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Chapitre 4... 05 /07/ 1994 1h25



Edward patrouillait de nuit pour la troisième fois. Rien d'anormal n'avait dérangé leur parcours de surveillance. Le jeune policier municipal de vingt-six ans marchait en Amon avec vigilance.Roland avait l'appellation de Brigadier, car en service depuis quatre ans.

La nuit était bien avancée, une multitude de jeunes vacanciers attablés dans les bars parlaient à haute voix, plaisantaient entre eux. Le maître-chien peinait à retenir son berger allemand. Rex n'avait connu qu'un environnement militaire, tous ses bruits, ses mouvements étaient perçus comme une cible. Edward avait été obligé de le museler, le premier jour le chien avait claqué les dents en ratant un enfant traversant la rue en courant. La sécurité avant tout, la muselière était enfilée dès qu'il descendait de voiture pour prendre son service !

Roland n'était pas désagréable, mais il aimait rappeler la différence existant entre eux. Il représentait la loi alors qu' Edward n'avait comme seule fonction que d'assurer leur sécurité.Situation évidente pour le maître-chien, mais pas suffisante pour les mettre à égale fonction pour le policier municipal.

Le travail était assez plaisant pour Edward, il se promenait avec son chien en compagnie du représentant de la loi de Soulac sur mer.Une discussion féminine à une douzaine de mètres d'eux attira son attention. Il aperçut deux jeunes femmes en maillot de bain. La première à la longue chevelure blonde portait un short en jean déchiré aussi large qu'un torchon de table. La seconde brune à queue de cheval était vêtue d'une jupe à peine plus long que le short de son amie. La blonde leva son index sur ses lèvres toute en s'adressant à Roland.

— Bonsoir, monsieur le policier.

— Bonsoir, mademoiselle.

— C'est étrange de voir un policier en compagnie d'un maître-chien !

Edward ne pouvait s'empêcher de lorgner la poitrine épaisse de la blonde. La brune à ses côtés affichait une taille de seins plus classique, mais les traits de son visage asiatique lui plaisaient.Elles étaient toutes deux canon !

— Le maire nous a adjoint une société de maître-chien pour juillet-août afin de rassurer les vacanciers !

— Vous êtes élégant en tenue, mais l'êtes vous autant en maillot de bain. Moi c'est Charlène et vous ?

— Nous avons obligation d'entretenir une forme physique exemplaire. Brigadier Roland pour vous servir, s'exclama-t-il en lui prenant la main pour la baiser tendrement. J'aurais le plus grand plaisir à me baigner en votre compagnie, Charlène !

Elle sortit un calepin pour y griffonner dessus plusieurs numéros de téléphone, puis le plia pour l'enfoncer dans la poche pantalon du policier.

— Le premier est chez moi à Lyon, le second au camping les sables d'argent allée Belle-Île-en-Mer emplacement vingt-deux,Charlène Durant. Laissez-moi un message au plus vite, Roland.

Aucune des jeunes femmes ne portait la moindre attention au maître-chien. Elles le croisèrent en le déniant comme un moins que rien. Roland confirmait bien que l'habit faisait le moine. Edward n'avait hérité que d'une veste bleue, casquette, avec écrit Aquitaine prévention dessus. L'usure indiquait qu'elle avait déjà été utilisée au préalable ! Il portait au-dessous un jean, tee-shirt blanc, basket.

Roland se retourna en souriant pour jeter un rapide coup d'œil aux jeunes femmes quittant la ruelle, puis fit demi-tour pour reprendre la route. Le monde était injuste, remarqua Edward, frustré ! Certes Roland était assez beau garçon, mais l'auraient-elles accosté s'il n'avait pas été policier municipal ?

Edward avait partagé la même attirance lors de son service militaire. Il se souviendrait toujours de la traversée de la ville de Pau entassé à l'arrière du camion de troupes militaire, c'était de la pure folie ! Les filles les dévoraient du regard, les saluaient avec envies !

Certaines les sifflaient lorsqu'ils quittaient le parking pour pénétrer dans l'enceinte de la caserne.

Ils étaient comme du miel avec les abeilles.

Les plus niais pouvaient tomber dans le piège, croire que toute cette attention les concernait personnellement. Erreur fatale, les deux tiers du temps, cela ne concernait que le treillis, l'image du soldat.

Une heure plus tard, le maître-chien tournait le dos à la plage ou le policier municipal sermonnait un groupe de jeunes étudiants en maillot de bain. Il tentait de leur faire comprendre que la plage centrale, tout comme les autres, n'était surveillée que de onze heures à dix-neuf heures du premier juillet au vingt-huit août. Il les prévenait que la plage pouvait être un piège mortel à la nuit tombée. Certains l'écoutaient, mais d'autres ne cessaient de plaisanter. Les rires stupides de certains trahissaient l'abus d'alcool, mais à un juste niveau.

L'absence de tout danger permettait au maître-chien de se perdre dans ses pensées. Il songea à Juliette. On se revoit demain à quatorze heures, s'était-elle exclamée en faisant demi-tour. Le baiser avait été bref, mais véridique, pas une supposition ou un fantasme. Mais, où devrait-il la rejoindre, sur la plage ou sur le trottoir non loin de leur rencontre ? Il ignorait son identité e tou la chercher ! Il savait juste que sa mère travaillait à la mairie. Comment ferait-il si elle ne venait pas au rendez-vous ? Il n'aurait aucun moyen de la retrouver. Une angoisse subite le submergea tout en provoquant des sueurs froides tout le long de la nuque. Il était parvenu à avoir un rendez-vous, mais rien ne pouvait le confirmer avec certitude. Elle aurait pu tout aussi bien mentir pour se débarrasser de lui ? Il secoua négativement le visage, elle l'avait embrassé, donc elle viendrait.

— Edward ?

— Euh, oui, bafouilla-t-il en obliquant vers Roland.

— On prend la direction de la mairie.

— Bien.

Edward aperçut sur le bord de la route face à la mer une jeep avec deux gendarmes fumant la clope. Il accéléra pour rejoindre son équipier.

— Ils font quoi les gendarmes, ici ?

— Ils sont là en renfort, précisa-t-il en tapotant son talkie-walkie.

— Je sers à quoi, moi ?

— Assurer ma sécurité en cas d'imprévu !

Le maître-chien fut réconforté en apprenant que des gendarmes patrouillaient aussi la nuit. Le reste de la patrouille se déroula sans accroc.


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