Nos deux passants préférés, continuèrent leur recherche sur les Cauchemardesques. Quand Djinn, découvre une information plus que primordiale.

« J'ai fouillé les archives de la bibliothèque et des universités et regarde ce que j'ai trouvé. Une étude scientifique menée par le Chancelier il y'a quelques années plus tôt, avant qu'il ne soit Chancelier. C'est une étude de modification physique par l'ADN. »

« Cette étude n'a jamais aboutit, dit Hector. »

«  Oui c'est ça qui est bizarre ! Tout est prêt, et il y a encore aujourd'hui la somme nécessaire pour réaliser ce projet. »

«  Je vois ... »

Djinn avait réussi à faire comprendre ce qui se passait à Hector. Et il en était fier ! Il voyait enfin l'opportunité de réaliser son rêve.

« Je pense, reprit Djinn, que ce plan est toujours d'actualité. A l'époque, le Chancelier n'avait pas de cobayes pour réaliser une étude si dangereuse. Aujourd'hui, il en a 7, qui plus est, qui sont déjà des puissances à eux tout seul ! Alors imagine si ils sont modifiés génétiquement ! Leur force serait décuplée par dix voir plus ! Le Chancelier veut créer une mini armée, pour pouvoir non seulement punir les Terriens de leurs péchés, mais aussi pour contrôler le peuple de VENGEANCE ! »

Hector rien qu'à l'imaginer, en était abasourdi. Il ne fallait absolument pas que cela se produise un jour ! Il fallait faire quelque chose et vite.

« Qu'est-ce que tu envisages , dit Hector ? »

« Le mieux serait de garder le plan du Chancelier mais à notre avantage. Lors de la modification génétique, une puce est intégrée dans l'organisme. Elle permet de contrôler à distance ce que les cobayes font, Disent ou Même de leur donner des ordres ! Si ils sont sous notre contrôle, on pourra faire tomber le Chancelier ! »

« Le truc c'est que nous n'avons pas le matériel . Et même, le Chancelier sait comment reprendre le contrôle des cobayes, c'est son projet, il a du penser à toutes les possibilités. »

« Tu proposes quoi alors ? »

Il suffit d'un échange de regard, entre les deux. Et Djinn avait compris la suite, sans même que Hector n'ait à la dire. Il va falloir être extrêmement prudents et vigilants sur ce coup. Un seul petit problème et tout tombe à l'eau, et pire, tout se retournera contre eux.

PDV Connor

Ava !? Sérieusement ? Je suis sure elle ment ! Elle a pas pu voler les dossiers et surtout pour quelles raisons ? Il va falloir que j'enquête là-dessus, mais ce sera pour plus tard. Pour l'heure, je vais présenter mon dossier complet sur Lexi au Chancelier. Il est enfin temps qu'elle paye pour l'humiliation qu'elle m'a donné !

Je tocque à la porte et entre. Je m'installe dans le fauteuil en face du Chancelier, et commence mon speech.

«  Bien, voici ici le dossier de Lexi :

Lexi Rug

Âge :19 ans
Taille:1m75
Parenté: Aucune connue à ce jour
Adresse: 45 boulevard du sang
Qualités: Excellente stratège, sportive et n'a pas froid aux yeux
Défauts: impulsive, et têtue

Le Chancelier lut le dossier de Lexi, et moi je continue mon speech.

« De plus, au test de vérité Parker a affirmé que c'était bien Lexi qui avait volé le dossier. Tous les autres gardiens en sont témoins. Bien sûr elle a nié, mais tout le monde sait que c'est elle. Et même, elle est arrivée dernière au maniement des armes ! Raison de plus pour voler le dossier ! Elle se sent en danger car nous sommes tous dans l'équipe bien plus forts qu'elle ! »

Sans lever les yeux du dossier, le Chancelier dit:
« Et pourquoi n'aurait-elle voler que le dossier de Gemma si elle a peur de vous tous ? »

« Elle prévoyait de voler les autres dossiers plus tard. Mais elle a été grillée et n'a pas pu. Elle mérite une punition ! Du style torture, écartèlement... »

« Je te crois Connor, mais tu n'es pas le chef ici je te rappelle. C'est moi qui décide du sort de chacun d'entre vous ! »

« Oui bien sûr ! » Dis-je déconcerté. Merde ! Je veux aller trop vite ! Il faut être patient dans la vie, c'est la clé de toute chose.

« Tu peux disposer Connor, je te rappellerai si j'ai besoin. En attendant dis à Lexi que je veux la voir. »

Je fais un hochement de tête et sort. C'est parti Lexi, que le jeu commence !

PDV Ollie

Ce test m'aura appris beaucoup de choses ! Ava qui trafique les résultats, Lexi qui vole les dossiers... En même temps, ce n'est pas étonnant venant d'elles, nous avons été formés pour ça, même c'est normal à VENGEANCE. Mais d'un autre côté, nous sommes comme les journaux le disent « l'élite » de la nation, les meilleurs des meilleurs. Nous ne devrions pas à nous sentir menacés par nos co-équipiers.

Personne ne me fait peur dans l'équipe. Pas même mon frère. Il terrorise Ava et Lexi pour son plus grand plaisir, je le sais mieux que quiconque... Néanmoins, ce n'est pas mon problème, enfin plus maintenant. J'ai vite compris que jouer la justicière et essayer de raisonner les gens ne servait à rien avec eux. Lexi à essayer, elle en paye les frais aujourd'hui.

Cette équipe je ne l'ai pas choisi. Elle m'a été désignée, attitrée. J'avais besoin d'un travail, j'ai accepté. Mais si j'avais su que mon frère y serait, ainsi que ma meilleure amie et son ex, j'aurai refusé. Maintenant je vis pour moi. Je fais ce que j'ai envie de faire. Assez d'être le jouet de toutes leurs manigances.

Je vais à la navette pour la nettoyer, encore une fois ! Je soupçonne que les tours de garde ne soit faussés, mais ça ne me dérange pas. Au moins là-bas je suis tranquille, personne ne vient me déranger. Je nettoie le tableau de bord, les sièges et autres.

«  Tu m'avais caché que tu étais aussi femme de ménage. »

Ahh ! Je sursaute en entendant la voix venant de derrière mon dos. Qui vient me déranger !? Oh non... Eziel... Lasse et agacée je lui réponds:

«  N'est-ce pas ce pour quoi nous sommes formés ? Pour cacher des choses ? »

Il rigole et ajoute:

«  Ollie, entre nous on peut tout se dire! »

Toujours dos à lui, je ne lui réponds pas. Je sais qu'il a horreur de ça.

«  Tu ne dis rien, dit-il, allons Ollie. Ce n'est pas très poli de ta part. »

Aïe. Il a touché une corde sensible et il le sait. Mes mains commencent à trembler. J'essaye de me calmer, d'ignorer ce qu'il vient de dire. Quand il rajoute une couche.

«  Tu me déçois Ollie, tant d'espoir en toi qui se désagrège au feu des Enfers. »

Mon sang ne fait qu un tour ! Comment sait-il exactement cette phrase ? Personne ne la sait à part Connor et moi ! Connor ! Il lui a raconté ! Bien sûr qu il a fait, pour se valoriser comme toujours !

Ni une ni deux, je me retourne prend mon arme dans ma main et assène un coup de crosse dans la tête d'Eziel. Celui-ci me bloque les deux poignets et me plaque contre le mur. Je lui fais un croche pied et le pousse au sol. Je me met au-dessus de lui le pied sur son torse et l'arme pointé sur sa tête. Je vois un sourire de former sur son visage. Le sadique. Il aime souffrir, il aime la menace.

« Ne t'avise plus jamais à parler de ça, dis-je. Tu n'as pas le droit ! Personne n'a le droit ! »

« Je fais ce que je veux, t'es rien pour me donner des ordres ! »

« Si je suis rien, arrête de venir me parler. Surtout si c'est pour dire ça. »

« Quelle Rabat-joie ! Tout le monde le sait ! »

« Ah oui ? Tout comme le fait que ton père a préféré se tuer plutôt que d'assumer ses actes ? Quel honte à la nation ! »

Il se jeta sur moi et m'étrangla de toute sa force. Je commence à manquer d'air, je sens le sang se presser dans les veines. Je suffoque et halète. Je lui mit alors un coup dans ses bijoux de famille. Son emprise se deserra et je m'écarte de lui.

« Un partout, dis-je, t'as commencé à me chercher alors je t'ai fait pareil. Puis, comme a dit le Chancelier, la vérité est la pire des souffrances. »

Eziel s'en alla, furieux, la rage dessinant son visage. Je continue à nettoyer la navette.

PDV Gemma

Eziel arrive dans la salle commune, rouge colère. En même temps, ça ne change pas de d'habitude. Mais qu'est-ce que ça peut bien me faire !? Lui et moi c'est fini ! Pour de bon ! Alors je ne comprends pas pourquoi je continue à le chercher du regard, pourquoi je veux qu'il me remarque encore.

Certes, j'ai encore de l'affection pour lui, même après tout ce qu'il m'a fait subir... Je le déteste autant que je l'aime. Je n'arrive pas à l'oublier, difficile puisque nous nous voyons tous les jours. Je ne me remettrai jamais avec lui, même si il me le suppliait. Mais même si je le voulais, en serais-je vraiment capable ? Mais qu est-ce que je raconte ! Aucune émotion au sein des Cauchemardesques ! Tel est la règle d'or du contrat.

Mais je suis perdue. Je ne sais que faire, que penser ! Cette équipe, c'est tout nouveau pour moi. Comment suis-je censée faire pour gérer mes émotions, mon travail et mes relations ? J'aimerai raconter tout ça à Ollie, mais ces derniers temps elle s'isole pendant des heures, personne ne sait où elle est. Puis elle revient comme si de rien n'était. Elle ne peut pas me lâcher, j'ai besoin d'elle ! Elle me fait exister, elle me fait sentir supérieure et meilleure que n'importe qui, elle y compris.

Si ici, les gens la calcule c'est grâce à moi ! Je suis aimée de tous ici et donc forcément elle est aimée de tous vu que c'est ma meilleure amie. Je la contrôle ! J'ai le pouvoir sur elle et je l'aurai toujours !

Ollie arrive, je l'intercepte.

« Hey ! Je dois te parler. »

« Oui ? »

« Déjà t'étais où ? Ça fait des heures je te cherche ! »

« C'était mon tour de nettoyer la navette. »

« T'aurais pu me le dire ! »

« On n'est plus à la maternelle Gemma ! T'es pas obligée de savoir où je suis et ce que je fais tout le temps ! »

« Si ! Parce que je te rappelle si je suis pas là, tu te fais tabassée par tout le monde ! »

« Je sais me défendre ! Si je suis dans cette équipe ce n'est pas pour rien ! »

« Si t'es rentrée ici c'est grâce à moi ! Moi ! Tu me dois tout ! Le respect, le statut, le niveau que tu as aujourd'hui c'est grâce à moi ! »

« Et je t'en remercie pour ça, Mais aujourd'hui je peux me débrouiller par moi-même. »

« Non, tu ne peux pas ! »

« Je ne te dois plus rien aujourd'hui. Trouve toi un autre soufifre qui écoutera ton égo surdimensionné. »

Et Ollie s'en alla dans sa chambre. Parker la suivit du regard. Il s'intéresse à Ollie ? Non, non,non. Parker est ma propriété désormais. Ollie, je vais te faire la misère jusqu'à ce que tu rampes vers moi, me suppliant de te pardonner et de te reprendre... Il ne peut y avoir qu'une seule reine ici, et on sait toutes les deux qui.

Je m'apprête à aller voir Parker, quand j'entends des bruits assourdissants, et des cris de rage. Je me dirige vers le bruit, et voit Eziel casser tout ce qui se trouve dans la pièce. Connor est là, lui aussi le regardant faire. Je me fais discrète pour écouter ce qui se dit.

«  Ta sœur est une ordure ! Rugis Eziel. Elle a parlé de mon père putain ! Elle a dit qu'il était lache de s'être tué plutôt que de se faire écarteler sur la place publique ! Qu'il était une honte à la nation ! »

«  Je sais qu'elle est une ordure, bailla Connor, depuis 19 années je dois me la supporter. Elle sait toucher là où ça fait mal. »

«  Moi aussi. Je lui ai dit la phrase de ta mère. Mot pour mot. Et elle a commencé à me frapper. »

«  Ahah! T'as eu raison ça l'a fait redescendre de son nuage. Elle a tout perdu, regarde où elle en est aujourd'hui. Elle sert de plante brûlée. »

De quoi ils parlent ? Quelle phrase de sa mère ? Ollie me raconte toujours tout, enfin je sais toujours tout sur elle, plus précisément.

« Elle n'est rien ! Ricana Connor, elle a fait la misère à tout le monde ici à VENGEANCE, aujourd'hui c'est à elle de le subir. La fille chérie, parfaite, prétentieuse qui rabaissait tout le monde, déversait sa haine en tout lieux n'est aujourd'hui plus que cendres. »

« Elle est respectée par tous dans l'équipe, renchérit Eziel. »

« Parce qu'elle joue un rôle ! Celle de la victime ! Crois-moi je sais de quoi je parle ! »

Soudain, Connor tourna la tête et me voit. Je me baisse aussi vite que mon corps me le permet et je cours vers la salle commune le plus discrètement possible. Mais il est déjà trop tard, Connor court après moi, me rattrape et me bloque le passage. J'essaye de me sortir de son emprise, quand ma main appuie sur la poignée de porte. Connor et moi tombant à la renverse, moi au sol et lui juste en face de moi. Il me regarde et me susurre à l'oreille:

« Je sens qu'on va bien s'amuser. »