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Chapitre 18 Réveil houleux



Edward ouvrit précipitamment les yeux pour découvrir la toile de tente au-dessus. Il détourna le regard pour observer son sac, ses vêtements soigneusement pliés, les bandes dessinées éparpillées. Le Bordelais comprit qu'il venait de rêver! Il gesticula comme un forcené en secouant les bras. Le maître-chien s'assit pour se concentrer en reprenant son souffle, il souffla, inspira lentement. Il fouilla ensuite dans ses souvenirs pour énumérer chaque chapitre s'étant déroulé au bar, la blague aux toilettes, la surprise en découvrant Marianne, les menaces à son encontre, la probable jalousie d'Amanda, leur départ.

L'étreinte avec Amanda, l'altercation avec l'inconnu disparaissaient déjà, ce n'était qu'un fantasme ! Il voulut s'y accrocher, refusant d'abandonner ce souvenir tant désiré,mais abdiqua. C'était fictif !

Il serra fermement le rebord de la couette avec regrets, le rêve avait donné vie à son désir. Mais, pourquoi donc avoir mis un terme à leur relation avec l'altercation grotesque ? Le subconscient avait-il voulu le ramener à la réalité, lui faire comprendre qu'il perdait son temps inutilement ?

La suite du bar concernait simplement le retour d'Amanda au Camping Sandaya, ou Edward avait été ému du baiser tendrement déposé sur sa joue.

— Non, non, non, c'est impossible, c'est trop injuste !

Il avait frôlé l'amour parfais, désiré, pourquoi lui refusait-on ?

Le souvenir refit surface.

« Il se pencha précipitamment pour murmurer à l'oreille de Marianne.

— J'ai servi dans les forces spéciales de l'armée de terre, alors évite-moi, mentit-il fièrement en lui serrant douloureusement le poignet.

— On y va, s'exclama Amanda ?

— Je la remerciais de t'avoir tenu compagnie,mentit-il en détournant un bref instant le regard.

Il la relâcha tout en apercevant de l'inquiétude dans les yeux de Marianne. Sans aucun retranchement, par amour, il était capable de devenir un homme agressif, ou du moins dans les paroles, les gestes ! Le petit poussin était devenu un bref instant le coq évoluant fièrement dans la basse-cour. Cela ne restait que des mots, mais il avait eu le courage de les formuler.

Il ne parvint pas à comprendre le sourire d'Amanda,avait-elle entendu la menace ou était-elle simplement fière qu'il l'ait choisi ? Il déposa tendrement sa main entre ses omoplates pour prendre la direction de la sortie. Le Bordelais affichait fièrement la demoiselle, comme un chasseur exposant sa prise. Il se souvint alors que la voiture n'était pas garée à côté. Son courage disparut aussi vite.

L'enlacement torride de son rêve avait été remplacé par une marche timide, hésitante en direction du camping.Edward n'avait pas été capable de profiter de son instant de gloire ! »

Quand parviendrait-il à affirmer ses convictions ?

Les aboiements de Rex le firent sursauter, Edward approcha de l'entrée de la tente pour la dézipper.

Il sortit au-dehors pour être aussitôt empoigné brutalement par le haut du tee-shirt.

— Je t'avais prévenu, le menaça le frère de Marianne en le retirant brutalement au-dehors.

Le Bordelais était dépassé par les événements,dans l'incapacité d'assimiler la situation à sa juste mesure. Les grognements de son chien le ramenaient à la réalité alors que sa joue encaissait un puissant coup de poing. Le berger allemand grattait le sol en tendant le cuir de la laisse fixée à la caravane. Il grognait sa colère de ne pas pouvoir protéger son maître. L'homme à la chevelure rouge rejeta violemment le maître-chien pour jeter un coup d'œil rapide en direction de l'animal déchirant la terre de ses griffes.

Edward observa la caravane vide, son allié s'étaitabsenté aux aurores pour partir en compagnie de sa compagne. Albert empoigna brutalement le bordelais pour le relever.

— Tu as osé menacer ma sœur, tu vas le regretter.

Le maître chien tenta vainement de se libérer,mais le frère de Marianne le maintenait dans une poigne solide.

— Alors, comme ça tu as servi dans les forces spéciales... Vas-y, libère-toi !

La pression à la gorge lui coupait le souffle, le jeune homme commençait à défaillir. Les aboiements de son chien devenaient moins sonores, alors que les palpitations dans ses tympans s'accentuaient.

— Je vais m'occuper de ton Amanda, je vais la faire couiner !

— C'est fini ce bordel, hurla une voix au loin.

L'agresseur détourna le regard pour apercevoir un quinquagénaire contournant sa tente. Le frère de Marianne relâcha le Bordelais pour tapoter une paume de ses doigts.

— Excusez-nous, Ed me montrait les gestes d'autodéfense de son chien. On a un peu trop déconné.

— C'est vrai, demanda le voisin du maître-chien en le dévisageant, mes enfants dorment encore ?

— Oui, je suis désolé. C'est bon, Rex,calme-toi, s'exclama-t-il en rejoignant l'animal pour le caresser.

— Bien, mais respectez le calme dans le camping.

— Bien, monsieur, cela ne se reproduira plus,confirma Edward rassuré par la présence de son chien.

Albert resta à bonne distance pour abaisser la voix:

— Je vais m'occuper de ton Amanda ! Elle va rapidement t'oublier.

— Ce n'est pas Amanda qui m'intéresse, c'est sa sœur Pamela, mentit-il. Je ferais tout ce que tu veux, mais laisse là tranquille.

L'autre le dévisagea longuement, puis reprit :

— Qu'est-ce que tu foutais avec Amanda, alors ?

— Je voulais en savoir plus sur Pamela pour... je suis assez timide, alors...

— J'espère qu'elle est aussi bonne qu'Amanda,supposa-t-il en se frottant les mains.

— Non, s'il te plaît, laisse Pamela tranquille.

Albert réfléchit un court instant sans bouger.

— Vas rejoindre ma sœur au bar pour seize heures.

— Pourquoi ?

— Car sinon, je vais m'occuper de ta Pamela.

— Je ne peux pas, je travaillerai.

— C'est ton problème, assura-t-il en partant.Elle me dira si tu es passé ou non !

Edward observa son départ en regrettant son choix devant préserver la sécurité d'Amanda. Il venait de mettre Pamela dans un embarras dont il ignorait encore la gravité. Albert l'avait-il cru ? Quelle raison dictait l'obligation d'aller voir Marianne ? Le faire tabasser par un harley-man, le réprimander face à face, quoi donc, sinon ?

C'était le début de la fin !

La fin de l'innocence.

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