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Chapitre 3...04 /07/ 1994


Edward, paupières fermées était bercé par les remous de l'océan, les rayons du soleil. Une joie immense le submergeait ! Il ouvrit les yeux pour détourner le regard vers la jeune femme d'une vingtaine d'années étendue à ses côtés. Il adorait son visage angélique, ses traits enfantins, innocente. Sa longue chevelure châtain ondulée était accrochée en chignon. Elle portait un maillot de bain une pièce bleue nuit. Sa mère, tout comme sa fille, était vêtue d'un bikini une pièce, mais descendant plus profondément dans l'entre seins. Elle n'était pas mal pour une vieille de quarante ans !

Edward avait fait leur rencontre une heure plus tôt en longeant la plage. Juliette quittait la mer en retirant l'eau de sa longue chevelure. Elle ressemblait à un ange. D'autres filles sur la plage affichaient des traits plus sensuels, des silhouettes de mannequins, de très courts maillots de bain, en laissant de marbre le jeune homme. Le physique ne suffisait pas, il fallait le petit truc en plus !

Sur la droite de Juliette, la mère lisait un roman d'aventures. Il était fier d'avoir fait la rencontre d'une fille en compagnie de sa mère. Juliette était la troisième tentative de drague, cela avait enfin porté ses fruits. Il s'était tout simplement approché en demandant l'autorisation de s'asseoir. Elles avaient accepté de l'accueillir. Le jeune homme avait hésité avant de les aborder, une présence masculine, frère ou époux aurait pu compliquer la situation. Jambes tremblantes, il avait repoussé sa peur pour les accoster.

— Tu es en vacance seul, demanda Juliette en tournant nerveusement la crème solaire entre ses doigts ?

— Oui, enfin non, je suis là pour le travail !

— Ha, bon, tu es serveur ?

Edward sourit de la question.

— Non, je suis maître-chien, j'épaule la police lors des patrouilles.

— Tu travailles avec la police, s'exclama la jeune fille avec exaltation.

Les mouvements de la mère se penchant dans sa direction le firent sursauter.

— Tu es policier, Edward ?

— Oh que non !

— Comment se fait-il alors que la police ait le besoin de tes services, d'un civil ?

La question était plus une remarque sensée, que pertinente, mais sa fille rougit de honte.

— Maman, tu me fais trop honte !

— Sa remarque est légitime, s'exclama Edward en l'empoignant. La police municipale n'a qu'une bombe anti agression pour riposter. J'apporte une sécurité non négligeable à...

Le regard de la mère sur son empoignade déclencha une sueur froide sur la nuque du jeune homme qui la relâcha aussitôt. Juliette regarda un court instant la main venant de la quitter, leva les yeux pour lire l'embarras sur le visage d'Edward. Elle obliqua subitement pour dévisager sa mère. Elle obliqua vers le jeune homme pour lui tendre la main.

— On va se baigner, Edward, proposa-t-elle en se levant ?

— La discussion n'est pas terminée, ma chérie.

Elle resta immobile, le visage livide. Honteuse, elle évita le regard de chacun pour prendre la direction de la plage. Edward comprit qu'il devait immédiatement reprendre son explication.

— Je comprends votre gêne, madame, mais je ne suis qu'un simple maître-chien devant assurer la sécurité d'un policier lors de rondes. Des trafiquants de drogues profitent des vacanciers pour leur vente. Je suis quelqu'un de bien. Je suis content d'avoir fait votre rencontre, d'avoir découvert Juliette. Je me sens seul loin de ma famille, je manque cruellement de compagnie. C'est la première fois que je pars loin de ma famille.

Elle le dévisagea longuement sans rien dire. À quoi pouvait-elle réfléchir ? Devait-il partir ? Le visage n'affichant aucune émotion l'inquiéta au plus haut point. Un sourire de sympathie déforma les lèvres de la mère de Juliette.

— Il fait quoi votre père ?

— Il travaille pour la mairie !

Elle esquissa le sourire pour le regarder avec amabilité

— Tout comme moi.

— Ha ouais, et ou ça ?

— Ici, à Soulac. Allez, va rejoindre Juliette, mon garçon.

Il abandonna précipitamment sa serviette pour se précipiter vers la plage. Il se figea en découvrant Juliette discutant avec un blondinet genre surfeur. Que devait-il faire ? Une intrusion afin de montrer qu'il avait été là avant ? La draguait-il ? Le draguait-elle ? Il hésitait entre avancer, reculer, faire demi-tour. Le temps semblait avoir stoppé net ! Il obliqua pour tourner sur lui-même sans réellement regarder autour de lui. Il manquait de courage pour affronter une situation pouvant devenir embarrassante.

— Je suis désolé, Edward, s'exclama Juliette en le faisant sursauter. Ma mère est un peu lourde.

— T'inquiète, c'est elle qui m'a dit de te rejoindre.

— Sérieux ! On va marcher sur la plage, proposa-t-elle ?

— Avec plaisir.

Edward dévisageait les traits du visage, les lèvres, vibrer au son de la voix de Juliette. Elle marchait à ses côtés, se concentrait sur lui et nul autre ! La jeune fille lui posa de multiples questions sur son travail de maître-chien, le danger éventuel à travailler avec un policier. Edward l'écoutait à moitié, il ne cessait de rechercher un endroit pour tenter de l'embrasser. La plage était bondée, aucun endroit libéré pour tenter un rapprochement sensuel. Il n'osait l'embrasser avec autant de monde. Le risque d'un refus le tourmentait ! Elle stoppa subitement pour regarder sa montre.

— Oh, zut, il est déjà dix-sept heures, ma mère doit m'amener à mon rendez-vous chez le giné... stoppa-t-elle en rougissant. Chez le dentiste.

Elle s'immobilisa comme dans l'attente de quelque chose. Le jeune homme l'observait sans bouger. Le temps s'était arrêté. Il approchait de la joue pour commencer la première bise de l'au revoir, mais se retrouva à baiser le coin des lèvres. Juliette recula subitement pour finalement l'embrasser du bout des lèvres.

— On se revoit demain à quatorze heures, s'exclama-t-elle en faisant demi-tour ?

— Oui, avec plaisir.

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