Parfois, j'ai cette impression de vacuité en moi. Je me dis que je ne vaux rien ; que je ne suis rien... Non ; Rien ; seulement une coquille vide dénudée d'esprit. Cette vision me vient lorsque je communique avec les autres. Ils me parlent de choses qui ne me concernent point : la mode, l'amour, les soirées beaucoup trop alcoolisées (bien évidemment accompagnées de cigarettes et de drogue), etc...; enfin, ce n'est qu'une illusion, je n'y trouve juste pas encore mon compte. Je suis pour l'instant à leurs côtés en train de hocher la tête comme si j'y comprenais quelque chose alors que non. Je reste une enfant au fond de moi. Une enfant qui ne veut pas découvrir les défauts du monde qui l'entoure ; je veux rester innocente et insouciante comme avant. Je vois grandir le monde, trouver leur chemin et profiter de la vie, et je suis là en ne sachant que faire de mon avenir...

Pour moi, c'est comme si j'étais hors d'une équation géante qui ne fait que multiplier et additionner des propos tandis que moi, je m'y soustrais.

    Ou bien, cette sensation peut arriver au moment philosophique de la journée ; lorsque je me pose une question telle que : Qu'est-ce que la vie ?, Que signifie telle ou telle chose ?, Qui suis-je ?; Je me remet en cause dans ces instants et je me sens vide et petite.

Cette impression me donne une profonde sensation de vide et de peine.

Leurs vies remplies de joie et de luxures me font devenir fantôme...

Secrets, murmures, silence sidérant attisant ma puissante haine,

Je suis encerclée et recouverte par cet immense ainsi qu'imposant dôme ;

Source de mes maux, je n'arrive plus à rentrer dans le flamboyant moule

Que je me suis forgé, une représentation de moi désillusionnée.

Aujourd'hui, je suis là, faisant face et vous me questionnez.

Je vous dis alors la vérité :

Le monde festoient quant à moi à côté de cela, je me noie dans cette foule.

Au abord d'un univers de luxe et non-champêtre,

Je suis dans ces moments-là dans mon mal-être.

Et quand tout ce cycle continuel prend alors fin, le verre déborde.

J'implose, je me retrouve rongée par des vers qui forme une horde.