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Je jure de frapper ma soeur!

Il était 17 heures 27 minutes et je commençais mes devoirs avec dégoût. J'avais une envie folle de rejoindre Mickaël au parc. Celui-ci ne faisait jamais ses devoirs, et, le jour oui il les fera sera le jour où Stanley tombera amoureux de moi, donc jamais... Je sortis mon classeur de maths pour pouvoir réviser un peu. Je me frottais les yeux en soupirant. Ma mère n'allait pas tarder à rentrer du travail, elle était infirmière. Mon père, lui, était garagiste et travaillait beaucoup ces derniers temps. On toqua à la porte de ma chambre. Je me dirigeais jusqu'à celle-ci en faisant rouler ma chaise de bureau.
Je fus surprise de trouver Brenda, tout sourire, dont le mascara avait été complètement enlevé. C'est sur qu'elle était moins belle au naturel. Elle entra dans la pièce et s'assit sur mon lit.

- Je voulais te remercier de m'avoir consolé. Dit-elle. Sans toi, j'aurai vidé la boîte à mouchoir.

Je m'assis à côté d'elle. J'étais toujours stupéfaite de la voir dans ma salle fétiche, en train de me faire son sourire à 300 000 volts.

- Ce n'est rien, dis-je, quand on peut se rendre utile...

Je fronçais les sourcils par ce que je venais de dire. C'était ma sœur, pas une personne inconnue ! Brenda regarda le plancher. Ma jumelle ne pouvait pas devenir mon amie, c'était impossible. Elle scruta les alentours. Je regardais avec elle, pour voir ce qu'elle pourrait apercevoir de suspect.
Tout à coup, la question tant attendue me revint à l'esprit. C'était le moment rêvé ! Il fallait à tout prix sauter sur l'occasion.

- Euh... Commençais-je. Pourrais-tu me donner quelques conseils pour... Pour ça quoi.

Je désignais mes vêtements. Brenda fit la grimace.

- Hors de question, dit-elle en se relevant brusquement, ne profite pas de moi!

Je baissais les yeux. Quel triste essai!

- Je serais prête à faire tout ce que tu veux en échange, dis-je incertaine, je voudrais tellement avoir plaisir à me regarder dans une glace... Comme toi.

Elle me fixa en me regardant d'un œil intéressé.

- Ce que je veux ? Articula-t'elle.

Je hochais la tête de haut en bas pour signifier qu'elle n'était pas sourde. Elle se mordit la lèvre et réfléchit.

- C'est d'accord, dit-elle enfin.

Intérieurement, je sautais de joie et j'imaginais des confettis de partout dans mon esprit. Je souris instantanément. J'hésitais à la prendre dans mes bras mais ma bonne conscience me disait de ne surtout pas le faire: il fallait savoir ce qu'elle m'avait réservé. Elle eut un sourire espiègle.

- Mais d'abord, je veux que tu fasses ce que je te demande, dit-elle, ce soir, Stanley fait une fête chez lui pour fêter l'anniversaire de sa petite sœur. Comme il ne sera pas dans sa chambre à cet instant précis, je veux que tu y ailles et que tu fouilles partout. Tu regarderas dans son agenda par la même occasion. Je veux que tu me dises s'il y a une photo de cette peste et s'il a écrit quelque chose sur elle.

J'entrouvris la bouche. Non, non, non, pas ça ! Je détestais jouer les espionnes, et encore moins pour une histoire aussi banale que celle-là. Je m'apprêtais à renoncer lorsque Brenda m'interrompus.

- Et je t'habillerais, te maquillerais et te coifferais.

Je ne pouvais plus reculer. Il fallait se mettre à la place d'un pauvre cornichon comme moi pour comprendre. Je plaquais mes mains sur mes yeux en soupirant. Saleté de jumelle ! Et moi qui avais crue que c'était devenue mon amie... Le cornichon était vraiment à côté de la plaque. Je n'avais plus le choix.

- J'accepte, dis-je à voix basse.

Brenda cria un grand "ouais" et me tendis la main.

- Marché conclu ? Demanda t'elle.

Je levais ma main. Celle-ci tremblait et j'avais eu beaucoup de mal à taper dans la sienne.

- Marché conclu... Soupirais-je.

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Il était 22 heures pile et je m'étais rendue à la maison des Bro avec Mickaël. Celui-ci avait emmené la panoplie du costume d'espion qu'il avait eu à 8 ans et je pense avoir bien fait de refuser. Brenda m'avait expliqué à quelle fenêtre se situait la chambre de Stanley et m'avait bien précisé qu'elle était toujours ouverte.
Mickaël sortit de la voiture en prenant deux talkies-walkies usés. Il m'en donna un et je le mis avec empressement dans la poche de mon jeans. Voyant mon angoisse, il me sourit.

- Allez, tu fais ça pour la mode, dit-il avec décontraction. Pour la mode pépette!

Je levais les yeux au ciel et pris une corde. Je voyais avec dépit que la fête devait être amusante. Des corps dansaient par la fenêtre et une bruyante musique résonnait dans tout le quartier. J'aurais vraiment, vraiment aimé être invitée.
Je lançais la corde pour qu'elle s'attache au balcon de la chambre de Stanley. J'échouais lamentablement et la corde retomba sur ma tête. Mickaël pouffa de rire en se tenant le ventre. Avec colère, je la lançais une deuxième fois et réussis. Je souris en voyant que mon ami ne disait plus rien. La fenêtre n'était pas haute et cela me soulageait grandement. Je m'agrippais à la corde en collant mes pieds contre le mur. Après de nombreux efforts, je parvins à la fenêtre et me glissais à l'intérieur de la demeure. La chambre de Stanley était de taille moyenne mais je pensais qu'elle devait être immense. Celle-ci était tellement remplie de choses inutiles qu'elle commençait à devenir minuscule.

- Ici Faucon Noir, je répète, ici Faucon Noir. Question: Est ce que Pépette a réussi à entrer ?

Faucon Noir ? Avec un haussement de sourcil, je sortis le talkie-walkie.

- Reçu 5 sur 5, Pépette a réussi à entrer.

- Faucon Noir a bien reçu.

Je commençais à peine à fouiller son bureau que je vis déjà la photo de la meilleure amie de Brenda. Avec un long soupir, je m'attaquais aux tiroirs, au cartable, aux armoires et j'ai même regardé sous le lit mais je n'ai pas trouvé d'autres photos. Je m'apprêtais à inspecter l'agenda lorsque, soudain, j'entendis des pas. Mon souffle s'engourdit et je secouais les mains pour me calmer.
Je cherchais un endroit pour me cacher mais... Trop tard. Stanley avait ouvert la porte et je vis une lueur de surprise dans son beau regard vert. Je ris nerveusement. Non, non, non... Trouve une excuse bon sang !

- Euh... Commença Stanley, Anita, c'est bien ça?

Mon regard se porta sur lui, puis sur le lit, puis sur lui, puis sur le lit...

- Oui ! Dis-je, nerveuse.

- Qu'est ce que tu fais dans ma chambre?

Je lui offris un magnifique sourire forcé en montrant mes dents.

- Je... Je cherchais les toilettes... D'ailleurs j'ai très très très très envie de faire pipi...

Je voulais à tout prix me donner des claques. Par centaine de millier. Il haussa les sourcils.

- Mais, je ne t'ai pas invitée. Dit-il.

Mon sourire disparut.

- Je suis venue avec Brenda.

Enfin une bonne excuse. Je lui refis un grand sourire gêné.

- Oh, dit-il, alors tu es la bienvenue. Les toilettes sont par là.

- Ah non, mais c'est bon. Je peux attendre.

Mon rire nerveux se répéta encore et encore. J'avais vraiment l'air d'un cornichon. D'un cornichon idiot.

- Alors vient, poursuivit-il, je t'invite du coup.

Je me figeais. Être invitée à une soirée par le Stanley en personne était un privilège. Il me fit signe de venir et je le suivis, aux anges. Il descendit les escaliers pour rejoindre le rez de chaussée qui était endiablé. Je fus impressionnée par cette superbe fête. Il y avait des lumières de toutes les couleurs et une grande boule de discothèque dessinait des éclats de lumière sur les murs de la pièce . Sur une table étaient disposés pleins de petits gâteaux qui avaient l'air succulents. Tout le monde dansait au gré de la musique et j'avais une envie folle de les rejoindre.
Je vis ma sœur qui dégustait un éclair au chocolat. Elle avait l'air seule et ne semblait pas m'avoir vue. Je fus étonnée de voir que Stanley n'aille pas la retrouver. J'hésitais à y aller mais repensais instantanément à ce qu'elle m'avait fait. Petite peste ! Pour me donner un peu plus de style, j'enlevais mes lunettes et détachais mes cheveux. C'était tout ce que j'avais réussi à faire.
Stanley, qui était à côté de moi, me lança un regard intéressé. Je détournais le regard, mal à l'aise. Je ne m'étais jamais sentie aussi belle qu'en cette instant. Il s'éloigna par la suite pour rejoindre Mike.
Je me retrouvais seule et il était hors de question de me précipiter vers ma sœur pour s'en servir de gruyère, ou de bouche-trou.
Je décidais donc de savourer une tartelette à la fraise.
Quelques secondes plus tard, la musique changea pour laisser place à un slow. Je sortis le talkie-walkie pour que Mickaël vienne me rejoindre et aussi pour ne pas avoir l'impression d'être seule au monde au milieu de toutes ces personnes qui ont l'air amoureux...
À peine Mickaël m'avait-il rejoint que Stanley fit de même. Mon ami se stoppa net et haussa les sourcils en voyant le garçon le plus populaire du lycée me proposer de danser avec lui. Il tourna la tête vers moi pour m'offrir son sourire atrocement idiot puis partit.
Non, ne pars pas !

- Ça te dis de danser? Me proposa Stanley avec un sourire de braise.

Mon coeur s'emballa et mes lèvres s'étirèrent pour former un magnifique sourire de bien être.

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