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Chapitre 31 Roland



Edward scrutait les environs en serrant nerveusement la laisse de son chien. Il recherchait minutieusement la présence du policier municipal dans le paysage. Roland ne tarderait pas à arriver, il ne manquerait pas non plus à le juger, à le réprimander! Que pourrait-il dire où faire, Edward n'était qu'un simple agent de la sécurité ? Avait-il d'autres possibilités ? Aucune, l'autre était un représentant de la loi ! Il baissa les yeux pour observer son chien, son attitude à son encontre laissait à désirer. Le chien était récemment sur la défensive, mais pas sur les passants,sur son maître ! Était-il malade ? Qu'avait-il à lui reprocher ?L'air marin revigorait le maître-chien, le rendait moins soucieux,plus téméraire.

Il avait constaté une absence totale de fatigue malgré le travail de travail. Le maître-chien profitait de chaque instant de la vie, dormir était certes un besoin, mais une perte de temps. Il se reposait juste de nécessaire. Il avait remarqué une différence entre lui et son collègue agent de sécurité, Jérémie qui avait directement rejoint sa couche après sa patrouille de nuit. Il avait refusé son invitation au bar sous prétexte de la fatigue.Edward dormait très peu chaque nuit, n'hésitant pas à sortir avec Amanda avant ou après le boulot. Était-il en meilleure santé que son collègue ? Probablement !

Le chien obliqua subitement sur la gauche.

— Anxieux cher Edward, annonça le policier municipal en déboutonnant le haut de sa chemise ?

— Euh, non, pas plus que ça, répondit-il bêtement avant de s'emballer. Je n'ai rien fait, n'ai rien dit, je ne suis pas responsable de...

Roland leva l'index pour le faire taire.

— Tu as une haute opinion de toi-même, Edward,remarqua-t-il en souriant.

Le Bordelais esquissa un sourire forcé, aucune vengeance ne semblait se profiler à l'horizon. Il tenta de profiter de la situation en racontant un mensonge.

— Je suis certain que c'est Albert qui a tout balancé à monsieur Renoir.

— Guillaume est mon ami, pourquoi le discréditer alors qu'il n'a que sympathie à ton encontre ?

Le Bordelais analysait la remarque, Roland pouvait-il réellement croire que Guillaume n'était qu'un simple habitant de Soulac-sur-mer ? Que pouvait-il dire ? Il le fixa bêtement sans répondre.

— Tu as voulu me piéger, hein, s'exclama Roland avec rancœur.

— Mais non, pas du tout... Monsieur Renoir me terrifie à un point que tu ne peux imaginer.

— Tout le monde est au courant de la somptueuse soirée qu'il vous a offert à toi et ta copine ! À quoi joues-tu ?

Edward tendit instinctivement la laisse, le chien regarda son maître pour ensuite obliquer en direction du policier municipal. L'animal attendait un ordre de son maître ne venant pas ! Il avait remarqué une légère angoisse dans les traits de son maître, mais pas suffisante pour réagir.

— C'est Charles, ton remplaçant de la police qui m'avait amené à la rencontre de monsieur Renoir. Tout avait été prémédité et depuis longtemps, Rosanne, Marianne, Albert...peut-être même Juliette, se jouent de moi. J'ignore ce qu'ils veulent. Monsieur Renoir m'a menacé, la dernière disait, «n'oublie jamais qui tient les rênes, m'avait-il dit en serrant brutalement mon poignet. Vous pouvez disparaître d'un simple claquement de doigts. As-tu bien compris, m'avait-il murmuré à l'oreille ? Il a terminé par,« as-tu bien saisi que moi seul peux faire échec et mat ? Tu veux jouer ? Bien, à la moindre entourloupe, c'est Amanda qui en paiera les conséquences en première! » J'ai flippé grave quand j'ai vu que tu le connaissais...T'es un mec assez prétentieux, mais t'es cool... se tut-il en pensant être allé trop loin.

— Tu es bon comédien, tu devrais faire du théâtre, remarqua-t-il tout en applaudissant.

— J'ai peur, Roland, je ne veux pas qu'il arrive quelque chose à Amanda.

— Et Juliette, et Marianne, bien évidemment !

Le Bordelais recula pour se placer derrière son chien. Il ne comprenait pas l'allusion. Était-ce de l'ironie ?

— Juliette est la fille de Monsieur Renoir, Marianne est la sœur d'Albert, je dois éviter absolument éviter de les croiser.

— Quel intérêt penses-tu avoir pour Guillaume,tu n'es qu'un simple agent de sécurité !

— Ça, c'est bien vrai, que me veut-il ? Je ne suis personne. Je rentre à Bordeaux dans quelques semaines, je ne reviendrai plus jamais à Soulac. Qu'on me laisse tranquille !

— Etretat, c'est loin, quelle histoire comptais-tu entretenir avec Amanda ? Les relations à distance n'ont jamais eut grand espoir !

— Quoi, comment sais-tu, même moi, je n'ai pas encore son adresse !

Roland esquissa un sourire narquois. Le maître-chien recula en tirant la laisse, il découvrait enfin le vrai visage de Roland. Devait-il fuir sans perdre de temps Soulac-sur-mer ?

— C'est bon, je sais qui est responsable de mon départ. Reviens, s'exclama-t-il tout en lui faisant signe de venir.

Edward hésita longuement, il n'arrivait pas à lui accorder sa confiance. Pourquoi avait-il fait référence à Amanda ?N'était-ce pas une menace cachée ?

— Je ne t'en veux pas pour Marianne. Merci pour les photos. J'en serais presque jaloux de la taille de ton...

Le Bordelais rougit de la réflexion. Son regard se détourna quelques secondes en direction de la route pour se figer en apercevant une silhouette que trop connue aux cheveux courts. L'ombre du lampadaire grossissait sa poitrine déjà conséquente. Rosanne fumait une cigarette en le dévisageant.

Roland les contourna pour approcher de la mer. Edward se pressa de le rejoindre.

— Le bruit des vagues étouffera notre discussion, remarqua le policier en jetant un rapide coup d'œil en direction de la jeune femme restant immobile.

— C'est un piège, que vas-tu me faire, paniqua Edward ?

— Rien, simplement continuer notre ronde.

Le maître-chien n'était pas totalement rassuré, mais il le suivit le long des flots. Rosanne finit par quitter leur champ de vision. Le policier municipal se comporta comme à son habitude en charmant de jolies femmes croisant leur chemin. La nuit était chaude, mais le contact frais du sable sous les semelles était plaisant. Edward n'avait pas mis de chaussettes ! Il leva les yeux pour observer le ciel nocturne, la multitude d'étoiles éclatait comme un feu d'artifice. La lune servait de lampadaire ! Il avait fini par oublier la présence de Rosanne, le policier municipal lui apportait un certain réconfort.

— Un bon jour pour mourir, s'exclama Roland en stoppant subitement pour lui faire face.

— Quoi, paniqua le bordelais ?

— Tu te souviens de la dernière fois où tu l'as entendu ?

— Euh, non !

— La zone de tir de l'Etap à Pau !

— Ho putain, oui, je m'en souviens, l'homme à la cicatrice.

Roland approcha pour lui murmurer longuement à l'oreille.

Edward alternait les émotions entre rire nerveux, surprise, peur, nervosité, puis visage livide.

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