En fin d'après-midi, après être rentrée chez moi, ma mère me demande d'aller chercher un bocal d' haricots vert à la cave.

J'y descends donc. La lumière refuse de s'allumer et je suis obligée d'y aller à tâtons, Lorsque je trébuche sur un gros carton qui trainait dans le passage. Le contenus renversé je découvre un livre étrange et imposant qui brillait faiblement dans le noir. Et d'autres objets que je n'arrive pas à identifier. Ce livre ressemble de loin a un carnet d'une autre époque.

Par curiosité je m'en saisis pour le feuilleter et commence à l'examiner de plus près. Toute la couverture est faite en cuire et de couleur sonder, enfin je suppose, avec le peu de lumière je n' aperçois pas de titre, mais mes doigts sentent un relief. Je ne peux continuer mon observation , ma mère m'appelle pour le diner . Alors tranquillement, je sors sans oublier de prendre le bocal demandé par ma mère et le livre que je continuerais à examiner juste avant de me coucher .

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Le soir je regarde donc le mystérieux livre que j'ai rapporté de la cave. J'avais raison: le cuire est bien de couleur sombre, précisément noir, le titre est presque entièrement effacé et je ne perçois que quelques lettres, mon touché n'est pas assez développé pour que je puisse deviner le reste entièrement avec le relief, et la fatigue de la rentrée n'arrange rien. Je décide de remettre cette étape à demain.

Après plus d'observations je me rends compte que le livre n'est pas, à proprement parlé un livre. Mais plusieurs petits carnets protégés par une pochette en cuire, on dirait des sortes de carnets de bords. Je les regarde furtivement et remarque que l'un est en espagnol, et un autre en écriture Braille, mais que les autres sont en français et que le mieux conservé est sans doute celui de mon père.   

Le premier carnet représente l'arbre généalogique de notre famille : une grosse tache d'encre figure à côté de mon prénom, comme si quelqu'un voulait cacher quelque chose ou quelqu'un. Il reste encore de la place pour les générations futures sans doute.

-Bonne nuit ma chérie n'oublie de te coucher tôt demain tu dois m'aider à la boutique. Dit ma mère en passant la tête par l'entrebâillement de la porte.

-Bonne nuit ne t'inquiète pas. Tu penseras à me réveiller ?

-Oui mon poussin, 9h30 ça te convient ?

-Plutôt 9h . Je pourrais commençais à découvrir les carnets pensais-je.

-D'accord mon bébé

-Maman, arrête avec tes surnoms débiles dis-je gênée

-Non car tu seras toujours mon petit canard adorée !

-Maman...

-Désolé poulette. Et elle s'en va en riant.

Après ce petit dialogue j'attrape un bout de papier et un crayon pour dresser la liste des choses que je dois chercher pour demain :

-L'alphabet Braille

-Essayer de traduire le carnet écrit en espagnol

-Trouver et lire le carnet de mon père.

Ma liste finie je range précieusement les carnets dans la pochette, quand je remarque au fond plusieurs petites clefs, je ne les avaient pas remarqué. Je rajoute donc à ma liste : trouver ce qu'ouvre ces mystérieuses clefs. Ma mère étant très sensible et réservée sur l'histoire de mon père, je prends la décision de lui cacher ma découverte et par conséquent je dois trouver un endroit où cacher les carnets. Un endroit où elle ne va pas, que seule moi connais et qui soit loin de la maison et en même temps assez proche.

Sur ses bonnes paroles je me couche plus soucieuse que jamais, a cause de toute les découvertes vécues aujourd'hui, des nouvelles rencontres et surtout le pouvoir du bouton.        

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Je suis en train de marcher tranquillement dans la rue quand j'aperçois une femme avec son petit garçon dans la poussette, ils vont traverser la rue quand une voiture roulant à vive allure arrive presque à eux, si je n'intervient pas il va y avoir un accident je saisis le bouton et appuie dessus, le monde s'arrête et je me retrouve ailleurs.

La scène change en une fraction de seconde. Là je suis chez moi c'est le soir, ma mère me tourne le dos pour préparer le repas de ce soir, elle est dans la cuisine, je viens à sa rencontre quand j'aperçois une ombre, cette ombre semble être humaine, mais à la place de la main il y a un couteau.  Je dois à tout pris appuyer sur le bouton pour sauver ma mère, je le saisis et appuie dessus.

Je me retrouve encore dans un endroit différent, devant un collège que je ne connais pas. Une jeune professeur se tient devant l'entrée, elle tient une sacoche dans sa main droite et à côté d'elle se tient un grand bonhomme certainement professeur aussi. Tout est tranquille, les deux enseignants discutent tranquillement quand tout à coup une voiture freine brusquement devant le collège, un homme descend, un fusil à la main il vise les deux professeurs, je prends le bouton toujours présent dans ma poche et appuie dessus.

Je me trouve cette fois dans ma salle de bain, je suis en face du miroir mais le reflet n'est pas le mien ! Cette une vieille femme, ridée, avec des tache de vieillesse, les cheveux mis-long, blanc et reflétés de pointes de roux et les yeux fatigués d'une longue vie mouvementé.

Ce n'est pas moi mais je me reconnais un peu. On dirait que le reflet a vieilli, mais comment c'est possible ?! On ne peux pas vieillir un reflet, un reflet est censé nous représenté comme on est. Je me regarde de haut en bas, cherchant une explication. Je me prend la tête dans les mains est remarque que elles aussi on vieillies.

Prise de panique à la vue de mes mains je recule et me cogne contre la baignoire. Ne retrouvent pas mon équilibre, je chute et me retrouve les quatre membres en l'air.  Soudain un fantôme apparait, il ressemble fortement au monsieur du banc il me chuchote inlassablement : " N'use pas trop du bouton, n'use pas trop du bouton..."

Je me réveille tout à coup dans mon lit. J'ai rêvé, j'ai juste rêvé... Tout va bien...    Je regarde mon réveil il est 00h47, je me rendors aussitôt.

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Le lendemain comme prévu ma mère me réveille à 9h. Je prends mon petit déjeuner et file dans ma chambre j'irai aider ma mère vers 10h, c'est à cette heure là et jusqu'à midi qu'il y a le plus de monde. J'ai donc 45 minutes pour commencer la liste que j'ai faite hier soir.

Avec mes facilités en langues vivantes je pense que je vais commencer par le carnet en espagnol. Et si jamais je rencontre des difficultés ma professeur d'espagnol pourra m'aider. Après tout je suis l'une de ses meilleurs élèves et elle passe régulièrement a la pâtisserie.

Je lis les premières pages et j'essaye de traduire simultanément dans ma tête. Au bout de trois ou quatre minutes de lecture je m'arrête de lire. Toutes les informations que j'ai traduites se mélangent. Je crois que j'ai compris le principale mais certains passages reste tout de même assez flous. Ma main droite saisi un petit paquet de feuilles et la gauche un stylo, j'écris toutes les informations comprises sur la première  et celle incomprises sur la deuxième.

Si je me fis à mon niveau en espagnol la personne qui a écrit ce journal était un jeune homme d'âgée de dix-huit ans nommé Lorenzo, Il a vécut dans les années 1846. Il se décrit comme plutôt beau et musclé, une vieille photo représentant certainement Lorenzo accompagne sa description et pour moi c'est tout le contraire de beau et musclé. La suite parle de sa famille, il a perdu ses parents dans des circonstances mystérieuses.                                                      

  "Depuis que j'ai découvert ce satané bouton, je dois écrire dans ce satané carnet. L'autre jour alors que j'allais au parc promener mon petit chien, un objet en bois qui s'avéra être un bouton capable d'arrêter le temps, j'y reviendrai dans quelques lignes.

Revenons à la découverte de ce mystérieux objet, j'étais dans dans le parc Güell, un mystérieux objet en bois attira mon regard, je le saisi ne sachant ce que c'était et vis que la partie du dessus pouvait s'enfoncer, j'appuyai donc dessus et là plus aucuns bruits, plus de mouvements et le petit chien qui m'accompagnai ne bougeait plus. Je le pris dans mes bras et le secoua : aucune réactions.

Je courus comme un fou dans tout le marc et me dirigea vers la route : les voitures ne bougeaient plus. Je réfléchis au maximum mais je n'arrivais pas à trouver de solutions, je courus donc vers ma maison. Un fois arrivé je trouva mon oncle dans la cuisine, assis tranquillement à la table de la cuisine.

-Je t'attendais Lorenzo...

-Qu'est ce qui se passe Tonton ?

-Assis toi Lorenzo...

-Je t'aime mon neveu, mais il faut que je te parle sérieusement. Tu as découvert le bouton maintenant ta vie va changé."

J'arrête là ma traduction plus qu'approximative car le reste du texte écrit a l'encre s'est effacé au cours du temps. Mine de rien ça fait déjà 1h00 que je travaille dessus.

Je pars donc aider ma mère à la pâtisserie jusqu'à 13h00.

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Comme promis voici la suite nous nous excusons du retards mais écrire à plusieurs n'est pas très simple ^^

On espère néanmoins que ce chapitre vous plaira et que vous continuerez à nous lire pour notre plus grand bonheur ^^

On s'excuse d'avance pour les fautes.

Personnellement je trouve nos chapitres trop cours. Quand pensez vous ? ^^# Anto