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Chapitre 27


Le lendemain, le maître-chien marchait pensif sur le chemin menant à la douche. Il fumait en évitant les va-et-vient du camping. Camouflée dans sa tente, une voyeuse en surpoids scrutait minutieusement la silhouette marchant torse nu, en short. Elle maintenait de ses doigts tremblants l'entrée de la tente en espérant ne pas être découverte. Elle fantasmait sur le jeune homme ensachant pertinemment qu'il ne lui accordait aucun intérêt !

Edward était perdu dans ses pensées ! Un imprévu l'empêchait de voir sa compagne. Sa famille avait prévu de se rendre à Royan pour la journée afin de visiter un village western, le zoo, la plage, faire une promenade en ville.

Il n'avait pas quitté le camping depuis le réveil, ou du moins ne s'était absenté que pour l'achat d'un paquet de cigarettes.

Le retour de Roland le préoccupait autant que Guillaume Renoir, ses acolytes !

Chacun connaissait l'existence d'Amanda tout en représentant une menace divergente, Roland, sexuel, Renoir, la mort. Quel moyen avait-il de la protéger ? En avait-il réellement les moyens ?

Il était terrorisé comme jamais auparavant !

Le maître-chien avait goûté à la panique pour la première au sein de l'armée, mais elle n'était rien par rapport à celle actuelle.

Le service de deux ans dans l'Armée de Terre ressemblait à un risque d'averse, alors que l'inquiétude actuelle approchait la terreur d'une prise d'otage.

L'armée avait une emprise totale, les appelés leur appartenaient corps et âme jusqu'à la fin du service, mais sans réel danger autre que moral.

Ici,la faucheuse pouvait l'atteindre à chaque virage, derrière chaque porte. La situation était devenue insoutenable, ingérable. La panique lui coupait parfois le souffle en affolant le rythme cardiaque.

Le bordelais pénétra dans la douche, puis verrouilla la porte dans son dos. Il pendit la serviette de bain, déposa ses affaires de toilette sur la tablette sous le miroir et régla la chaleur de l'eau. Il retira son short alors que la buée chaude recouvrait le sol.

Plusieurs souvenirs affluèrent pour le tourmenter ! Le premier fut la contemplation des omoplates dénudées de Juliette, la gifle brutale de son père. Le second débuta par les débordements sexuels de Marianne sur le bunker de la plage, le coup de poing. Aussitôt après, commencèrent les jeux érotiques dans les toilettes du barde motard jusqu'au voyeurisme de Roland, ses photos de Marianne !Viens ensuite la blonde et la brune qui étaient venues le féliciter pour l'arrestation en centre-ville. Elles étaient toutes les deux aussi belles l'une que l'autre, trop peut-être ! Ils avaient encore leurs numéros de téléphone, mais n'oserait jamais les appeler.

La dernière pensée fut celle pour laquelle il n'avait eu aucun geste déplacé, Amanda ! Non pas qu'il n'y ait pas pensé, mais elle méritait un comportement exemplaire.

Un impact brutal démit la porte de ses gonds, une poigne brutale empoigna le visage du maître-chien pour l'écraser violemment sur le miroir. Les débris de verre lui lacérèrent le visage, immobilisé en équilibre au-dessus du lavabo, il ne parvint pas à se libérer.

— Qu'est-ce que vous faites, lâchez-moi, hurla-t-il en gesticulant.

Dans le coin de son champ de vision, il reconnut la chevelure rougeâtre du frère de Marianne.

— Mais putain, je n'ai rien fait à ta sœur, c'est elle qui n'a pas cessé d'abuser de moi. Va voir Roland, si tu...

L'homme de main de Guillaume Renoir enfonça plus profondément la joue de son prisonnier dans le verre brisé. Edward était terrorisé,Albert était un fou furieux.

— Aille, ça fait mal, arrête s'te plaît, supplia le bordelais!

L'agresseur approcha son visage du sien.

— Marianne a certains défauts, mais pas le mensonge. Corriger Roland m'est interdit, tu vas donc prendre pour lui.

Tout en l'immobilisant contre le miroir, Albert lui asséna de puissants coups de poings dans l'aine.

— Arrêtes, arrêtes, arrêtes... J'ai trop mal, hurla Edward.

Un bout de verre approchait dangereusement de son œil gauche, le maître-chien intercala sa main pour le stopper en perforant son petit doigt. Il hurla de douleur en piétinant les débris de verre au sol de ses pieds nus. Des larmes de douleurs suintaient sur ses joues en recouvrant les plaies. Il perdait espoir. La pression disparut subitement, Edward perdit l'équilibre pour glisser sur la douche. Son agresseur avait disparu de son champ de vision. Où était-il passé ?

Il tendit le bras pour attraper sa serviette puis se frotta le visage. Le tissu absorba le sang, agrippa les petits morceaux de verre. Le bordelais frissonnait de peur, il avait échappé à la mort ?

— Vous avez mal ?

Edward sursauta en apercevant l'adolescente aux formes ronde dans l'ouverture de la porte.

Elle avait été terrifiée par les cris de douleur, mais n'avait pas hésité une seule seconde à lui porter secours. Le temps semblait avoir ralenti, Edward percevait les mouvements au ralenti,en décalé. Il chercha du regard Albert, mais ne l'aperçut nulle part. Quand, comment, pourquoi était-il parti ?

L'enrobée de la tente douze se pencha pour approcher ses doigts de son visage. Edward la laissa retirer les morceaux de verre incrustés dans sa joue. Pourquoi autant d'amabilité ? Le soulagement d'avoir survécu à l'altercation le submergea, il la dévisagea, puis se mit à genoux pour l'enlacer.

— Merci, merci de ta gentillesse, s'exclama-t-il en la serrant contre lui.

L'adolescente n'osait bouger, c'était tout nouveau pour elle,aucune autre personne que ses parents ne l'avait enlacé ! Elle rougit de honte pour le geste affectueux, mais aussi par sa tenue,elle ne portait qu'un haut de pyjama usé, une culotte de nuit.Prenant conscience qu'il était en slip, Edward ramassa honteux la serviette pour se camoufler. Elle n'en perdit pas un moment du regard, elle voulait marquer le souvenir à tout jamais.

— Désolé, j'allais prendre la douche quand je me suis fait agresser, s'excusa-t-il en stoppant l'écoulement du jet. As-tu vu quelqu'un sortir ?

— Non, désolé, j'ai eu peur en entendant crier. Mon papa et ma maman sont partis faire des courses. Je ne voulais pas y aller, j'ai dit que j'étais malade. J'ai mal au ventre, je crois que... Mes parents m'ont interdit de parler aux inconnus, mais vous n'êtes pas inconnu, on est du même camping. J'étais déjà là y a une semaine. Il est mignon votre chien. J'ai hésité à ouvrir ma tente,termina-t-elle en évitant son regard, en serrant le pyjama. Je m'appelle Stella.

— Ce n'est pas grave, tu n'aurais rien pu faire. Encore merci.Désolé de ma tenue, je ne pensais pas, ne savait pas que, j'aurais de la visite. Tu devrais regagner ta tente.

— Je suis là si vous avez besoin de moi, proposa-t-elle en rougissant.

— Euh, oui, merci, mais ça ira.

Edward redoutait le retour de son agresseur, une peur irraisonnée l'empêchait de se retrouver seul. Il se pencha dans sa direction pour murmurer.

— Es-tu certaine qu'il n'y a personne ?

Elle fit demi-tour pour vérifier, à droite, à gauche et à nouveau à droite.

— Non, il n'y a personne.

Partiellement rassuré, le bordelais désirait malgré tout quitter les lieux.

— Attends, tu peux m'attendre s'il te plaît ?

— Oui.

Le bordelais récupéra précipitamment sa trousse de toilette, son short, son tee-shirt, sa serviette de bain, puis rejoignit sa voisine de camping. Edward avança sur le qui-vive en longeant les douches, il avait inconsciemment attrapé l'adolescente par le bras. À peine les pieds sur l'herbe, il fit deux bises sur les joues de la jeune femme.

— Merci, Stella, s'exclama-t-il en faisant demi-tour pour rejoindre son chien.

Elle le reluqua dans un sourire béa déformant ses lèvres, un homme venait de lui faire un bisou sur la joue !

Le maître-chien regarda à peine son chien avant de s'engouffrer dans sa tente.

Il s'était à peine étendu, qu'il dormait déjà.

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