On nous dit d'écrire pour se libérer l'esprit. De lire pour plus penser. Mais moi tout ce que je vois, c'est une boucle interminable. Tu penses, tu te fais des scénarios, tu écris et te voilà en manque d'inspiration. Donc tu lis, tu regardes des films et séries, tu observes ton entourage et ce qui t'entoure, tu regardes des vidéos drôles, tu écoutes de la musique ou bien tu pars t'inspirer sur Pinterest. Ensuite te revoilà à te créer des scénarios le soir, le matin, la journée, bref tout le temps. Ça en devient une habitude. Tellement obscedant que tu viens à en imaginer en public et sans t'en rendre compte tu viens à parler dans la réalité pour intéragire avec ton scénario.
Plus tu te créés des scénarios, plus tu te perds entre ce qui t'es réellement arrivé et ce que tu as imaginé.
Selon une étude scientifique, ce genre de comportement est anormal et se rapproche de la folie. Et comme on dit en ce moment, le monde va mal car on est plus de la moitié sur Terre à le faire. Certains le font depuis leur enfance, et d'autres bien plus tard.
On dit qu'il faut laisser un enfant jouer pour qu'il puisse se créer une imagination et qu'il sache ce qu'est la création et la personnalisation. Je pense que plus de la moitié de la Terre a dû trop jouer enfant au Playmobil, au Petshop, au Barbie, au Polypocket, au Lego et surtout à la création des fameux Loups.
Que ce soit fille ou garçon, sur cette partie on est égal. Un garçon comme une fille peut se créer des scénarios diverses. En passant du plus effrayant, au plus joyeux. À la souffrance, à la paix. À la haine, à l'amour. Qu'on imagine un scénario d'une journée ou d'un soir, ce n'est pas la même chose que les scénarios qu'on se crée et qui dure 2 mois, 5 mois, 10 mois, 1 an, ou qu'on vient récupérer dans un tiroir de notre mémoire pour le retoucher et l'améliorer comme on le veut.
Certains peuvent s'imaginer l'avenir, d'autres s'imaginer de nombreuses fois retoucher le passé. Mais cette partie, nous fait oublier et confondre nos réels souvenirs aux faux.

C'est là que vient s'ajouter la folie. Alors les fameux "Mais tu es fou/folle !" ont une par de vérité. Oui on est fou. Fou d'imagination. Fou de création. On se fait bouffer petit à petit par nos pensées, qui bouffent notre sommeil. Qui nous plombe de plus en plus chaque jour, et qui vient nous susurrer "Et si on imaginait ça ?" Tu auras beau te forcer à ne pas te laisser emporter par tes pensées et les nouveaux scénarios qui s'apprêtent à apparaître, tu sais d'avance que c'est perdu, étant donné que c'est toi même qui pense sauf si tu es atteint d'un TDI avec beaucoup trop d'alters pénible. Mais en dehors de ça, c'est toi et toi seul qui est apte à les contrôler.