◘Imagine : Jack a dit (Leonard "Leo" "Bones" McCoy) (Star Trek 2009-2016)
Bonjour bonsoir à tous !
Nous nous retrouvons ce soir pour le dernier texte de cette semaine. Nous avons commencé par un imagine, nous finissons par un imagine ! J'espère qu'il vous plaira et que vous ne serez pas mal à l'aise face à un certain passage car c'est la première fois que j'écris ce genre de scène x) (Rien de bien méchant hein mais bon voilà quoi).
Enfin bref. Je vous souhaite encore à tous de joyeuses fêtes de Noël et de Nouvel an !‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗
C'était une planète de classe M. La neige tombait constamment, étalant sur de grandes distances son grand manteau féérique. Les reliefs, essentiellement constitués de collines, étaient sur une grande surface recouverte d'une forêt de pins, épicéas et sapins. Une grande chaîne de montagne coupait l'île en deux en son centre. Les habitants de cette planète s'habillaient toujours de vêtements chauds, d'apparence pourtant légère. Leurs yeux gris pouvaient paraître froid au premier abord, tout comme leur peau blanche, leurs longs ongles et leurs traits tirés, mais tout cela cachait en réalité une chaleur aussi accueillante qu'un feu de cheminée. Ils hébergeaient toutes âmes perdues demandant refuge sur leur terre hostile. Le chef de la tribu et quelques uns de ses hommes s'avancèrent dans la clairière. Une douce lumière contenant des formes humaines éclaira l'endroit, puis disparut pour laisser apparaître une vingtaine d'humains. Ils s'inclinèrent, attendirent le reste de leurs amis et suivirent silencieusement les natifs une fois tout le monde arriver.
-Qu'est-ce qu'il fait froid ici non de dieu... Râla un brun au t-shirt bleu.
À ses côtés, une sublime personne au cheveux (t/c/c) rit à la réplique grincheuse de son ami.
-Sacré Docteur McCoy... Plaisantas-tu.
-Non mais c'est vrai !
-Bones, intervint Kirk, nous sommes sur une planète glacière. C'est normal.
Le concerné grogna une nouvelle fois. L'équipage de l'Enterprise s'arrêtait tous les ans pour Noël durant leur mission de cinq ans. C'était pour faire un break, se ressaisir avant de reprendre leur folle expédition, pour respirer un autre air que celui d'un géant astronef en ébullition à chaque heure, chaque minute, chaque seconde de sa vie. Une vingtaine de personnes restaient à bord pour veiller sur l'engin, notamment le département de l'ingénierie, remplacer tous les jours par une nouvelle équipe. Les autres séjournaient tranquillement sur la planète, sachant pourtant que toutes les secondes passées ici bas leur faisaient oublier pour un temps la douleur du vide laisser par leur départ. C'était là que de nouvelles amitiés se formaient, de nouvelles aventures amoureuses aussi (il faut le préciser) qui ne dureront que les temps des fêtes, mais que les liens déjà présents se ressaieraient un peu plus, ou, au contraire se brisaient.
Le groupe arriva en vue du village. La base de chaque maison était faite de pierre. Puis, avec les générations, d'énormes pans de fourrure d'animaux sauvages avaient recouvert ces pierres. Avec l'évolution de l'espèce et le commerce florissant, plusieurs dômes de verre protégeaient les fragiles constructions. Des dizaines de lumières orangées donnaient au village une allure de brasero géant, dont l'étincelle serait le feu de camp situé en face du plus grand bâtiment. Ce dernier, trois fois plus volumineux que les autres, servait de pièce commune, de salle de réunion ou encore de salle de fêtes ou de prières. L'équipage y pénétra. L'intérieur était entièrement fait de bois, du sol au plafond.
-Je redécouvre cette merveille chaque année... Souffles-tu ébahi, le regard balayant la pièce.
McCoy sourit à ta remarque. Malgré son attitude grincheuse, il aimait beaucoup cette planète. Il n'osait pas t'en parler, mais cela lui rappelait votre période de vie commune, ces doux jours d'écoles passés ensemble. Jim et Uhura commencèrent le discours traditionnel de remerciement, alors que le docteur t'observait longuement, plus amoureux chaque seconde de ton profil barré d'un sourire.
-Merci de nous accueillir ici tous les ans, énonça Kirk en langue terrienne, C'est un grand honneur et un grand plaisir de venir vous voir.
Uhura traduisit. Le chef de la tribu sourit et répondit.
-Il nous remercie de passer chaque année. Cela constitue un contact fréquent avec une autre civilisation, malgré le fait que la Fédération envoie une équipe pour les traités depuis quelques temps.
Le chef continua. A la fin de son discours, il mima le célèbre geste vulcain des doigts collés et la foule de natifs s'étant amassée dans la salle applaudit.
-Le logement des équipes est le même que les autres années. Il nous souhaite un bon séjour et de joyeuse fêtes terriennes. Ainsi, elle se tourna vers Spock, qu'une longue vie et prospérité.
L'équipage se joignit à la marrée extra-terrestre, tout sourire, mais un peu fatigué de leur journée. Ils firent longuement la fête, buvant, riant et mangeant. Léonard ne cessait de te détailler de la tête au pied, de ton sourire à tes mains s'entrechoquant dans un rire. Il se sentait bien, là à tes côtés. Quand tout le monde s'en alla, la plupart titubait ou vomissait en dehors du bâtiment. Des éclats de rire résonnaient tout de même dans tout le village, preuve de la joie de tout le monde.
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Toi et McCoy déposèrent violemment un lieutenant dans sa chambre. Ce dernier était ivre, au point de s'être endormi. Vous aviez dû le ramener, bras autour des épaules, traînant vos pieds de fatigue dans la neige. Le blondinet remua à peine quand il heurta sa couche. Ton ami soupira, épuisé par cette soirée. Tu le tiras par le poignet hors de la chambre.
-Laissons Leslie dormir... Va te coucher je m'occuperai des bagages demain. Dis-tu.
Bones se frotta les yeux, te regarda et sourit. Vous ne vous quittiez plus des yeux. Depuis quand vous retenez-vous de vous embrasser ? Vous ne comptez plus. Vous saviez que vos sentiments étaient réciproques mais pour une question "morale", vous aviez décidé de ne pas faire évoluer votre relation jusque là. Tu avais peur que Léonard repense à son ex-femme. Mais c'est une toute autre raison qui le retenait. Vos regards et l'alcool firent partir au quart de tour l'adrénaline que vous deux aviez l'un pour l'autre. Tu capturas sa tête entre tes mains et l'embrassais sans retenu. Tu t'enflammais. Tu sentais des papillons te chatouiller le ventre. Et ils s'intensifièrent quand ses mains glissèrent lentement autour de tes hanches pour les ramener contre les siennes. Le docteur fut un peu surpris par ton geste mais ne pouvait pas se retenir. T'avoir dans ses bras était la chose qu'il désirait depuis qu'il t'avait retrouvé lors du premier jour de son embarquement pour l'Enterprise. Tout chez toi lui rappelait que lui et Johanna, sa fille, auraient pu être bien plus heureux avec toi. Alors qu'il commençait à passer une main dans tes cheveux et à te répondre, tu te rendais compte de ce qu'il se passait. Tu te calmas un peu, te sentant devenir toute rouge. Tu te sentis perdre pied, ce qui vous obligea à vous plaquer contre un mur. Tu mis tes bras autour de son cou. Il rompit soudainement votre baiser pour respirer. Vous étiez effectivement à bout de souffle. Front contre front, yeux fermés, corps contre corps, vous repreniez vos esprits. Il se rendit lui aussi compte de ce qu'il venait de faire. Il se détacha d'un coup de toi. Tu ouvris les yeux, désorientée.
-Léo ça va ?
Il ne te lança pas un regard. Il jeta un manteau sur ses épaules et sortit sans un mot. Tu restas perplexe quelques minutes avant de décider de partir à sa poursuite. Dans son regard, tu avais vu du désir, mais aussi énormément de peur. De quoi avait-il peur ? Cela devait être grave puisqu'il était au bord des larmes. Tu te enfilas toi aussi un manteau et courus le retrouver, phaser dans la poche, pour éviter tout problème dans une forêt très dangereuse.
McCoy marchait d'un peu rapide mais peu assuré. Comment avait-il pu laisser faire ça ? Il rabattit la capuche sur sa tête alors que Jim l'appelait depuis l'entre bâillement de sa case. Le Capitaine s'inquiétait pour son ami. Depuis qu'il était arrivé sur cette planète, il avait l'air mélancolique, triste et même apeuré.
-Bones ! Hurla-t-il.
Le docteur ne broncha et continua sa route. Ce n'était pas le moment de lui parler. Il devait réfléchir.
-Léonard ! Crias-tu à plein poumons en traversant le village.
Tu t'arrêtas à bout de souffle. La neige se déposait délicatement sur tes cheveux, alors que tu observais les alentours. Kirk t'entendit et se retourna, les sourcils froncés.
-Hey (t/n) !
Tu te sursautas violemment. Il s'approcha de toi.
-Qu'est-ce qu'il se passe avec McCoy. Il est étrange depuis qu'on est arrivé ici. Encore plus maintenant...
-Tu l'as vu ?
Il acquiesça.
-Qu'est-ce qu'il a ?
Tu te grattas la nuque.
-Euh... Aucune foutue idée. Il s'est passé un truc et... Et il est parti.
-Et c'est quoi ce truc ? Dit-il en haussant les sourcils.
Tu soupiras. Dire à Jim ce qui s'était passée était-il vraiment une bonne idée ?
-On s'est embrassé. Lâchas-tu finalement.
Ton capitaine gloussa après cette nouvelle. Sa meilleure infirmière et son médecin en chef sur le point de coucher ensemble. Magnifique ! Il attendait ça depuis des mois.
-Jim, c'est pas drôle. Il est parti sans un mot. Si tu n'as pas d'informations qui m'aideront à le retrouver il faut que j'y aille. Je n'ai pas envie de le retrouver mort à cause d'une bête sauvage.
Il acquiesça en t'indiquant la direction prise par son ami. Au loin, tu l'entendis.
-Dommage que ce ne soit pas aller plus loin hein ?
Il brandit sa bière en l'air. Il était clairement ivre. Tu continuas ta course, ta peur grandissant de plus en plus au fur et à mesure de ton avancé dans la forêt. De son côté, McCoy se torturait les neurones. Avait-il aimé tes baisers ? Bien sûr ! Tu étais douce. Mais il y avait toujours ce souvenir qui le bloquait, une chose qu'il n'arrivait pas à effacer de son esprit. Sa rêverie le mit en danger car quelque chose lui sauta dessus, il poussa un cri de surprise qui fit s'envoler des oiseaux.
L'ombre noire des arbres s'étendaient, menaçante, sur la neige bleutée par l'astre de la nuit. Fermement agripper à ton phraser, tu avançais à pas rapides. Cette forêt t'effrayait au plus haut point. Savoir celui que tu aimes là-dedans ne t'aidais pas à te calmer. Un cri retentit, à quelques mètres de toi. Tu courus pour te retrouver devant McCoy se débattant contre un loup gris à quatre yeux. Sans hésiter, tu tiras et fit fuir la bête. Tu accourus à côté de lui.
-Léo ! Mais qu'est-ce qu'il...
-Laisse moi.
Il se leva pour avancer mais tu le retins par le poignet. Tu le tiras pour le retourner pour qu'il te regarde bien dans les yeux.
-Écoute moi. Je t'ai embrassé parce que, par tous les saints, je t'aime Léonard ! J'aimerais savoir pourquoi tu as fait ça ! Pourquoi tu as tout... cassé ?!
Il baissa la tête. Il était temps de te le dire.
-Voilà pourquoi. Murmura-t-il.
‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗
-20 ans plus tôt, un Noël sur Terre-
Léonard et toi êtes allongés sur le canapé du chalet, dont le toit est ouvert sur le ciel par une vitre. Vous observez les étoiles, silencieux, main dans la main. Ta tête est posée sur l'épaule de ton ami. Autour de vous, les décorations de Noël scintillent sans altérer votre contemplation. Ta famille est dans la cuisine en train de préparer la table. Tu vois le bras du brun se lever. Il regarde sa montre.
-À quelle heure arrivent tes parents déjà ? Demandes-tu.
-Dans pas longtemps j'espère. Souffle-t-il.
À cette phrase, la sonnette retentit. Vous vous levez d'un bond pour ouvrir. Toute la famille se précipite à vos côtés pour accueillir les invités. Quand tout le monde est à l'aise, le dîner commence. Tu es installée entre tes deux grands frères avec ton ami en face de toi. Tu lui lances de temps à autres des sourires qu'il te rend. Tout ce beau monde rit, mange, parle de ceci, de cela et s'étouffe parfois. Jack, le plus jeune de tes frères, n'aime pas la manière dont toi et Léo vous regardez. Il sait que tu l'aimes; il t'a entendu le dire quand tu écrivais dans ton journal intime. Gabin, le plus vieux, apprécie quand à lui énormément votre relation. La seule chose qu'il ne veut pas, c'est qu'il te fasse du mal. Il décide donc d'en parler avec ton ami.
-Laisse moi venir avec toi Gab'. Supplie Jack.
Tes frères entrent dans la cuisine et déposent la vaisselle sale dans le lave-vaisselle.
-Connaissant ton point de vue sur leur relation, j'en ai pas trop envie Jack.
Il lève les yeux au ciel.
-C'est ma sœur ! Il faut bien qu'il connaisse mon avis.
-Promets moi de ne pas être violent alors.
Une fois la promesse dite, les garçons vont chercher ton ami. Ils sortent dehors, chaudement habillés. S'éloignant du chalet, Léo s'inquiète. À bonne distance de la maison, Jack le prend par les épaules et le jette par terre. Gabin accourt et voit son frère en train de menacer le pauvre garçon. Il tente de le stopper.
-Touche pas à ma sœur espèce de p'tit con ! menace Jack, tant que je suis vivant, il est hors de question que tu la touches, la regardes et que tu l'embrasses okay ?! Tu vas avoir à faire à moi sinon !
-Jack arrête ! Lâches-le putain !
Gabin frappe son frère sur la tête qui recule immédiatement. La colère submerge l'adolescent.
-Dégage de là !
Sur ces mots, Jack partit sans un mot vers le chalet. Léonard est tétanisé de peur et n'entend pas Gab s'excuser pour son frère.
‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗
-Ce que Jack a dit ce soir-là.... La manière dont il l'a fait, la lueur dans son regard... Je n'osais plus t'approcher par peur de le voir me sauter dessus.
Tu pleurais silencieusement, en le regardant pleine de tristesse. Alors c'était ça qui le bloquait ? Tu te frottas le visage avant d'éclater en sanglots. McCoy t'enlaça de ses bras musclés, lui aussi au bord des larmes.
-Pourquoi tu ne m'en as pas parlé plus tôt ?
-Je n'en avais pas le courage.
-Léonard... Un mois plus tard, Jack a été envoyé à l'hôpital.
Il se détacha légèrement de toi.
-Il a failli se tuer en s'énervant contre une étagère. On ne m'en a pas dit plus mais apparemment, il souffrait de troubles mentaux.
Il te jaugea, surpris. Puis il t'enlaça de nouveau, plus fort qu'avant. Tu respirais son parfum et écoutais les battements de son cœur.
-Je suis tellement désolée (t/n)...
-Non c'est moi... Pendant tout ce temps, tu avais peur sans réel raison. Il a tout gâché...
Vous vous resserrâtes plus fort l'un de l'autre. Ça y est. Vous aviez trouvé la source du problème et vous en étiez débarrassés. Enfin, votre amour allait pouvoir s'en voler. Léonard releva ton menton. Il s'excusa encore une fois. Tu le coupas en déposant un délicat baiser sur ses lèvres, qu'il te rendit. La neige tombait autour de vous, soufflée par une légère brise. Sur le chemin du retour, Jim vous vit bras en-dessus en-dessous, plus rayonnant que jamais. Malgré son état d'ivresse indéniable, il réussit à hurler.
-Alors les tourtereaux : c'est pour quand ?
Tu rigolas tandis que McCoy leva les yeux au ciel. Le capitaine tomba alors dans un profond sommeil. Arrivés à votre abri, vous vous jetâtes dans le lit. Face à face, vos regards ne se lâchaient plus. Ta main vint gentiment caresser sa joue. Il t'offrit un dernier baiser avant que vous ne tombiez vous aussi de fatigue. Corps contre corps, vous rêviez alors de rattraper tous ces moments perdus.
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