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Belley's story (premier extrait d'un scénario)

Personnage pcp : Belley

PDV : Belley

Plot : La veille, une mission hors du camp se termine mystérieusement par le retour d'Hazel, commotionnée, d'un Marko noyé dans le pétrole entre la vie et l amort alors que Belley, avec eux en mission, a disparu. C'est évident, il a trahi. Ou a-t-il trahi ? 

Scénario basis : Trois ans plus tard, Belley arrive au camp alors que tout le monde le pense frère d'un Luke 2.0

Etat : récent, écriture passable, court, gros problème de portrait de la personnalité que j'avais en tête pour ce personnage 

***
Belley atterit sur la rive gauche du Petit-Tibre, saisissant autant d'herbes et de galets que possible. Il avait réussi !


Son plan était honnêtement stupide. Vu sa nouvelle condition physique, impossible de poser le pied dans l'eau, il flottait irrémédiablement et se faisait aussitôt embarquer par les flots. Et il en avait marre. Cela faisait plusieurs kilomètres qu'il traversait comme une centaine. Ses bras lui faisaient mal à force de porter à bout de bras des galets pour le lester, ce qui faisait à peine effet, et le vent voulait apparemment l'emmener à la Louise Attaque.


Il refusait de se laisser abattre à la dernière ligne droite au moment de traverser le fleuve, d'autant que le pont était si peu accessible en raison du vent.


Sa décision avait étrangement marché : il s'était laissé emporter par le vent là où celui-ci lui permettait de traverser en diagonale. Le risque était multiple : il pouvait se faire embarquer trop loin ou dans l'eau. Il se vit voler au loin par dessus la ville, avec la chance de pouvoir contempler son échec du ciel. Quelle horreur.


Il agrippa l'herbe de toute ses forces, et parvint à garder sa prise face au vent. L'herbe était plus solide que lui. Il se prit à rire nerveusement, épuisé par les conditions sordides de son voyage. Il lui fallait désormais se traîner jusqu'au camp, mais comment ? Il se voyait grimper de brins d'herbes en brins d'herbes, comme le drapeau personnel des dryades du coin. Ils allaient le muter au poste d'étendard de la cinquième cohorte, pour le prochain jeu, c'etait sûr. Chouette. C'était déjà plus sympa que se prendre les canons à eau, contre lesquels il pouvait lutter, certes, mais qui restaient ridiculement puissants.


Il n'eut pas le temps de se ridiculiser en arrivant la tête en bas devant les gardes. Deux mains puissantes le saisirent par les épaules, et une voix dans l'oreille.


– VOUS ETES EN ETAT D'ARRESTATION POUR TRAITRISE.


Il ne devait pas avoir crié, mais il avait entendu la voix juste assez près pour avoir bientôt besoin de prothèse auditives. Puis elle résonna dans son esprit.


– Une seconde, pour quoi ?


Ils ne l'avaient peut-être pas entendu, occupés à lui passer aux mains des menottes. S'il voulait fuir, c'était impossible, non pas pour les menottes, mais pour leur poids additionné à celui des chaînes. Relevés par les gardes, il se retrouvait soudain plaqué au sol par les mains, trop léger pour pouvoir porter plus lourds que ses galets restés sur l'autre rive.


– Debout, traître.


– Je peux pas, c'est trop lourd ! Et pourquoi vous m'appelez traître, d'abord ?


Il dût susciter une réaction interloquée chez ses futurs geoliers. Ils prirent alors chacun un côté de ses chaînes pour l'aider, déterminés à le mener dans le camp pour autre chose que l'accueillir chaleureusement. Ils avaient sûrement compris qu'il pesait désormais deux kilos pour un mètre soixante-cinq de prise au vent, juste assez pour servir de cerf-volant. Il tenta de chasser cette image de sa tête avec l'espoir que cela ne vienne pas à l'esprit des gardes. Arriver en cerf-volant ou en drapeau pour l'herbe, c'était pas le plus glamour dans tous les cas.


– Bon. Nous te prévenons, si nous voyons un seul signe nous prévenant d'une attaque à l'aide de tes pouvoirs bizarre, nous n'hésiterons pas à faire ce qui est en notre pouvoir pour te blesser.


– Hein ? Mais pourquoi je ferais ça ?


– Avance, c'est tout.


Ils entraient dans le camp, avançant résolument vers le quartier général. Ça sentait pas bon, cet accueil, mais il allait au moins avoir des explications, non ? Les passants reculaient en le voyant, et il sursauta quand il s'en rendit compte. C'était de la peur, là, dans leurs yeux. Ce n'était plus drôle du tout. Il voulut se débattre, partir, mais il oublia un instant sa force absente et reçut aussitôt un regard noir. Il aperçut un glaive presque déguainé à sa droite et leur rendit ce regard noir. Comment osaient-ils. Encore quelques semaines, et il allait se venger. Impossible pour l'instant, de porter un coup, de changer de forme pour se libérer. Il pouvait toujours respirer de l'hélium et s'envoler, avec cependant aucune chance de retourner sur terre, et il ne manquerait sans doute à personne en faisant ça d'ailleurs. Être un ballon de baudruche, c'était pas si drôle. Ça s'échappe pas des menottes, les ballons de baudruche, ça remet pas en place des gardes qui répondent pas aux questions non plus.


Le mouvement de recul d'un soldat lui retourna l'estomac, celui qui aurait dû se trouver dans son ventre. Ils avaient peur de lui ! Il n'avait pourtant rien fait. Au contraire avait presque des réclamations à faire à Frank sur ce qui lui avait été fait, excepté que c'était contre Hazel. Il imaginait son visage, et il lui parut soudain encore plus difficile d'avancer. Hazel était‐elle rentrée saine et sauve, se souvenait-elle de ce qu'elle avait fait ? Avec sa chance, sans doute pas.

Ils le firent entrer dans la tente des prêteurs. Elle était gigantesque de l'intérieur, mais, enfin, il était libéré du vent ! Elle était aussi plongée dans la pénombre. Son sentiment de liberté cessa net quand il vit les grands yeux dorés et sévères de sa centurionne. Il les revit aussitôt comme la nuit précédente, et voulut reculer pour lui échapper, mais le garde plus rapide, lâcha simplement les menottes. Dans un craquement inquiétant de ses bras, il fut tiré vers le sol par le poids trop lourd pour lui, ridiculement immobilisé. Il échappait au regard d'Hazel, mais il était à sa portée. Il réalisa que l'esprit ce soir là n'avait pas semblé cesser de posséder le sien, et il se demanda s'il ne s'était pas jeté dans la gueule du loup en voulant revenir à la maison.

Les gardes les laissèrent l'interroger, tandis qu'il passait sous la garde d'Hazel.


Aussitôt, il sentit la chape de plomb de la centurionne s'abattre sur ses épaules, et il entendit un soupir d'étonnement.


– Belley, pourquoi tu...


Elle s'approchait en disant cela, et il sentit soudain la peur lui prendre la gorge. Elle pouvait à n'importe quel moment déguainer sa spatha et le mutiler à nouveau.


– Belley, tes mains tremblent ?


– Nan. Il répondit d'un ton pince-sans-rire. C'est pas vrai, c'est pas moi. Tu vois pas bien. Ou alors le sol tremble. N'importe quoi.


– Pourquoi tu es léger ?


– Léger ?


– Oui, Frank, tu ne vois pas qu'il n'a pas la force de relever ses menottes ? Il est presque plus léger qu'elles !


– D'ac...cord ? Bien. Belley, je vais les porter jusqu'à la table pour toi, mais ne tente rien de stupide ou Hazel s'occupe de ton cas.


Il le fit doucement comme avec un produit radioactif. La boule dans son ventre ne faisait que se resserrer. Hazel était sauve, mais qu'avait-elle dit pour qu'il soit dans une telle panade ?


Il ne pouvait s'empêcher de la vérifier du regard, pour remarquer qu'elle faisait de même. Et si elle s'en prenait à lui si il parlait ? Et si elle le traitait simplement de menteur ?


– Frank, je vais répondre à toutes tes questions, okay ? Mais euh, est-ce que je peux demander une faveur ? (Il attendit son hochement de tête.) Est-ce que Hazel peut rester hors de la tente ?


– Pour que tu essaie de le tuer ? Hazel serrait les poings. Tu as cru que j'allais te laisser sans surveillance à nouveau ? Grave erreur, Belley.


– De le tuer ? Je suis un tueur maintenant, pour vous ? Moi ? Tu peux parler Hazel !
Il avait laisser sa dernière phrase échapper, et il se rendit compte sur l'instant qu'il lui en voulait autant qu'elle le terrifiait désormais. Il n'avait pas encore réalisé à quel point il avait été affecté, mais ses mains tremblaient effectivement.


– J'ai vu l'état de Marko, on l'a tous vu. Tu ne parviendras à duper personne cette fois, Belley.
– Le... quel état, Frank ? Marko va bien ?


Frank le fixait durement. Quelque-chose s'était passé, et il se rendit compte que tout n'avait pas été compris de la même manière.


– Dis-moi qu'il va bien, Frank sérieux, je sais pas de quoi vous parlez, merde, dis moi au moins si il va bien ! Si vous ne me dites pas j'irai moi-même le trouver !


Il tenta de se lever, arrêté par ses menottes sur la table, comme fixés là par Newton. Frank le jeaugeait du regard, sans doute pour décider s'il devait céder et en discuter ou non.


– Marko est en soin intensif à l'infirmerie.


– Quoi ?! Mais comment, pourquoi ?


– Il a été noyé, nous l'avons retrouvé avec du pétrole dans les poumons.


Il sentit le sang vider ses joues, même si ce n'était pas le cas. Ce n'était pas lui qui avait fait ça. Ce n'était pas encore arrivé quand il avait été enlevé. En revanche, il restait du pétrole au sol, ce qu'Hazel avait séparé de lui malgré lui. Ce qui voulait dire qu'une seule personne avait pu prendre le contrôle de ce pétrole et attaquer Marko avec.


Il se rendit compte qu'il la fixait avec des yeux écarquillés de peur. C'était pire que ce dont il se souvenait.


– Il... il va bien ?


– Nous ne parvenons pas encore à le réveiller. Rien n'est certain.
Il lui fallut un temps pour concevoir des paroles. C'était sa faute, c'était forcément sa faute.


– C'est même pas la peine que je vous explique, je suis condamné, j'imagine ?


– Qu'y a-t-il à nous expliquer, Belley ?


– Eh bien, d'abord, Hazel, de quoi tu te souviens ?


– Je me souviens d'avoir perdu connaissance. Quand je me suis réveillée, tu avais disparu, et Marko était entre la vie et la mort. Je l'ai ramené aussi vite que possible, et nous t'avons fait chercher partout pour te demander des comptes. Ton procès va être organisé sous peu pour tentative d'assassinat et traîtrise.


Il avait envie de pleurer. Il n'avait ni pris la fuite, ni fait perdre connaissance à Hazel, ni tué son meilleur pote.


– Tu voulais nous expliquer quelque chose, Belley ?


– Laissez-tomber, je suis le méchant aussi bien, pas vrai ? Ça fait longtemps qu'il fallait un compte de fée à tout le monde pour que leurs croyances paraissent vraies. Je fais peur hein ? À raison, j'imagine.


Frank n'avait pas l'expression qu'il s'attendait à le voir adopter. Il avait remarqué son ton de voix incertain, et semblait prêt à savoir.


– Parle. Je t'écoute.


Il tira sur ses chaînes, en vain, résolu à ne pas croiser son regard. Belley prit son courage à deux mains.


– Hazel n'est pas tombée inconsciente.


– Tu me traites de menteuse ?


– Elle a été possédée.


Il fit ce qu'il pouvait pour l'ignorer.


– La chose à immobilisé Marko d'un coup à la tête, mais je crois qu'il était encore conscient. Il commencé à me poser des questions et utiliser les pouvoirs d'Hazel pour m'immobiliser. Et je n'avais pas les réponses, alors elle a figé mon corps et elle a puni chaque manque de réponses.


– Qu'est ce que tu veux dire ?


Il voulut le dire, mais ses yeux ne parvenaient pas à quitter la spatha.


– Belley ?


– Elle... elle coupait si je n'avais pas la réponse.


– Qu'est-ce que ça veut dire ? Comment ça ?


– L'or impérial de la spatha séparait le liquide me constituant. Il restait au sol, inerte, et je ne pouvais rien faire. Et après la chose s'est extirpée de son esprit et m'a pris avec elle, ce qu'il restait de moi. Mais il restait du pétrole par terre et Marko était encore indemne, je le jure !


– Tu le jures ?


– Sur ce que tu veux. La chose m'a posé des questions encore et encore et je ne pouvais pas répondre. C'était sur ma vie d'avant, je ne savais pas les réponses, il a continué de demander, et je me suis réveillé à Oakland dans un terrain vague. Il ne restait que ma tête, juste assez de liquide pour reconstituer mon apparence, des bras et des jambes.


– Donc tu es vide ? C'est pour ça que tu es si léger ?


– J'suis un ballon de baudruche, ouais. C'est drôle hein ? J'ai même pas la force de porter ces fichues menottes.


Hazel consulta Frank du regard avant de déguainer sa spatha. Elle illumina la pièce, brûlant ses rétines. Il tenta de s'écarter, tandis qu'elle l'approchait. Frank le dévisageait et l'arrêta de la main, sans que Belley ne comprenne pourquoi.


– Je crois qu'il dit vrai. Sa peur ne ment pas.


– Frank, tu crois que j'ai tué Marko ? Et tenté de tuer Belley ?


– Ce n'était pas toi Hazel, si il dit vrai, mais oui. Ça me semble trop facile, Belley, l'histoire de la possession. En revanche, ces questions qu'il a posé justifient d'un coup l'action de Percy de t'effacer la mémoire. Ceux qui veulent percer le secret de ton ancienne vie sont plus actifs que nous ne l'aurions pensé, tu es en danger, même ici.


– Génial, il murmura. J'adore le concept.


Belley enfouit sa tête dans ses bras, pour échapper au regard outré de la fille de Pluton. Son ventre et ses épaules lui faisaient mal, comme si son esprit reproduisait les effets de sa peur.


– Je vais... J'ai mal à la tête.


C'était ce qu'elle avait dit une seconde avant que sa voix ne change.




Personnage pcp : Belley


POv: Belley


Plot: The day before, an off-camp mission mysteriously ends with Hazel returning home concussed, Marko drowning in oil between life and death, while Belley, with them on the mission, has disappeared. It's obvious, he's betrayed. Or has he?


Scenario basis: Three years later, Belley arrives at the camp when everyone thinks he's the brother of a Luke 2.0.


Status: recent, fair writing, short, big problem portraying the personality I had in mind for this character. 


***Belley landed on the left bank of the Little Tibre, grabbing as much grass and pebbles as he could. He'd done it!


His plan was honestly stupid. Given his new physical condition, he couldn't set foot in the water; he'd just float and be swept away. And he was fed up. He'd been going for miles and miles. His arms were aching from carrying pebbles at arm's length to weigh him down, which was barely having any effect, and the wind seemed to want to take him forever.


He refused to let himself be knocked down on the final stretch to cross the river, especially as the bridge was so inaccessible for him due to said filthy wind. His decision had worked, strangely enough: he'd let himself be carried away by the wind where it allowed him to cross diagonally. The risk was manifold: he could be blown too far, or into the water. He saw himself flying away over the city, lucky enough to be able to contemplate his failure from the sky. What a horror.


He clutched the grass with all his might, and managed to keep his grip against the wind. The grass was stronger than he was. He laughed nervously, exhausted by the sordid conditions of his journey. Now he had to drag himself back to camp, but how? He could see himself climbing from blade of grass to blade of grass, like the personal flag of the local dryads. They were going to transfer him to the position of banner of the fifth cohort, for the next game, that was for sure. Nice. It was already more fun than taking on the water cannons, against which he could certainly fight, but which were still ridiculously powerful.


He had no time to make a fool of himself by arriving upside down in front of the guards. Two powerful hands grabbed him by the shoulders, and a voice in his ear.


- YOU ARE UNDER ARREST, FOR TREASON.


He must not have shouted, but he'd heard the voice just close enough to need hearing aids soon. Then it echoed in his mind.


- Wait a second, for what?


Maybe they hadn't heard him, busy handcuffing him. If he wanted to escape, it was impossible, not because of the handcuffs, but because of their weight added to that of the chains. Lifted up by the guards, he suddenly found himself pinned to the ground by his hands, too light to be able to carry anything heavier than his cobbles left on the other side.


- Get up, you traitor.


- I can't, it's too heavy! And why are you calling me a traitor in the first place?He must have elicited a bewildered reaction from his future jailers. They each took one side of his chains to help him, determined to lead him into the camp for something other than a warm welcome. They had surely realized that he now weighed five pounds with a six-foot wind grip, just enough to be used as a kite. He tried to push the image out of his mind, hoping it wouldn't occur to the guards either. Arriving as a kite or a flag for grass wasn't the most glamorous thing either way.


- Right. We warn you, if we see a single sign of an attack using your bizarre powers, we won't hesitate to do what we can to hurt you.


- What ? But why in hell would I do that?


- Just keep moving.


They entered the camp, advancing resolutely towards headquarters. It didn't look good, that welcome, but he was at least going to get some explanations, wasn't he? Passers-by recoiled at the sight of him, and he was startled when he realized it. There was fear in their eyes. It wasn't funny anymore. He wanted to struggle, to leave, but for a moment he forgot his absent strength and immediately received a dark look. He saw an almost unsheathed sword to his right and returned the glare. How dare they! A few more weeks and he'd have his revenge. For the moment, he couldn't strike a blow or change form to free himself. He could always breathe helium and fly away, though with no chance of returning to earth, and no one would probably miss him by doing so. Being a balloon wasn't all that fun. Balloons don't escape from handcuffs, and they don't go back to guards who don't answer questions either. Balloons were as stupid as he was right now.


A passing-by soldier's backward movement upset his stomach, the one that should have been in his belly. They were afraid of him! Yet he'd done nothing. On the contrary, he almost had complaints to make to Frank about what had been done to him, except that it was against Hazel. He imagined her face, and it suddenly seemed even harder to move on. Had Hazel returned safely, did she remember what she'd done? With his luck, probably not.

They ushered him into the Praetors' tent. It was gigantic on the inside, but at last he was freed from the wind! It was also bathed in darkness. His sense of freedom came to a screeching halt when he saw his centurion's large, stern golden eyes. He immediately saw them again, as he had the night before, and wanted to step back to escape, but the faster guard simply dropped the handcuffs. With an ominous cracking of his arms, he was pulled to the ground by the weight, too heavy for him, ridiculously immobilized. He escaped Hazel's gaze, but he was within her reach. He realized that the spirit that evening hadn't seemed to stop possessing hers, and he wondered if he hadn't thrown himself into the lion's den by wanting to come home.

The guards let them question him as he passed into Hazel's custody.


Immediately, he felt the centurion's leaden glare fall on his shoulders, and heard a sigh of astonishment.


- Belley, why are you...


She came closer as she said this, and he suddenly felt fear catch his throat. At any moment, she could draw her spatha and mutilate him again.


- Belley, are your hands shaking?


- Nope. He replied in a deadpan tone. It's not true, it's not me. You can't see very well. Or the ground's shaking. I don't care.


- Why are you so light?


- Light?


- Yes, Frank, can't you see he hasn't got the strength to lift his cuffs? He's almost lighter than they are!


- Alr... ight? Right, then. Belley, I'll carry them to the table for you, but don't try anything stupid or Hazel will take care of you.


He did so gently, as if with a radioactive product. The ball in her belly only tightened. Hazel was safe, but what had she said to get him into such a mess?


He couldn't help checking her out with his eyes, only to notice that she was doing the same. What if she took it out on him if he spoke? What if she simply called him a liar?


- Frank, I'll answer all your questions, okay? But uh, can I ask a favor? (He waited for his nod.) Can Hazel stay out of the tent?


- So you can try to kill him? Hazel clenched her fists. Did you think I was going to leave you unsupervised again? Big mistake, Belley.


- To kill him? Am I a killer now, for you? Me? You can talk, Hazel!

He'd let that last sentence slip, and realized in that instant that he was as angry with her as much as he was terrified of her. He hadn't yet realized how badly he'd been affected, but his hands were indeed shaking.


- I've seen Marko's condition, we all have. You're not fooling anyone this time, Belley.

- The... what state, Frank? Is Marko okay?


Frank stared at him harshly. Something had happened, and he realized that not everything had been understood in the same way.


- Tell me he's okay, Frank, seriously, I don't know what the hell you're talking about, at least tell me he's okay! If you don't tell me, I'll go and find him myself!


He tried to stand up, but was stopped by his handcuffs on the table, which Newton had fixed there. Frank glared at him, no doubt deciding whether or not to give in and discuss it.


- Marko's in intensive care in the infirmary.


- What?! But how, why?


- He was drowned, we found him with oil in his lungs.


He felt the blood drain from his cheeks, even though he hadn't any. It wasn't him who'd drowned. He hadn't done it. It hadn't happened yet when he'd been abducted. On the other hand, there was still oil on the ground, which Hazel had separated from him in spite of himself. Which meant that only one person could have taken control of that oil and attacked Marko with it.


He realized he was staring at her with eyes wide with fear. It was worse than he remembered.


- Is... is he all right?


- We can't wake him up yet. Nothing is certain.
It took him a while to think of words. It was his fault, it had to be.


- I don't even have to explain, I'm doomed, I suppose?


- What's there to explain, Belley?


- Well, first of all, Hazel, what do you remember?


- I remember fainting. When I woke up, you were gone, and Marko was between life and death. I got him back as quickly as I could, and we've been looking for you everywhere to hold you to account. You're about to go on trial for attempted murder and treason.


He felt like crying. He hadn't fled, he hadn't knocked Hazel unconscious, he hadn't killed his best mate.


- Did you want to explain something, Belley?


- Forget it, I'm the bad guy as well, right? It's been a long time since everyone needed a fairy tale to make their beliefs seem true. I

 I'm scary, right?Rightly so, I suppose.


Frank's expression wasn't what he'd expected it to be.He'd noticed his uncertain tone of voice, and seemed ready to know.


- Go on.I'm listening.


He tugged at his chains in vain, determined not to meet his gaze.Belley took courage.- Hazel didn't fall unconscious.


- Are you calling me a liar?


- She was possessed.


He did his best to ignore her.


- The thing immobilized Marko with a blow to the head, but I think he was still conscious. He started asking me questions and using Hazel's powers to immobilize me. And I didn't have the answers, so she froze my body and punished every lack of answers.


- What's that supposed to mean?


He wanted to say, but his eyes couldn't leave the spatha.


- Belley?


- She... she'd cut me off if I didn't have the answer.


- What's that supposed to mean? What does what mean?


- The imperial gold of the spatha separated the liquid that constituted me. It stayed on the ground, inert, and there was nothing I could do.And then the thing extricated itself from her mind and took me with it, what was left of me at least. But there was still oil on the ground and Marko was still unharmed, I swear!


- You swear it?


- On whatever you want. The thing asked me questions over and over and I couldn't answer.It was about my life before, I didn't know the answers, it kept asking, and I woke up in Oakland in a vacant lot.All that was left was my head, just enough fluid to reconstruct my appearance, arms and legs.


- Sowhat, you're empty now ?Is that why you're so light?


- I'm a balloon, yeah. Funny, huh?I don't even have the strength to wear these damn handcuffs.Hazel consulted Frank with her eyes before disgorging her spatha. It lit up the room, burning his retinas. He tried to step aside as she approached him.Frank stared at him and stopped her with his hand, without Belley understanding why.


- I think he's right. His fear doesn't lie.


- Frank, do you think I killed Marko? And tried to kill Belley?


- It wasn't you, Hazel, if he's telling the truth, but yes. Seems too easy to me, Belley, the possession thing.On the other hand, those questions he asked suddenly justify Percy's action of erasing your memory. Those who want to pierce the secret of your old life are more active than we would have thought, you're in danger, even here.


- Great," he murmured. I love the concept.


Belley buried his head in his arms, to escape the outraged gaze of Pluto's daughter. His stomach and shoulders ached, as if his mind were reproducing the effects of his fear.


- I'm going to... I've got a headache.


That's what she'd said a second before her voice changed yesterday.

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