Il est environ minuit. Nous regardons la télé avec mes meilleures amies, c'est la première fois que j'organise une soirée entre fille et pour l'instant tout ce passe extrêmement bien.

Nous regardons Triple Alliance sur canal+, nous sommes mortes de rire. Nous sommes au moment, où l'acteur de Jaime Lannister dans Games of Thrones, se prend la vitre en pleine figure, ridiculisé par les trois fille.
Puis le film s'arrête d'un coup et une photo de l'hôpital psychiatrique de la région est apparu.

Une femme prit la parole :

- Nous arrêtons votre programmes pour un flash info. Nous vous informons qu'un patients de notre hôpital, s'est échappé de l'hôpital psychiatrique très fortifié, dans la région de Caen. Ça c'est passé en début de soirée. Soyez vigilent, ne sortez pas de chez vous et vérifiez que vos portes sont fermées à clé. Nous diffuserons bientôt une photo du patient. Bien à vous, bonne soirée !

Le film reprend, mais je le mets sur pause et je me retourne vers mes 2 amies.

- C'est hyper flippant... dis je.
- Il faut tout barricadé, déclare Lenah en ce levant, Tes parent rentrent quand?
- Dans 3 jours, comme c'était prévue. ais je dit en me levant pour fermé la porte a clé.
- Ça veut dire qu'on va resté tout un week end toute seule. dis Lily très inquiète.
- Non, pas un week-end, mais une journée, rectifiais je. De toute façon, peut-être que mes parents on aussi entendu ce message et que du coups ils vont rentré plus tôt. dis je pour nous réconforté.
- Mais tes parents sont à Cannes pour le travail, non ? demanda Lenah.
- Je sais. Vos parents viennent vous chercher demain vers 16h30, je me débrouillerai pendant quatre jours, ça va aller.

Toc Toc.

Nous hurlons en coeur. Nous étions mortes de peur. Qui pouvait bien frapper à une heure aussi tardive ?

- Je vais juste voir qui c'est, je reviens dans une seconde ! déclarai-je doucement en essayant de me calmer.
- Ce n'est pas une bonne idée, Céleste ! Il ne vaut mieux pas prendre de risque, chuchote Lenah en se mordillant la lèvre supérieur, signe de stresse.

Trop tard j'étais déjà à la porte. Je regarde par l'oeil de juda de la porte pour essayer de voir qui était de l'autre côté. Mon coeur bat à la chamade, j'ais vraiment peur. Je vois une personne et pour m'assurer que je ne suis pas folle, j'ouvre la porte. J'entends Lenah marmonner dans mon dos:

- Mais quelle boulet...

Il fait très sombre et il pleut averse. Mais je le vois : un jeune homme.

- Je suis blessé... dit il d'une voix faible et rauque, puis il s'écroule sur le seuil.

Ma première réaction aurait été de le jeté dehors, fermé la porte d'entré et mettre mes amis et moi en sécurité, mais je ne peux pas le laisser là. Ce n'est pas dans ma nature d'abandonner les autres alors qu'ils ont besoin de moi.

Je m'accroupis à côté de lui et me penche, tout doucement, au dessus de lui pour essayer d'entendre sa respiration. Heureusement, il est toujours en vie ! Sinon je crois que j'aurais fait une crise d'angoisse avant de tombé dans les pommes.

- Il respire! m'exclamais je, en me retournant vers mes amies.

Je le prend par les épaules et le tire à l'intérieur. Puis je ferme la porte et me retourne vers Lenah et Lily qui regardent le garçon étendu sur le sol. Celui-ci est pâle, très pâle. Je retire sa veste trempée et relève son t-shirt imbibé d'eau. Une blessure plus ou moins profonde est présente sur son ventre.

Je réussi a le traîné toute seule par les épaules vers le milieu de la salle.

- Allez chercher le kit de soin de ma mère, il est dans la cuisine. J'ai aussi besoin d'anti-douleurs ! Lenah, tu sais où ils sont. Va les chercher, s'il te plaît !

J'attends qu'elles sortent de la pièces, pour installé cet homme dans mon canapé. Je lui mets un coussin sous la nuque.
Je ne vois pas vraiment ce que je peux faire à part apaiser un peu ses blessures.

- Je vais vous emmener à l'hôpital, murmurai-je en prenant le téléphone dans ma main. Il bouge légèrement la tête et fronce les sourcils.
- Non... Pas l'hôspital... dit il très faiblement.
- Pourquoi ça? ais je dit sans pouvoir me retenir.
- Il faut juste... juste enlevé la balle...
- Je vous emmène à l'hôpital. ais je dit en me levant.
- Non, je vous en pris
- Alors répondais à la question.

Il m'attrape le bras et fixe ses yeux noisettes dans les miens.

- C'est moi... le psychopathe...

Je me dégage de son emprise et recule sous le coup de la surprise. J'entends les filles qui cherchent ce que je leur ai demandé dans les autres pièces de la maison. Je continue de dévisager le garçon. Il a l'air jeune, trop jeune pour être un psychopathe.

Je crois qu'une personne normale penserait "Au secours, il y a un fou furieux chez moi !" et puis il y a moi, qui me demande quel âge il peut bien avoir. Bizarrement, je n'ais pas peur. Je veux juste le soigner, arrêter de voir son sang couler.

Mais si je l'emmène à l'hôpital, il retournera dans sa prison et je n'ai pas envie de croire qu'un visage aussi pure que le sien mérite sa place dans un endroit aussi sombre.

- Tu n'as rien de fou.

J'entendis les filles revenir dans la pièce.

- On a eu du mal à trouver les anti-douleurs, mais on a tout ! Il faut l'emmener aux urgences ! déclare Lenah.

- Non. On ne peut pas. Ce n'est pas prudent de sortir alors qu'un fou est dans la nature, en plus ce garçon s'est fait tiré dessus, ça veut dire que quelqu'un est armé. Je ne veux pas prendre ce risque. En plus, on a pas de voiture.

J'ai vu le regard de Lenah changer, mais, elles semblent hésiter. Je dois le protéger, je ne sais pourquoi, il y a une force en moi, qui m'empêche de faire le contraire. Ce n'est pas la bonne décision mais je ne peux pas le laisser. J'ais fait les scouts plus jeune et j'avais une petite (toute petite) formation médicale. Il faut lui retirer la balle au plus vite.
Par chance, la balle n'avait pas touché ses organes vitaux sinon il se serait vidé de son sang en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

- Je veux bien t'aider, dit Lenah en ce tortillant les doigts, c'est un tique chez elle , mais c'est toi qui va chercher la balle.
- D'accord, merci beaucoup.

Mais plus on ce prépare à lui enlevé la balle de son corps, plus je me dis que sais une ( très très très...) mauvaise idée. Je me penche au dessus de l'oreille du brun.

- Tu es sûr de toi ? Je n'ai jamais fait ça auparavant, ça sera très douloureux et pas professionnel du tout...

- Oui. Je n'ai pas le choix, répondit-il d'un voix rauque mais déterminée.

Je me redresse et regarde mes amies. Lulu doit lui tenir un gant de toilette mouillé sur le front parce qu'il est brûlant et Lenah va me tenir ouverte la blessure pour que j'ai plus de chance d'attraper la balle. On lui a aussi mis une ceinture entre les dents pour pas qu'il crit ou se morde la langue. C'est à ce moment précis que j'espère que mes heures passées à jouer à Dr. Maboul et a détaillé tout les épisodes de Dr.House allaient payés.

- Vous êtes prête? déclarais je a mes amies, enfin "amie", plus pour très longtemps, vu ce qu'on s'apprête à faire.
- Pas vraiment, dirent Lenah et Lily en même temps.

La balle n'est pas logée très loin. Après une quinzaine de minutes, je réussis à l'attraper. Le blessé hurla plusieurs fois dès que la pince touchait sa peau à vif, mais je ne pouvais pas faire autrement. Lily lui mets des compresses imbibées de désinfectant sur son ventre dès que j'ai retiré à balle. Et nous prenons une seconde pour souffler un peu

- On l'a fait, dit Lenah en nous regardant, étonné qu'on aie réussi.
- Oui, ais je dit
- Pas tout a fait, dit Lily d'une petite voix, on doit recoudre sa blessure.

Je cherche dans la boîte de soins, du file pour recoudre sa blessure, mais il y en n'a pas.

Lily eut alors l'idée de prendre du fil à coudre normal et une aiguille chauffée pour cautériser la plaie.

- Ce ne sera pas très beau à voir après la cicatrisation mais au moins il ne se videra pas de son sang pendant la nuit, explique celle-ci.

- Ok, on le fait alors !

Nous avons passé plus d'une heure à recoudre. C'était horrible, il souffrait et il criait, même s'il l'étouffait en mordant la ceinture. Mais quand nous avons enfin fini de le recoudre, vous ne pouvez pas imaginer le soulagement que ça été. On a nettoyé, désinfecté et bander le tout. On l'a déplacé très délicatement jusqu'à ma chambre, on a jugé que mon lit serait plus douillé. Puis on lui a donné des anti-douleurs (Je crois qu'on lui tellement donné, qu'il est presque "drogué", j'espère pas que ça soit trop dangereux pour lui par la suite) et nous sommes allées nous laver.

Le sang est incrusté sous mes ongles. D'un coté, je suis fière de ce que nous venons juste de faire, d'un autre côté, je me sent mal d'avoir accueilli un homme qualifié de dangereux par les médias.

Mais un truc cloche, même si il m'a lui même avouer qu'il est un psychopathe, je n'arrive pas à le croire. Pour moi, cela sonnée faux.

Nous nous sommes installer dans le salon, comme nous l'avons prévu au début de la soirée. Elles sont contentes, car, pour elles, tout était fini, demain l'homme partait...
Mais moi... Je sais que ce n'ai que le début.

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J'ai fait quelques modification

Encore merci @Mockingjayland