
♦Texte en vrac : Un soir de réveillon (Doctor Who)
La Terre... Une bien étrange petite planète. Ses habitants aux coutumes joviales pour la fin d'année effrayaient plus d'un voyageur venu d'ailleurs. Sauf un...
La neige tombait gracieusement dans les rues de Londres. Les lampadaires éclairaient faiblement les rares passants en ce soir de réveillon du nouvel an. Un bruit assourdissant venant d'une ruelle fit siffler un chat, qui détala aussitôt à la vue de la chose qui émettait ce bruit. Un homme sortit de la boîte qui venait de se matérialiser. Un légère brise dévia sa grande mèche brune. Il interpella l'animal d'un geste de la main.
Trop tard... Aussi peureux que les humains... se dit-il, Bon ! Voyons où j'ai atterri.
Il referma sa boite bleue à clé et partit à la recherche du chat. Oui, il aimait bien les chats. Et celui-là était mignon. Le jeune angora parcourut quelques rues, se faufilant entre les jambes des gens. Il monta ensuite sur une poubelle, grimpa sur l'échelle de secours et tapota frénétiquement ses pattes contre une vitre du première étage d'un immeuble en brique.
Paulyne était confortablement assise dans son canapé, un chocolat chaud dans une main, la télécommande dans l'autre. Elle changeait toujours et encore de chaîne, ne trouvant pas son bonheur. Il faut dire que la télévision n'était pas une des choses qu'elle préférait. Quand la petite silhouette affolée se dessina derrière les rideaux, elle sut que c'était sa chère petite Typhène qui revenait de ses balades nocturnes. Elle la fit rentrer. La chatte grise se précipita aux pieds de sa maîtresse, qui trébucha. De la fenêtre encore ouverte rentraient d'infimes flocons.
-Pousse toi de là petite bécasse ! Souffla-t-elle gentiment en prenant le bord de la fenêtre, si je ne la ferme pas, je vais encore...
-Ce n'est pas une très belle façon de parler à son chat mademoiselle !
Un homme, habillé d'une veste en tweed marron clair et d'une nœud papillon rouge, apparut à l'extérieur. La jeune femme brune recula d'un bond, les yeux écarquillés de surprise. Tout en le regardant, elle chercha de quoi se défendre. Lui rentra nonchalamment dans l'appartement et abaissa la fenêtre.
-Qu'est qu'il fait froid dehors ! En même temps, on est en décembre... Bref ! Bonjour, enfin bonsoir, je suis...
Un coussin en velours rouge s'écrasa sur son visage. Elle l'observa plus en détails, de son expression qui changea soudainement jusqu'à ses chaussures brillantes. Elle se mit debout sur son canapé, en robe de chambre.
-Qui êtes vous ? Qu'est-ce que vous me voulez ?
Il regarda autour de lui. C'était un petit appartement à trois pièces. Des tas de feuilles jonchaient chaque meuble de l'endroit où ils se trouvaient. Une première porte laissait entrevoir un faisceau lumineux, qui éclairait un évier débordant de vaisselle. Une seconde porte menait à la salle de bain, dont les parois de douche étaient horriblement sales. Il reposa son regard sur la jeune femme en face de lui : une taille moyenne et de beaux yeux marron nuancés de vert. Elle le pointait avec un crayon à papier. Les changements de lumières à cause de la télévision leur faisait mal aux yeux, mais aucun ne bougeaient.
-Pour... Pourquoi vous me visez avec ce crayon ? Demanda-t-il en haussant un sourcil.
-Pardon ? Fit-elle amusée, vous venez d'entrer dans mon appartement par effraction !
-Faux ! il leva son second sourcil, Je n'ai forcé aucune serrure ou casser de fenêtre.
-D'accord, elle hocha la tête sur le côté, mais vous n'avez pas répondu à mes questions... Et je ne vous connais pas. Vous pouvez être n'importe qui : un cambrioleur, un... pervers ou un truc comme ça, je veux dire...
-Moi n'importe qui ?!
Elle haussa les épaules.
-J'ai voulu me présenter mais j'ai reçu ceci, il montra le coussin, dans la figure. Drôle de façon d'accueillir les gens ! Remarquez ça change.
Il sourit, puis reprit.
-Je m'appelle le Docteur.
-Le Docteur ?
-Oui. Juste le Docteur.
-Vous n'avez pas de nom ?
Il souffla avant de prendre son papier psychique.
Pourquoi faut-il toujours avoir un nom... se plaignit-il, enfin bon...
Il tendit le portefeuille. Elle l'examina, les sourcils haussés.
-Vous vous fichez de moi ? Rétorqua-t-elle.
-Quoi ?
-C'est blanc.
Le Docteur regarda à son tour. Blanc pour lui aussi. Normal. Mais pas pour cette jeune femme.
-Ouah... C'est rare... Comment vous appelez vous ?
-Je vois pas en quoi ça vous regarde.
-Roh... Allez quoi ! Il s'avança vers elle, vous êtes seule à la veille d'une nouvelle année. Un peu de compagnie ne vous feras pas de mal !
Elle colla la pointe du crayon sur le nez de l'homme. Le chat siffla de nouveau quand l'homme s'approcha. Les yeux de la jeune femme commencèrent à être mouillés. Cela faisait maintenant deux ans qu'elle était seule pour les fêtes.
-Je ne suis pas seule. Ty... Typhène est avec moi. Réussit-elle à dire entre deux souffles saccadés.
Il la jaugea. Elle retenait des pleures.
-Typhène est votre mignonne petite chatte ?
La concernée siffla de nouveau. Il sourit, légèrement surpris par le comportement de l'animal.
-Oui.
-Ca va ?
-Parfaitement bien. Une larme dévala sa joue droite.
-Détendez-vous je ne vous veux aucun mal. Si vous avez besoin d'une épaule pour pleurer, je suis là.
Elle hésita mais finit par baisser le crayon et descendre.
-Paulyne. Murmura-t-elle en tendant une main.
Le Docteur essuya la petite larme qui séchait sur la joue de la brune.
-Ravi de te rencontrer Paulyne. Conclut-il en serrant sa main.
Il la prit dans ses bras et elle pleura en silence.
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Dédié à ma petite étoile perpignanaise qui me soutient depuis un bon moment maintenant. Je t'adore. ♥
Je répète : oui ce texte a déjà été publié mais je le remets ici, parce que j'ai envie.
Le prochain texte sera l'imagine sur Neal Caffrey. Bonne journée/après-midi/soirée/nuit.
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