisemblablement presque son âge. Mais ils étaient là, dans un monde qui n'était pas le leur, et semblaient habitués à ça. Avaient ils une vie normale quelque part ?

May : Au fait, j'ai dit à Ethel de s'installer dans ta chambre, demain je me lève tôt et je ne veux pas la réveiller si elle dort sur le canapé !

May quitta alors la pièce avec un sourire moqueur alors que le visage de Peter atteignait des degrés de rouge encore inconnus.

Prison Fédérale, Localisation secrète

Adrian Toomes, alias le Vautour, ruminait dans sa cellule. Il avait refusé l'offre alléchante du Scorpion de se venger de Spider-Man, mais il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer ce qu'il serait arrivé s'il avait accepté. Après tout ce gamin avait détruit son business, et par conséquent ruiné sa famille. Et dire qu'il prétendait aimer sa fille... Pathétique. Alors que le Vautour continuait de marmonner, une violente rafale de vent se fit entendre. Des gardes apparurent alors dans le couloir.

Garde : Évacuation d'urgence ! Sortez de vos cellules, et en rang ! Une tornade se dirige vers nous, et elle est énorme !

Adrian se mit alors en rang avec les autres détenus, et ils furent conduits à l'extérieur ou des fourgons blindés les attendaient. Au loin, une immense tornade approchait. Il allait être embarqué dans l'un d'entre eux, des lianes pourpres sortirent alors du sol et attrapèrent les gardes qui l'encerclaient. Alors qu'il cherchait à comprendre ce qu'il se passait, il vit d'autres gardes se faire balayer par de puissantes rafales de vent qui semblaient provenir du toit de la prison. Adrian parvenait alors à apercevoir une silhouette, qui sauta du toit et atterrit devant lui, avant de l'assommer avec un bâton.

Appartement des Parker

Dans la chambre de Peter, Ethel et lui regardaient Star Wars. C'était probablement la trentième fois qu'ils le regardaient, mais ils s'en fichent. Ce film fait partie d'un important lien qui les unit, une amitié solide.

Ou peut-être que c'était plus ? Ethel ne saurait dire quand elle est tombée amoureuse de Peter. Sûrement dès le début. Le voir s'enticher de Liz avait été un véritable calvaire, et elle avait failli se réjouir de la tragédie qui avait frappé la famille de celle-ci, conduisant à son départ du lycée.

Mais avec cet amour venait une colère. Certes elle profitait enfin d'un moment avec Peter, mais Ethel savait que son ami lui cachait quelque chose, et un quelque chose qui semblait massif. Et elle était déterminée à le découvrir.

Ethel : Au fait, tu nous a jamais expliqué en quoi consistait ton stage avec Stark ! Tu pourrais nous renseigner au lieu de garder tout ce qu'il t'apprend pour toi !

Le léger sursaut qui traversa Peter à ce moment ne lui échappa pas. Elle avait visiblement touché dans le mille. Il se tourna vers elle, une lueur de stress dans les yeux.

Peter : Oh tu sais, c'est surtout de l'assistanat... Après il arrive que Mr Stark m'appelle pour participer à certaines... Opérations...

Ethel : Mais tu dois quand même voir des choses ! T'as rencontré des Avengers ?

L'accélération de la respiration de Peter, les gouttes de sueur qui commençaient à perler sur sa nuque, elle ne ratait rien. Mais si cela concernait les Avengers, elle n'avait pas encore d'explication concrète dans son esprit.

Peter : Je... Euh... Oui ! Vision ! L'androïde crée par Mr Stark ! C'est un Avenger !

Peter hochait la tête frénétiquement, comme pour s'auto persuader qu'il s'était sorti de ce mauvais pas. Ethel n'en avait cependant pas fini avec lui. Elle se rapprocha de lui, son visage en face du sien. Peter avait ses yeux brillants de malice en face des siens, il sentait presque son souffle.

Ethel : Et... tu crois que tu pourrais me montrer tout ça ? On irait juste tous les deux...

Elle lui toucha délicatement le bras, et Peter rougit instantanément. Il ne pouvait détacher son regard du sien. Son visage s'approchait, mais Peter se leva d'un coup.

Peter : J'ai soif d'un coup !!!! Je vais... oui je vais chercher de l'eau, tu en veux ?

Ethel fut prise de court par cette fuite manifeste. Elle hocha la tête, déçue, en observant Peter sortir de la chambre.

Ethel : Il ne m'aime pas ou il est juste encore plus aveugle que moi ?

QG des Avengers

Tony avait donné une chambre à Max et Maëva après que ceux-ci aient installé une grande quantité de matériel dans le QG. Il n'avait pu s'empêcher de l'examiner, et avait été estomaqué devant les technologies qu'ils avaient sous la main. Certes, il se doutait que certains mondes devaient être avancés, mais tout de même. Il s'était ensuite assis devant un film, mais il était plus absorbé par ses pensées que par la télévision.

Tony : J'espère que ce Maudicko sera vite mis hors d'état de nuire... Mais ces deux gosses... Quel est leur monde bordel ?

Le film qu'il regardait fut alors interrompu, et un flash spécial se lança. Tony y prêta une attention particulière.

TV : Bonsoir à toutes et à tous. Il y a une heure, une attaque a pris pour cible un prison fédérale dont la localisation était supposée secrète. L'auteur est inconnu, mais un détenu au niveau de dangerosité très élevée est actuellement porté disparu. Il s'agit d'Adrian Toomes, alias le Vautour, condamné pour recel d'objets extraterrestres, braquage de sites fédéraux, meurtre, intimidation et possession d'artefacts illégaux...

Tony bondit de son canapé. L'évasion du Vautour maintenant, ce n'était pas une coïncidence. Il se rendit dans la chambre de Max et Maëva, dont il ouvrit la porte à la volée.

Tony : Eh les aliens, on a un...

Il s'interrompit en voyant qu'ils étaient l'un sur l'autre, les cheveux ébouriffés, et qu'ils étaient visiblement en train de s'embrasser lorsqu'il est entré.

Tony : On va dire que je n'ai rien vu. Je vais sortir, et vous allez me rejoindre dans le labo...

Nos deux héros hochèrent la tête, mortifiés, tandis que Tony sortait. Ils le retrouvèrent dans le laboratoire quelques minutes après.

Tony : J'espère que je ne vous ai pas interrompu surtout...

Tony les regardait alors avec un petit rictus en coin alors que Max et Maëva étaient rouges comme des écrevisses.

Max : Bref, quel est le problème ?

Tony leur expose alors l'histoire entre Peter et le Vautour, ainsi que la récente évasion de celui-ci.

Max : Je ne suis même plus étonné... Les perfides avaient déjà fait quelque chose de similaire avec Voldemort...

Tony fit alors les gros yeux.

Tony : Pardon, vous avez dit Voldemort ?! Comme dans Harry Potter ?!

Max : Ouais, Harry est un Elu. Et les Perfides avaient pris possession de Voldemort à l'époque...

Tony : Attendez une seconde, vous êtes en train de me dire que les sorciers existent dans un autre monde, et qu'ils sont des Elus comme vous ? Ils pourraient venir nous aider non ?!

Max eut l'air pensif, mais Maëva secoua la tête.

Maëva : Hors de question. Ils ont leurs mondes à protéger. Même avec le bouclier, s'ils sortent ils prennent des risques inutiles.

Tony : Et vous alors ? Vous n'en avez pas un de monde ?

Max et Maëva baissent alors la tête. Tony voit leur regard se briser.

Tony : Vous n'êtes que des gamins... Qu'est ce que vous avez du traverser bordel... C'est pas à vous de s'occuper de ces choses là...

Maëva : Non ça ne devrait pas. Mais c'est tombé sur Max, et j'ai décidé de le suivre. Et je ne le regrette pas une seconde.

Maëva regarda alors Tony dans les yeux, avec une lueur déterminée dans ses prunelles. Celui-ci soupira alors, et décida de se reconcentrer sur le sujet du Vautour.

Tony : Donc, avec Voldemort ça c'était passé comment ?

Max : Elles l'avaient envoûté pour prendre possession de son armée... Mais le Vautour n'a pas d'armée, et ce ne sont pas les Lieutenantes cette fois...

Tony : Ça veut dire quoi au juste ?

Maëva : Ça veut dire que Maudicko ne veut pas utiliser le Vautour comme arme, mais comme appât. Un appât qui ne doit avoir aucune chance d'être ignoré par sa cible...

Planque de Maudicko

Adrian était ligoté à un mur avec des lianes Perfides, tandis que Maudicko attendait son réveil. Impatient, il finit par lui envoyer un violent courant d'air dans le visage.

Adrian : AAAAH ! Mais qu'est ce qu'il se passe bordel ?

Maudicko ricana, avant de stopper son courant d'air. Il vint se poster devant l'ex-Vautour.

Maudicko : Bien le bonsoir Monsieur Toomes. Je suis Maudicko, Second des Perfides d'Élite.

Adrian observa les lianes qui le retenaient, et pensa immédiatement qu'il était face à un extraterrestre.

Adrian : Écoutez espèce d'alien, si vous cherchez votre matos, c'est plus moi qui l'ai. Stark et Damage Control ont tout saisi après ma capture.

Maudicko soupira. Ces humains étaient vraiment stupides. Heureusement, l'humanité serait bientôt éradiquée de tous les mondes, ces êtres inférieurs ne méritaient pas de continuer à exister....

Maudicko : Je ne suis pas un alien, mais un Yo-Kai. Et ce qui m'intéresse, c'est celui qui t'a arrêté...

Un rictus apparut sur le visage d'Adrian.

Adrian : Ah Spider-Man... Ce gamin a réussi à en finir avec mon business. Je l'ai trop sous estimé...

Maudicko : Eh bien je veux quelque chose qu'il possède. Alors dans ma grande mansuétude, je vais te permettre de prendre ta revanche sur lui.

Adrian éclata alors de rire, comme si l'idée qu'il venait d'entendre était la plus saugrenue de toutes celles qu'il avait jamais entendues.

Adrian : Et puis quoi encore ?! Le pays entier doit être à ma recherche, et je n'ai plus aucun équipement !

Maudicko ricana une nouvelle fois puis appuie sur une télécommande. Les lumières s'allument alors révélant deux grandes ailes mécaniques, dans lesquelles une substance pourpre semble circuler.

Maudicko : Évidemment que j'ai prévu l'équipement... Il est même renforcé avec un peu de mon pouvoir...

Alors que Maudicko rétractait les lianes, Adrian s'approcha des ailes. Il les toucha, avant de les accrocher à son dos, et d'enfiler la veste en cuir et le casque situés à côté.

Vautour : Il est temps de détruire Peter Parker une bonne fois pour toutes.

Appartement des Parker

Peter faisait des tours dans le salon, son esprit s'échauffant.

Peter : Et si elle savait que j'étais Spider-Man ? Ou alors elle sait que je l'aime ? Ou alors elle est au courant pour les Élus ?

Il repensa à la manière dont Ethel avait flirté avec lui, et rougit intensément. Il secoua ensuite la tête.

Peter : Non, aucune chance qu'elle m'aime. Elle me taquinait juste... Oui voilà...

Le téléphone de Peter sonna, il l'attrapa et vit que Monsieur Stark l'avait appelé quatre fois. Mais là c'était un numéro inconnu. Intrigué, il prit l'appel, ignorant qu'une paire d'yeux l'observait désormais depuis sa chambre. Il porta le téléphone à son oreille, et une voix qu'il connaissait plus que bien se fit entendre.

Adrian : Bonsoir Peter.

Ses yeux devinrent ronds d'étonnement, avant qu'il ne prenne une expression grave qui n'échappa pas à Ethel.

Peter : Vous. Je croyais que...

Adrian : J'étais en prison ? Vois-tu, il semble que tu aies interféré dans le business de quelqu'un d'autre. Et je te l'ai dit, les gens n'aiment pas que l'on interfère dans leur business.

Peter : Et je ne regrette absolument rien. Je compte même continuer.

Adrian : Ah oui ? Aucun regret ? Ma fille comptait donc si peu pour toi ?

Peter : C'est moi qui devrait vous demander si Liz comptait pour vous ! C'est vous qui lui avez menti ! Vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous même !

Adrian : C'est ça, essaye d'alléger ta conscience. En tout cas, sache que tes actions ont des conséquences. Cette fois, j'espère que la leçon passera.

La communication fut coupée, et alors que Peter appelait Monsieur Stark, Ethel se replia dans la chambre, tentant d'analyser ce qu'elle avait entendu.

Ethel : Qu'est ce que cette pétasse de Liz pouvait faire la dedans ? Et pourquoi Peter semblait effrayé ?

Elle voulait creuser. Et elle connaissait quelqu'un qui serait ravie de l'aider. Elle s'empressa alors d'envoyer des messages à MJ. Alors qu'elle envoyait le dernier, Peter entra dans la chambre. Elle le fixa en rougissant.

Ethel : Bah alors, où est l'eau ?

Peter observa ses mains vides et regarda Ethel avec un air de chien battu.

Peter : J'ai eu un coup de fil et... j'ai oublié.

Face à cette réponse, tellement Peter, Ethel ne put s'empêcher de pouffer.

Ethel : Peter... Ne change jamais...

Peter la regarda alors en rougissant et murmura qu'ils devraient aller se coucher. Ethel acquiesça, et ils se mirent tous les deux au lit, l'une gênée et intriguée, l'autre intrigué et déterminé.

Le lendemain matin.

Ethel et Peter s'étaient réveillés et se préparaient pour aller au lycée. Peter allait également tenter de se retrouver seul pour appeler Mr Stark, et devait de toute façon retrouver Max et Maëva pour tenter de localiser Genesect. Ethel quant à elle, devait retrouver MJ.

Ethel : Je pars devant ! MJ me demande, je vais la retrouver ! On se voit au lycée !

Ethel embrassa Peter sur la joue avant de partir, tandis que celui-ci rougissait une nouvelle fois, incapable de parler. Ethel sortit ensuite dans le hall de l'immeuble et eut la surprise d'y croiser Tony Stark en personne, accompagné de deux adolescents. Ces deux-là semblaient à la fois légèrement plus jeunes, mais également plus matures, comme s'ils avaient dû grandir trop vite.

Ethel : Monsieur Stark ?!

Tony et les deux adolescents se tournèrent vers elle.

Tony : On se connaît ?

Ethel : Oh non non, je suis Ethel Leckwith, une amie de Peter. C'est lui que vous venez voir je suppose ?

Tony hocha la tête. Il l'observa ensuite d'un drôle d'air.

Tony : Attends tu sors de chez le petit ? Tu as dormi ici ?

Ethel n'eut pas besoin de répondre, son visage d'écrevisse parlant pour elle. Elle vit les deux ados se regarder en souriant. Tony esquissa un rictus.

Tony : Il m'en cache des choses dis donc. Enfin, nous serons peut-être amenés à nous revoir. A bientôt petite !

Tony et les deux ados entrent chez Peter, et Ethel jurerait qu'elle a vu la fille lui faire un clin d'œil. Une fois à l'intérieur, ils trouvèrent Peter qui se préparait pour partir lui aussi.

Tony : Salut petit ! Nuit mouvementée je suppose !

Peter repensa à l'appel du Vautour et hocha la tête. Il allait prendre la parole quand Tony le coupa.

Tony : J'ose espérer que vous vous êtes protégés. Ton "amie" qu'on a croisée dehors m'avait l'air charmante en tout cas.

Il fallut quelques secondes à Peter pour percuter. Il ouvrit alors grand les yeux tandis que Max et Maëva éclataient de rire.

Peter : Oh nonononon ! Ethel est juste une amie ! On a rien fait, rien ! Je disais ça pour autre chose !

Tony s'apprêtait à en rajouter quand Maëva prit la parole.

Maëva : Comment ça autre chose ?

Peter leur raconta alors l'appel du Vautour. Tony prit alors un regard dur.

Tony : On venait justement te prévenir de son évasion. Et on est quasiment sûrs que c'est le fait de Maudicko.

Peter ouvrit alors grand les yeux.

Max : C'est un mode opératoire qu'on a déjà vu chez eux. Une manière efficace d'atteindre les Élus sans trop se mouiller. Une technique de lâche. En même temps ils ne savent faire que ça...

Maëva : Donc je vais t'emmener immédiatement pour tenter de trouver Genesect. Pendant ce temps Max et Tony vont surveiller tes proches pour être sûrs que le Vautour ou Maudicko ne les attaquent pas.

Peter hocha la tête et Maëva sortit son Altaria. Elle monta dessus et invita Peter à faire de même. Alors que Maëva allait ouvrir la brèche, May débarqua dans le salon. Tout le monde se fige tandis qu'elle observe la scène avec des yeux ronds.

May : J'imagine que je vais devoir faire un mot d'absence pour le lycée ?

Alors que Peter hochait la tête, Max semblait songeur.

Max : Au moins lui il peut le justifier...

Janusia, Région d'Unys, Monde Pokémon, Temps Présent

Peter et Maëva avaient commencé leurs recherches à Janusia. Genesect était un Pokémon artificiel, créé à partir d'un fossile par la Team Plasma. Or, la ville de Janusia était le dernier endroit à avoir subi les attaques de la Team Plasma.

Peter : Tu connais quelqu'un qui pourrait nous renseigner ?

Maëva : Il y a bien le Champion d'Arène mais... La plupart des gens ne savent pas que les Élus existent, et en plus il paraît que le monsieur n'est pas très commode...

Peter : Est ce qu'on a une autre piste de toute façon ?

Maëva soupira, résignée, et se dirigea vers la grand bâtiment en forme de pyramide, fait avec de gros blocs de pierre gris. Devant l'entrée se trouvaient deux imposantes statues de dragon. Peter la suivit. A l'intérieur un immense pont en forme de dragon serpentait à travers l'Arène jusqu'à une plateforme où se trouvait un homme plus qu'impressionnant. Il était grand, musclé, et possédait des cheveux et une barbe blancs, cette dernière faisant penser à une mâchoire de dragon. Il s'agissait de Watson, champion de l'Arène de Janusia et spécialiste du Type Dragon.

Maëva : Bonjour ?

Watson les observa alors, et les invita à monter le rejoindre.

Watson : Je suppose que vous êtes des Challengers ?

Peter : Challengers ?

Watson les observa alors d'un air suspicieux.

Watson : Vous êtes qui alors ?

Maëva : Nous sommes des voyageurs. Nous menons des recherches sur un spécimen qui aurait été créé par la Team Plasma, et nous nous demandions si vous ne possédiez pas des informations sur lui.

Le regard de Watson se fit alors dur. L'homme semblait les dominer, malgré la puissance que les deux élus possédaient.

Watson : Vous n'êtes pas les premiers fanatiques que je rencontre. La Team Plasma est finie, mettez vous ça dans le crâne. Alors si j'étais vous je décamperais fissa, et ne mettrais plus jamais les pieds dans cette ville. Ai-je été clair ?

Peter : Vous pensez qu'on fait partie de cette Team Plasma ? Je ne sais même pas ce que c'est exactement à part qu'ils ont créé Genesect.

Watson : C'est ma dernière sommation...

Le Champion d'Arène dévoile alors sa ceinture de Pokéballs.

Maëva : AFFRONTEZ MOI !

Watson et Peter se tournent alors vers elle, les yeux ronds.

Maëva : On dit que vous pouvez juger de la valeur de quelqu'un en voyant comment il se bat. C'est pour cela que vous avez donné le badge à N n'est ce pas ?

Watson était complètement sonné. Cette femme en savait décidemment trop. Cela dit, son idée était judicieuse.

Watson : 6 contre 6, pas de changement. Prépare toi, car tu vas vite comprendre pourquoi je suis le plus puissant des Champions d'Unys.

Watson remonta alors sur sa plateforme, qui se transforma en terrain de combat. Maëva attrapa une pokéball et vint se positionner devant lui.

Peter : Tu es sûre que ça va aller ?

Maëva : Oh ne t'en fais pas, j'ai deux ou trois atouts dans ma manche...

A ce moment, Peter aurait juré avoir vu une drôle de gemme ronde sertie dans le bracelet de Maëva. Et bizarrement il était sûr que ça allait bien se passer.