NDA: Bref ma soeur qui me sort que si je tue Léo et Nico elle me tue, donc on va éviter hein. Sa réaction quand je lui ai dit : "Tu penses quoi de Jason?"
Elle: "Boarf... voila quoi..."
Désolée les fans de Jason, ma sis et moi on est team Léo et team Nico (team Hazel aussi ^^) en même temps on est enfants d'Hadès mais bref pas le sujet.
Aller bonne/mauvaise lecture. J'ai décidé de réunir mes personnages préférés dans ce chapitre ;)

Un sifflement aigu résonnait dans le crâne de Léo quand il se réveilla enfin. C'était encore plus dérangeant que quand il réparait une vieille radio de voiture. Quand il daigna enfin ouvrir les yeux, il dû les cligner plusieurs fois avant d'y voir plus clair. Il était dans le noir complet mais son premier réflexe fut de chercher sa baguette, c'était sur la table de nuit non? Après avoir tâtonné dans le noir, il parvint enfin à la trouver et lança lumos, mais en essayant de se mettre sur ses coudes, une douleur et l'intensification du sifflement l'arrêta net et l'obligea à reposer la tête sur son oreiller. C'était comme une grosse gueule de bois cette histoire, alors autant faire comme tel, de quoi ce souvenait il de la veille?

Le fait de s'être fait projeter contre un miroir le fit sursauter. Il se souvenait maintenant. En ouvrant la bouche il se souvenu aussi qu'il avait carrément soif. Mais, il n'était pas à l'infirmerie? Au diable le sifflement, là il se posait des questions et avait besoin de réponses. Déjà il savait où il était, mais où ses amis étaient? Quand il jeta un oeil en face de lui il remarqua que Nico dormait, dans un sale état d'ailleurs... Et au fait  quel était son état à Léo? Au vu de l'atroce douleur qu'il avait à la tête, dans les jambes, dans... un peu partout au final. Ça n'annonçait rien de bon. Il observa ce qu'il se trouvait sur la table de nuit par réflexe avant de se forcer à se lever. Il avait envie de vomir et se sentait horriblement faible.

Il vit accroché sur un verre : "à boire d'une traite au réveil". Le latino prit l'objet et l'avala comme demandé, et même si son corps voulait rejeter le liquide tant il était immonde, Léo ne le recracha pas. Après avoir fini ça, il remarqua une fleur fanée avec un mot avec, de Calypso apparemment. Il hésita, mais attrappa le mot en commençant à le lire nerveusement, pourquoi avait il si peur? Bonne question. Le papier avec l'air mouillé à quelques endroits et l'encre avait un peu coulé, mais on pouvait tout de même voir ce qui était écrit:

" Ça me fait mal de te le dire à l'écrit et je ne suis même pas sûre que tu te réveille un jour. Ça paraît stupide ce que je vais te dire et j'aurais aimé te le dire en face. Mais avec tout les signes qu'on nous envoie j'ai bien l'impression que notre couple n'était pas fait pour durer. Comprends bien que je t'aime, je ne sais pas comment j'ai pu t'aimer autant, mais je en suis pas digne d'être avec quelqu'un comme toi, tu es beaucoup trop gentil, attentionné et puis vraiment marrant, tu m'as fait confiance trop vite. Mon père a failli te tuer par ma faute, je me sens tellement coupable... Et puis la plupart des gens disent que je suis une peste et que je reste avec toi parce que tu m'as sauvée de ma "prison" et pas pour le reste, que je te manipule... Tout ça pour te dire qu'il faut qu'on arrête là. Je t'aime."

Le je t'aime était presque entièrement effacé, mais cette fois par les larmes de Léo, il renifla, sanglotant. Qui étaient les abrutis qui avaient tant de préjugés sur une fille qu'ils ne connaissaient même pas? D'un mouvement rageur il essuya ses larmes, mais en passant sa main sur son nez une vive douleur l'arrêta (NDA: nez/arrête... pardon.), il n'avait pas le nez cassé tout de même ? Après avoir trouvé un miroir de poche dans un turoir de la table de nuit, le Gryffondor sourit nerveusement. Vu sa face il avait passé un sale quart d'heure, une sale nuit même, il ne se souvenait pas de tout, mais maintenant il n'avait plus envie de faire quelque chose de constructif. Il se remit à pleurer. Pourquoi il aimait autant une fille, et pourquoi c'était si dur d'aimer ?

Léo avait besoin de prendre l'air de toute urgence, mais n'était même pas sûr de pouvoir marcher... jusqu'à ce qu'il remarque le fauteuil roulant au pied de son lit.

" - Ah ouais. Tout prévu quoi... murmura-t-il."

Après dix bonnes minutes de galère, le brun avait enfin réussi à s'asseoir sur l'engin à roues, et en plus il avait trouvé une bouteille d'eau sur la table de nuit de Piper, de toute façon il allait lui piquer juste une gorgée, c'est pas comme ci ils n'avaient jamais partagé leur bouche de toute manière. Chose pensée chose faite, il roula jusqu'à la porte de l'infirmerie.

" - J'ai le droit ? Roh et puis comme ci je me souciait de ça pour faire quelque chose."

Puis il sortit pour longer les couloirs avec son fauteuil. C'était vraiment dur d'avancer avec ça, surtout quand on voyait pas à plus de deux mètres devant soi. Au pire si Léo mourrait c'était plus trop grave, à ce stade il préférait reprendre les pensées sombres qu'il avait il y a encore deux ou trois ans. Ça lui arrivait, et en particulier en ce moment même. C'est en réfléchissant qu'à un croisement il rentra dans quelqu'un, qui poussa un cri de peur et de douleur à la fois, avant de braquer sa baguette qui projetait un lumos maxima, aveuglant Léo qui abaissa sa baguette. La personne baissa à son tour la lumière avant de dire:

" - Sammy? Sammy Valdez c'est bien toi?"

Le latino ne comprit pas bien, était  il encore en plein rêve ou en plein cauchemar, c'était bien Hazel qui parlait en plus? Mais qu'est-ce que son arrière grand-père  venait faire la dedans.

" - Hazel? Pourquoi tu me confonds avec mon arrière grand-père ?

- L-Léo? Tu es réveillé ? Qu'est-ce que..

- Attends Hazel change pas de sujet. Maintenant que j'y pense, si mon cerveau fonctionne encore assez correctement pour me permettre de tout relier ensemble... Tu m'as déjà parut bizarre au même propos. Dis moi ce que mon arrière grand-père fait la dedans. Excuse moi si je paraît insistant mais je suis plus trop d'humeur tu vois.

- De quoi tu parles, t'as du rêver.

- J'ai trouvé la question que je devais te poser à l'anniversaire de Piper. Répliqua sèchement le brun.

- Ça fait longtemps Léo...

- Quel âge as-tu réellement, Hazel Levesque. "

Un silence de plomb s'installa et la Gryffondor se résigna, répondant à contrecoeur.

" - Je suis née le dix sept décembre mille neuf cent vingt huit. Je suis sensée être morte, mais avant de dire quoi que ce soit laisse moi t'expliquer."

Après avoir encaissé une énième niuvelle de la nuit, Léo ne releva pas et écouta chaque explication de son amie sans rien dire, pour une fois. A la fin, il hocha la tête, compréhensif, il n'était vraiment pas choqué finalement et soutenait Hazel.

" - Par contre tu devrais être honnête avec les autres poulette.

- Poulette?

- Fais pas gaffe je viens de me réveiller.

- Après...

- Ne me dis pas, je peux plus encaisser.

- D'accord excuse moi. Sourit Hazel. Alors qu'est-ce que tu fais dans les couloirs à forcer les gens à te parler?

- Je cherche un moyen de me suicider. Lâcha Léo.

- Abruti. Lança une voix dans l'ombre.

- Oh cette voix lançant des phrases flatteuses m'avait manqué. Pourquoi t'es pas au lit Nico?

- Besoin d'air.

- Tu aurais dû rester au lit man t'es pas en forme.

- T'as vu ta tronche? Je te rappelle que si Jason t'avais pas rattrapé tu serais tombé de plusieurs étages.

- Bon les garçons, vous m'excuserez mais je vais me coucher.

- Ooh attends ! S'exclama Léo."

Hazel, qui s'apprêtait à partir, se figea. Valdez tenta tant bien que mal de tourner son fauteuil vers la jeune femme.

" - Tant que tu es là tu vas m'aider.

- Comme tu veux... pourquoi?

- Calypso m'a quitté.

- Bien fait pour toi, tu mériterais pire. Ricana Nico.

- Merci di Angelo, mais j'ai déjà eu ma dose là. Attendez que je vous montre au moins la lettre."

Il chercha activement la lettre dans les poches de son jean avant de la tendre à son amie, la main tremblotante. En vérité il faisait comme ci ça allait, mais ça n'allait pas. Comment l'amour pouvait faire aussi mal? Léo ne comprenait pas.

" - Léo... ne pleure pas ça va aller... Murmura Hazel.

- Je pleure? Bafouilla le Latino.

- Hep Valdez, profite de ça. Lança Nico.

- De quoi?"

Il l'enlaça alors doucement. Mine de rien, venant de ton ami d'enfance, ton premier et seul ami de l'époque, ça réchauffait le coeur. Hazel intervint ensuite, roulant le papier en boule et le jeta en l'air, avant de le faire disparaître en un coup de baguette.

" - Si on pouvait détruire Atlas une deuxième fois je le ferai.

- Sans moi, mon corps ne peut plus.

- La pauvre Calypso se sent coupable de quelque chose dont elle n'est pas responsable, à cause de son horrible père qui mériterais pire qu'Azkaban, pire que les enfers et pire que la mort. Et elle l'a dit dans la lettre, elle t'aime vraiment, comment les gens peuvent être aussi bêtes. Ils faut qu'ils arrêtent avec les préjugés sur les gens qu'ils ne connaissent pas, c'est pas leurs affaires alors pourquoi s'en occuper et surtout tout gâcher. Même si aux premiers abords Calypso n'est pas vraiment du type sympathique, elle est vraiment mignonne et vous aviez une si belle complicité. Elle a apprit à te connaître et ta aimé à ta juste valeur en te connaissant plus...

- Hazel. Si je n'étais pas déjà amoureux je t'aurais embrassé. Avoua Léo.

- Dit surtout que t'as peur de Frank. Ricana Nico.

- Shhht."

Léo lança un grand sourire, et un vrai, à son amie qui avait fit presque tout ce qu'il fallait dire. Si seulement Caly avait été là pour entendre tout ça. Alors maintenant, direction la salle commune des Serdaigle, un plan émergeait dans la petite tête du petit Gryffondor. Arrivés devant, Hazel se grignota l'ongle.

" - Et si on nous voit en dehors des couloirs la nuit?

- On est plus à ça près, et au pire on a qu'à dire que comme on venait de se réveiller après... longtemps. Tu nous emmenait prendre un peu l'air. Proposa Léo."

Une voix s'éleva dans l'air, faisant sursauter les élèves. L'étrange sifflement qu'avait entendu le brun dans son lit à l'infirmerie se remit à hurler dans sa tête, il avait d'ailleurs une migraine en préparation, il le sentait. Heureusement il avait sa ceinture magique, donc pendant qu'Hazel répondait à l'énigme, il avala un cachet d'antidouleurs et ferma.les yeux un instant. La porte de la salle commune s'ouvrit alors, laissant entrer les trois amis, Léo en premier poussant sur ses roues. Il entendit des sanglots en face de lui, et il s'avança pour regarder la personne qui pleurait, sa détermination ne laissant pas le temps a la contemplation de la salle. Valdez tendit une main et frôla la joue de la personne.

" - Calypso, arrête de pleurer, je suis là maintenant."

La Serdaigle releva la tête, ses yeux rougis et gonflés n'empêchèrent pasa au coeur de Léo de louper quelques battements. Son regard fut perdu et triste, puis finalement soulagé, alors elle prit soin de prendre son "copain" dans ses bras sans lui faire de mal, avant de se mettre à pleurer de plus belle.

" - Tu... tu ne m'en v-veux pas?"

Après cette étreinte, Nico et Hazel s'étaient éclipsés, et Calypso s'était assise en face de Léo, ils étaient main dans la main.

" - Je t'en veux d'avoir écrit cette lettre, de ne pas m'avoir embrassé ou d'être restée à mon chevet alors que je venais de me réveiller d'une très longue sieste, je t'en veux parce que toi tu n'y est pour rien, et que tu te dénigre quand même. C'est pas de ta faute si ton père existe, et encore moins de ta faute si les gens sont idiots. Alors maintenant si tu m'aimes vraiment tu vas me faire le plaisir de m'embrasser aussi bien que possible, et de me redemander de sortir avec toi.

- Je t'aime vraiment tu sais Léo, alors je t'en prie reste avec moi.

- Une seule condition."

Calypso arqua un sourcil, mais un grand sourire illuminait son visage, jusqu'à ce que Léo sorte ce qui était sensé être un petit mot.

" - C'est pas méchant crois moi, mais pour la capote c'était vraiment pas le moment.

- La ca... OH MERDE PARDON CALY C'ÉTAIT PAS ÇA !"

La Serdaigle éclata de rire avant que Léo, rouge de honte, ne donne la vraie condition.

" - T'en fait pas Léonidas, c'est pour ça que je t'aime, ta maladresse est un des meilleurs défauts. "

Après avoir aidé son copain à s'installer avec elle sur le canapé, ils se blottirent l'un contre l'autre et Calypso lut le mot, avant de l'embrasser tendrement avec un sourire sur le visage. Ça pouvait vous paraître immature et insignifiant, c'était beaucoup pour Léo, et il était trop amoureux pour que cette torture recommence. Et même si il savait avoir fait des fautes sur ce petit mot pour sa copine, il suffisait:

"Prends soin de toi, et aussi... de toi ♡"

FIN

Désolée pour le retard de ce chapitre, j'ai eu des problèmes de réseau à Chausey. Donc bon le voici tout de même
Des questions?

J'espère qu'il vous a quand même plu et honnêtement j'adore vos commentaires donc vous pouvez me harceler de commentaires  ça me fait plaisir du moment que vous avez aimé ce chapitre

J'espère que c'est compréhensible.

Je vous aime de fou  prenez soin de vous et de tout ceux que vius aimez

Reyna di Angelo ~ ♡