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Parfois, il y a des obstacles à surmonter.

PDV d'Anita:

J'avais une envie folle de partir. Comme si la porte m'appelait pour me dire une chose très importante.
Mais je restais là, sans bouger.
Stanley eut un regard noir, et je sursautais lorsqu'il s'approcha de Brenda. Celle-ci eut un bref mouvement de recul.
Il se dirigea ensuite vers la sortie de la chambre en s'arrêtant à côté de moi.
Mes pommettes devinrent brûlantes lorsque je compris qu'il me faisait la bise.
Je déglutis en sentant sa bouche rencontrer mes pauvres joues. Son parfum était envoûtant, enivrant, presque hypnotisant...
Puis il partit.
Un sentiment de vide intense s'installa en moi. Pendant une fraction de secondes, des millions de petits cœurs s'étaient emparés de mon champ de vision.
Je restais là, figé comme un cornichon très pâle. Je touchais mes joues pour voire si elles étaient toujours là, s'il ne les avait pas emporté avec lui.
Ma sœur me lança un regard de dégoût.

- Tu vas rester là pendant combien de temps? Dit-elle en faisant une grimace.

Sans réfléchir, je lui tirais la langue.
Oui, j'avais gardé une âme de bébé cornichon.
Elle me lança un faux regard offensé pour éclater de rire quelques secondes après.
Je lui fais un grand sourire, l'air de dire: "je sais très bien que tu es jalouse". Puis je quittais rapidement cette pièce.

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- Mais bien sûr qu'elle est jalouse! S'exclama Mickaël en riant.

J'ouvrais mon casier avec rage. Cette peste était jalouse de moi et j'en étais fière. Le problème, c'est qu'elle allait tout faire pour m'empêcher d'approcher Stanley.

- Ce n'est qu'une grosse vache, une peste, une dinde anorexique! Lançais-je.

Mickaël parut étonné de moi lorsque je prononçais ma dernière insulte. Je lui offris un regard fier.
J'étais tellement en colère que je n'avais même pas remarqué l'enveloppe qui se trouvait dans mon casier.
Mickaël regarda par-dessus mon épaule lorsque je la dépliais. L'écriture était affreuse et la lettre était presque incompréhensible. Je lus à haute voix:

Salut Anita!
Je voulais t'inviter à ma fête d'anniversaire, ça sera ce soir à 20 heures.
Ça serait cool si tu pouvais venir!
Emmènes qui tu veux, des potes, de la famille...
Bye! Tyler.

Tyler? L'entraîneur de l'équipe de football américain du collège?
Je sautillais de joie en agitant la lettre sous le nez de Mickaël. Jamais je n'aurais imaginé ça.

- j'avoue, dit-il, tu m'impressionne.

Je ris de joie. Cette journée avait merveilleusement bien commencé et, en plus, j'avais français.

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PDV de Stanley:

En français, je m'assis à côté d'Anita. Je lui fis un grand sourire et elle me répondis par un geste identique.
Pendant tout ce temps où j'étais assis à quelques centimètres d'elle, je n'avais même pas remarqué que j'avais une amie formidable juste à côté de moi.

- Bonne journée? Demandais-je.

Elle sortit ses cahiers.

- Oui, dit-elle, je suis invitée à la fête d'anniversaire de Tyler. Cool, non?

Mon sourire disparut.
Pourquoi Tyler voulait inviter mon Anita chez lui?
Je haussais les sourcils et mon amie parut étonnée de mon comportement.

- Qu'est ce qu'il y a? Demanda-t'elle.

Je me mordis la lèvre.

- Je me demandais juste pourquoi il aurait fait ça.

Elle souris.

- Ohhhh! Tu t'inquiètes pour moi? Dit-elle en riant.

Je retins mon souffle.
Elle avait totalement raison, je m'inquiétais pour elle.
La prof arriva et je me tournais vers le tableau. Anita me jeta un dernier léger regard.

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Je me rendais à mon casier lorsque je vis Mike et Tess.
Ils s'approchèrent de moi.

- Tu vas à la fête de Tyler? Demanda Mike.

Je fis non de la tête.

- Tu rates quelque chose, mec. Dit-il. Il nous a dit qu'il va essayer de faire croire à une fille moche qu'il l'aime. Et il lui dira en fin de soirée que c'était une blague et qu'elle est moche et que jamais il sortirait avec elle et tout et tout. Bien sûr, son pote va filmer cette scène et va mettre la vidéo sur YouTube en mettant pour titre "Gros râteau d'une fille moche, à voir".

Sur ce, il éclatait de rire.
Je pensais tout de suite à Anita. Elle n'est pas moche. À part si elle décide de mettre ces stupides lunettes et de s'attacher les cheveux.
En tant qu'ami, je me devais de l'aider. Je ne voulais absolument pas qu'elle se fasse ridiculiser face à cette bande d'imbéciles.
Anita n'est tout de même pas naïve à ce point...

- Moi je trouve que c'est barbare. Dit Tess.

- Je suis mais to-ta-le-ment d'accord avec toi. Dis-je en serrant les dents. Je reviens.

Je partis en courant. Mike et Tess me regardèrent bizarrement, mais je m'en fichais.
Des têtes se tournèrent lorsque je traversais le couloir au pas de course.
Je savais où trouver Anita. À son casier bien sûr.
Je ne savais pas d'où venait cette envie folle de l'aider, mais je l'écoutais naïvement.

PDV d'Anita:

J'étais assise sur un banc à côté de Mickaël. Je lui racontais le comportement étrange qu'avait eu Stanley en français.
Je n'es pas le temps de finir mon récit que je vis celui-ci à mon casier.
Je me levais en m'approchant de lui. Il paraissait me chercher du regard.
Il me sourit lorsqu'il me vit.

- Anita! Je te cherchais. J'ai quelque chose d'important à te dire.

Intriguée, j'écoutais ce qu'il avait à me dire de si important.
Il me raconta tout ce qu'il avait entendu grâce à Mike.
Sidérée, je le croyais car il avait l'air sincère.

- Tu en es sûr? Demandais-je.

- Oui. Répondit-il.

À présent, j'hésitais énormément à y aller. Pourtant, je me ferais un plaisir de m'amuser un peu.

- Tu veux vraiment y aller? Demanda-t'il, inquiet.

Je hochais la tête de haut en bas pour affirmer.
Bien sûr que je voulais y aller, c'était comme une question de vie ou de mort.
C'était la deuxième fois dans ma vie que j'étais invitée à une fête d'anniversaire.
Stanley regarda le sol, puis ses yeux s'illuminèrent et il releva le visage.

- J'ai une idée, je te retrouve chez toi. Dis à ton lèche pied de venir.

Sur ce, il partit.
Comment avait-il appelé Mickaël? Lèche pied? Pas très élégant.

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J'étais rentrée chez moi et savourais le plaisir d'être seul devant la télé. La télécommande dans la main, un gâteau au chocolat dans l'autre, j'étais prête à m'endormir.
Lorsque soudain, la porte d'entrée s'ouvrit pour laisser place à Stanley et Mickaël.
Je sursautais et mis une main sur mon pauvre coeur.
Je sautais du canapé pour aller les rejoindre.

- Tu as du maquillage chez toi? Demanda Stanley.

Je levais les yeux au ciel. Bien sûr que j'en avais.
Voyant mon geste, il me fit un sourire entendu.

- On va te refaire une beauté.

Stupéfaite, je posais mon regard sur Mickaël qui haussa les épaules.
Non, non, non et non. Pas de ça avec moi.
J'avais été dégoûté du maquillage à cause de ma stupide de sœur, je ne voulais pas que cette enfer recommence.
Nous allâmes dans la salle de bain.

- Ouah, la machine à tuer! S'exclama Mickaël.

Je tournais la tête et soupirais lorsque je vis l'arme du crime.

- Ce n'est qu'un fer à boucler... Dis-je, honteuse.

Mickaël haussa les sourcils et contempla son erreur.

- Ah ouais...

Après quelques minutes de recherche, Stanley finit par trouver du rouge à lèvre, du mascara, du font de teint, un crayon et même du far à paupière.
Je m'installais sur une chaise face à un miroir et le relooking commença.
Mickaël fit le plus facile: le font de teint.
Stanley, lui, s'attaqua au far à paupière et au crayon.
Mickaël me mît ensuite maladroitement le rouge à lèvre.
Stanley remit le rouge à lèvre.
Je fis le mascara. C'était tellement facile.
Une fois le maquillage terminé, Stanley s'occupa du fer à bouclé pour ondulé un peu mes cheveux qui étaient raides comme des bâtons.
Mickaël fouilla ensuite dans l'armoire de ma sœur et y trouva une magnifique robe noire qui m'arrivait en haut des genoux.
Il y avait aussi des talons et des collants assortis.
Je mis ensuite quelques bijoux en argents: collier, bracelet, bague et boucle d'oreille.
J'étais fin prête. Il ne manquait plus que je me regarde dans un miroir.
J'avais peur. Peur de voire ce que j'éprouverais lorsque je me regarderais.
Serait-ce comme d'habitude? Peut être un mieux? Ou alors le contraire?
Stanley me tendit un miroir et ce que je vis me fis énormément de bien.
Une jolie fille aux boucles brunes soyeuses se tenait dans ce miroir. Elle avait des traits fins, des yeux splendides et un look magnifique.
À ce moment, je me trouvais plus belle que ma sœur.

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