VII.
Juste avant de rentré dans la voiture, je m'arrête, ma petite valise à roulette encore dans la main. J'hésite... C'était très rare pour moi, normalement je fonçais dans le tas, et je ne le regrettai pas ou j'assumai totalement. Mais là c'était différent...
Dylan démarre la magnifique voiture de papa et me regarde du genre: "Bon... Tu viens ou pas?".
Je vais avoir 18 ans, et je n'ai rien fait d'excitant de ma vie banal, c'est maintenant ou jamais de faire quelques chose d'extra avant de rentré dans mes études et ensuite êtres une adulte et après d'être dans une monotonie d'une vie ordinaire...
Donc oui, je viens... C'est maintenant ou jamais!
Je mets ma petite valise sur les sièges arrières, et Dylan commence à conduire.
Après quelques minutes de voyage. Je déclare:
- Tu as ton permis?
- Non.
- Euh... dis je en m'accrochant à la poignée de la porte.
- Mais ne t'inquiète pas, je me débrouille bien.
Ce n'est pas ça qui me rassure, mais je ne rajoute rien. Parce que je sais très bien qu'il pourrait me laissé sur le bas côté avec ma valise et partir. Puis c'est vrai, il se débrouille bien.
On passe tout le reste du trajet silencieux, je commence à culpabilisé de n'avoir rien dit à Lily, mais surtout à Lenah, que je partais seule avec Dylan pour retrouver son frère.
Et Dylan est silencieux, parce que c'est Dylan... ou parce que je suis là...
Notre trajet a duré 3h, arriver sur place, Dylan déclare qu'on allée êtres dans un appart' dans Paris, il m'explique que le propriétaire de l'appart était avec lui à l'asile, et que Dylan était sur que ça ne le gênerait pas que l'on reste quelques temps ici.
L'appartement est pas très sympathique, tout décrépit, et assez sombre.
- Ce soir, je vais voir au poste de police où ils ont arrêté mon frère, pour voir s'il y a du nouveau.
J'hoche la tête en attendant se qu'il allait me demander de faire dans son plan.
- Et Toi, me dit il en me pointant du doigt, tu reste ici.
Il a dit quoi, là?
- Tu as dit a quoi, là?
- Tu reste ici. articula t-il.
Merci j'avais compris la première fois.
- Mais... Il me coupe direct la parole.
- Rappelle toi de se que tu as dit, déclare t'il sérieusement, Si tu as un trou de mémoire, on avait dit que tu as interdiction de te mettre en danger, et tu as même déclaré: "Ça me va".
Il a vraiment une bonne mémoire, et merde... Je ne peux pas lui faire le même coups qu'avec mes parents.
- Alors tu reste ici, et si je ne suis pas là dans 3h, 4h grand max, tu te casses d'ici. dit il toujours sérieusement en changeant son vieux manteau, qu'il avait le soir où il s'est ait tiré dessus, pour un grand manteau noir, qui était à mon père, que je lui avait prêté.
Puis il partit, sans rien de plus.
Je soupire un grand coups comme une gamine, en espérant qu'il m'entende, et je me laisse tombé par terre, j'observe toute la pièce principal de se taudis et en regardant de plus près, je vois quelques choses dépasser du manteau de Dylan. J'avance à quatre pattes vers celui ci, et découvre un petit carnet. Je l'attrape sans me demandais si c'était une bonne idée, et commence à le lire.
C'était comme si, j'étais rentrer dans sa tête. Je referme le journal, dès que je me rend compte que c'était une vraie mauvaise idée de lire ceci, mais il était déjà trop tards... En le refermant, à la dernière page, une adresse est marqué.
C'était dans Paris. Je mis mon manteau, rabat ma capuche sur ma tête, mis mon écharpe au dessus de mon nez et partit rejoindre l'adresse. De toute façon, Dylan aurait dû se douter que je n'allait pas resté sagement dans ce lugubre appart'.
___
J'arrive, enfin à l'adresse et ce n'était pas un poste de police, il m'a menti, c'est un vieux cube de béton, pas loin des banlieue à problème de Paris, mais 20 min de marche rugueuse, et s'arrêter ici? Hors de question.
Je m'avance près d'une fenêtre, et regarde discrètement à travers.
Je vois Dylan, déjà je suis au bonne endroit, parler à trois hommes pas très correct, et plus particulierment à un homme blanc au cheveux noir bouclé. On peut remarquer clairement, que celui qui parle avec Dylan est le boss, et les deux autres sont là juste si ça partirais en cacahuète. Le "boss" fait signe au deux autres de partir, il le font sans d'autre explications.
Je me rapproche de où ils sont sorti, je me colle contre le mur, et écoute leurs discutions. Je peux seulement entendre quelques phrases morcelé.
- Ce mec n'est pas net...
- ... vient d'un... aliéné...
- Crétin... Pour lui... à son frère...
- plein de fric pour nous...
Si il parle de Dylan, j'essais de me raprochais un peu plus.
- Tu n'as pas entendu quelques chose?
- Non... ça doit être encore un gamin.
- Vient voir, je suis sûre que c'est autre chose.
Merde... j'ai eu à peine le temps de me décalé du mur que deux golems de 2m10 s'avance vers moi, avec des sourires sadiques collé aux lèvres.
- Un peu grande pour êtres une gamine, non? ricana le plus affreux des deux.
Ils me soulèvent du sol en m'attrapant les bras, comme si j'étais un vulgaire objet, mes jambes ne touchaient plus le sol, et un des deux golems me colle sa main hideuse sur ma bouche, que je mord presque immédiatement. L'homme me lâche, ce qui me fait tomber par terre, mais l'autre ne me lâche pas pour autant. Le golem, à qui j'avais mordu la main, bafouille un truc incompréhensible. L'autre me tourne vers lui, grâce à l'emprise qu'il avait sur mon bras, et me balance une droite sur la tempe. K.O.
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