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Chapitre 13


Le soir même, Edward fumait tout en observant la mer. Il aurait tant désiré croiser Marianne, mais la pénombre sur la plage lui avait ôté tout espoir de la revoir.

Le bordelais avait au préalable dîné avec son collègue devant assurer la patrouille de nuit. Il lui avait absolument tout confié sur le comportement torride de Marianne avant l'incursion de son frère.

Jérémie avait été offusqué par l'exhibition, mais l'avait malgré tout félicité d'avoir maté la cochonne ! Edward ne partageait pas la remarque de son ami, mais n'en avait fait aucune remarque, il avait une certaine dignité machiste à préserver. Bon, il avait aussi quelque peu arrangé la situation, mais qui s'en abstenait ?

Il en voulait au monde entier de n'avoir pu conclure la rencontre avec Marianne.

Si malheureusement cela n'avait été que l'unique fois !

Le bordelais n'était pas à l'aise avec le sexe opposé. Le manque de confiance l'avait longtemps discriminé. Les opportunités avaient certes existé, mais seul le remords détenait le dernier mot.

Désormais, il excellait dans le faux semblant, jouait habilement le coq en rut. Il apprenait vite, très vite.

Il écrasa la cigarette contre un poteau, puis fit demi-tour pour approcher du trottoir. Le maître chien tentait vainement de temporiser sa colère, il ne supportait plus cette permanente injustice ! Pourquoi lui refusait-on de partager ses envies ?

Le souvenir d'Amanda en jupe semi-longue lui redonna le sourire. Elle était si belle, si aimable, si gentille. Le destin avait peut-être souhaité le maintenir dans le droit chemin ?

En longeant un bar donnant sur la plage, il observa plusieurs couples de son âge festoyant verre à la main. Les bouteilles vides éparpillées sur la table confirmaient leur statut social, ils ne se préoccupaient pas de l'argent s'écoulant à grande vitesse. Ils avaient bien de la chance !

L'argent n'apportait qu'une joie transitoire, une extase passagère, la désillusion rejaillissait vite. Edward aurait tant souhaité faire de même, subir l'ivresse de gaîté d'un soir. Mais,cette situation imposait la ressource de l'argent qu'il ne détenait pas.

La présence de Rex lui manquait, il se sentait seul, abandonné !Il avait cru à tort pouvoir oublier son désespoir en se promenant. Il frappa une pierre du pied qui ricocha sur le muret pour rebondir sur la portière d'une voiture en stationnement. Paniqué, le maître chien scruta le paysage avant de prendre la fuite en contresens aux pas de course.

Il heurta violemment quelqu'un avant de trébucher au sol. Lorsqu'il leva les yeux en direction du fautif, son sang se figea dans ses veines en apercevant Albert, le frère de Marianne. L'arrivant l'empoigna au col pour le relever brutalement.

- Alors, fils de pute, tu pensais m'échapper ?

Edward dévisagea craintif le grand roux, les lignes du tatouage dépassant du débardeur, il n'avait aucun moyen de lutter ! Le maître chien percuta douloureusement un poteau sur lequel Albert lui racla le dos. La première gifle le fit frémir de douleur, la seconde lui fit cracher du sang. Le freinage subit d'un véhicule se fit entendre, le claquement d'une portière résonna bruyamment.

- Albert, hurla le père de Juliette en empoignant son agresseur. Que fais-tu ?

Edward détourna le regard pour fixer le quinquagénaire, les mèches blanches, la fossette au menton. Pourquoi prenait-il son parti ? La situation en était presque inquiétante,dérangeante. L'agresseur relâcha sa victime pour défendre sa cause.

- Il a manqué de respect à Marianne.

Le bordelais détourna le regard vers la Jeep Wrangler pour apercevoir Juliette coté passager. La joie de la découvrir à seulement quatre mètres lui ferait presque oublier la douleur de sa joue. Elle secouait une boule de papier entre les doigts. Il la vit la jeter parla fenêtre.

Albert le bouscula violemment pour partir à l'écart en compagnie de Guillaume Renoir.

Edward restait subjugué par le sourire de Juliette, aucune autre n'existait à l'instant présent ! Il était jeune, insouciant, fragile, ne se préoccuper que de l'instant présent. L'amour n'est pas rationnel! Chacun l'experimentait différemment.

Loin de toute écoute, le père de Juliette frappa du poing le torse du rouquin.

- Cesse de prendre le parti de ta sœur, Marianne est une nymphomane. Le maître chien fréquente la police municipale, Roland est maniable, mais pas stupide ! N'attire pas l'attention, ne l'approche plus.

- Mais ...

Le quinquagénaire agrippa violemment sa nuque pour approcher son visage du sien.

- Je dis, tu exécutes, le sermonna-t-il avec haine. Tu as compris ?

Le rouquin abaissa le regard en refoulant sa frustration.

- Bien !

Ils firent demi-tour pour pénétrer dans la voiture.

Le bordelais les regarda partir avec soulagement, le père de Juliette semblait lui avoir pardonné son comportement sur sa fille! Edward patienta quelques secondes avant de traverser la route pour récupérer la boule de papier. Il se plaça sous un lampadaire pour le déplier, Edward, rejoins-moi demain sur la plage de Soulac à 14 h. La joie du rendez-vous se compliqua aussitôt avec celui d'Amanda. Comment pourrait-il y répondre ? Comment pourrait-il éviter de les croiser en même temps ? Il serra le papier tourmenté par le doute, la peur, l'excitation. Edward avait tant rêvé ce moment, mais quelle solution avait-il ? Amanda était la plus belle,la plus innocente, une potentielle compagne pouvant partager sa vie.Mais, pourquoi refuser la seconde rencontré en première position dans la rencontre ?

Il secoua honteux le visage. C'était irrespectueux envers Amanda.Mais, s'il s'était trompé sur son compte ? Peut-être n'était-elle pas intéressée par une relation de couple ? La situation était claire pour Juliette, elle n'avait pas refusé son massage déplacé. C'était encore plus clair pour Marianne, mais le risque d'énerver son frère était trop dangereux. Une idée folle lui traversa l'esprit, Juliette devait probablement connaître Marianne ! Il rougit de ses pensées obscènes en reprenant sa marche le long de la plage.

L'ivresse de se trouver dans la capacité de se partager lui donnait chaud au cœur.

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