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Chapitre 51 : Adieu Erwin

Bon et bien nous y voilà les amis, voici le dernier chapitre de ce tome sur Chase, mais ne partez pas tout de suite à la fin, il y a encore l'épilogue ;). Alors, ce dernier chapitre ne parle pas de Chase, mais plus de Croc, mais vu les circonstances, je n'avais pas trop le choix XD.

D'ailleurs à ce propos, qui m'en veux d'avoir tuer Erwin ?

Je suis sûr que vous êtes tous vénère contre moi mdr XD.

Bref, sinon qu'avez-vous pensé de ce tome 6 sur Chase ? Bien ou pas ?

Avez-vous aimé le monde anthropomorphe ? Si la réponse est oui, je vous rassure, je compte toujours écrire une petite série d'aventures qui se déroulera à part de ma saga principal dans le monde anthropomorphe ^^.

Est-ce que vous avez aimé aussi voir un peu la famille de Tracker dans ce tome ? Je l'ai avais déjà fait apparaitre brièvement dans mon tome 4, mais pas très longtemps. D'ailleurs, est-ce que vous aimez ses petites sœurs ? Il y a personne qui voudrait bien les prendre quelque jours chez-lui, histoire que ça fasse des vacances à Tracker XD ?

Sinon, pour en revenir à Erwin, même s'il est mort relativement tôt dans ma saga, ne vous inquiétez pas, vous le reverrez quand même plus tard... je ne vous en dis pas plus ;).

Bonne lecture à vous ^^.

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Le sang s'étendit de plus en plus loin sur le sol, Croc avait beau maintenir la plaie de toutes ses forces avec ses pattes, le sang passait à travers quand même. Tout le monde était en état de choc, sauf cette folle d'Anna Pashvalof qui trouva matière à plaisanter, elle rendit son arme à l'Italien, lui-même choqué par la situation et s'exclama :

-Ah... bon et bien... finalement il semblerait que j'ai tout de même réussi à me débarrasser du vieil aveugle ! Ha ! Mieux vaut tard que jamais comme on dit !!!

Elle accompagna sa déclaration par un rire bien sonore, mais Croc se retourna d'un coup vers elle, le regard brumeux d'une souffrance intense et indescriptible, des torrents de larmes dévalaient ses joues et terminaient leur course sur le sol, la rage et le chagrin le brûlaient au troisième degré, jusqu'aux os, il s'empara de son épée qui trainait sur le sol avec sa pince défaillante et l'a lança à pleine vitesse en direction de la méchante femme Russe. Anna ne vit le projectile qu'à la dernière minute, elle prit la pointe de l'épée en plein dans son œil droit et s'effondra à terre, tout en se le maintenant d'une main, son propre sang passant entres ses doigts.

-AAAAAAAAH ! Cria-t-elle de douleur. Mon... MON ŒIL !!!! QUE... QU'AS-TU FAIS ?!!!!

Des litres de sang coulèrent le long de sa main, Croc venait de lui crever son œil droit avec son épée.

-FICHEZ LE CAMP SALE SORCIERE !!! Vociféra-t-il de toute la force de ses poumons. ALLEZ-VOUS-EN ! ALLEZ-VOUS-EN TOUS, JE NE VEUX PLUS VOIR UN SEUL D'ENTRE-VOUS !!!

Anna et l'entièreté de l'Anti-Patrouille ne demandèrent pas leur reste, Mago prit sa copine dans ses bras avec l'idée en tête de l'a porter, il passa une main dans son dos et l'autre derrière ses genoux, afin de lui épargner de marcher et s'écria, à l'attention des autres :

-ON S'EN VA ! VENEZ !!!

Tous les méchants rebroussèrent chemin et quittèrent le royaume, la rage au cœur, même Vicky s'en alla toutefois en croisant une dernière fois le regard sévère de son ancienne maitresse, ainsi que celui plus que meurtrier de Croc.

-C'EST CA, ALLEZ-VOUS-EN L'ANTI-PATROUILLE ! Ajouta Croc. ET SI VOUS REVENEZ, JE N'HESITERAIS PAS A VOUS FAIRE LA PEAU, TOUS AUTANT QUE VOUS ÊTES !!!

La colère qui venait soudainement de s'emparer du petit Doberman en effraya plus d'un, personne ne l'avait jamais vu comme ça, jamais personne ne l'avait vu aussi en colère, furieux, hors de lui à un point inimaginable, c'était comme s'il était possédé par une entité maléfique, à un tel point que même ses propres parents et son frère eurent soudainement peur de lui, Viviane – malgré qu'Erwin soit son père – ne s'en approcha même pas, elle se contenta de pleurer dans les pattes de son compagnon, à un bon mètre au moins de la scène d'horreur.

Croc revint auprès de son grand-père, les pattes tremblantes, il reprit ses pressions sur la plaie.

-Grand-père... reste avec moi, ça va aller ! Dit-il d'une voix plus que tremblante. Reste avec moi... je t'en prie... ne me laisse pas !!!

Erwin tournait de plus en plus de l'œil, il perdait trop de sang et ses sens l'abandonnaient tous doucement, il agonisait à petit feu. Dans la panique, l'ex-chevalier du royaume se mit à regarder à droite et à gauche, à la recherche de quoi que ce soit, n'importe quoi qui pourrait aider son grand-père, jusqu'à ce qu'il croise le regard de Marcus, figé aux côtés de Ryder, les yeux brillant aussi de chagrin, il se mit à l'implorer :

-Marcus ! Je... je sais que je t'ai fait du tort... mais je t'en prie... je t'en supplie... t'es infirmier... fais quelque chose, vite !!!

Mais le petit Dalmatien ne bougea pas, ses yeux se remplirent de plus en plus de larmes et il en était de même pour tous les membres de la Pat Patrouille. La blessure d'Erwin était trop grave, il n'y avait plus rien à faire et tous le savaient... tous, à l'exception de Croc, il avait parfaitement compris ce que le petit-frère de Masha sous-entendait dans son inaction, mais il refusait de voir la vérité en face, alors il reprit ses pressions sur la plaie et se tourna vers son grand-père, en pleurant de plus en plus :

-Pourquoi... pourquoi tu as fait ça ?! Pleura-t-il, ses sanglots faisaient trembler sa voix. Pourquoi... tu t'es mis... en travers ?!

Comme pour accompagner cette scène d'une atroce tristesse, le ciel se chargea de nuages sombre, le temps sembla s'arrêter tout à coup et il se mit à pleuvoir, une pluie diluvienne qui trempa jusqu'aux os tout le monde sans exception, mais personne ne bougea, tous étaient accablé de chagrin face à l'agonie de ce pauvre Erwin. La pluie eut au moins pour avantage d'éteindre les nombreux incendies causés par les dragons.

Le vieux Doberman tourna très lentement la tête vers son petit-fils, sa gueule était pâteuse et sa voix encore plus faible que d'ordinaire, lorsqu'il balbutia sa réponse, toutefois avec un sourire :

-Je... je ne... pouvais pas... l'a laisser te... tuer !

Croc sentit son cœur manquer un battement à cette réponse, il avait honte de ses agissements précédents pendant tout ce temps et malgré ce qu'il avait fait par le passé, son grand-père n'avait pas hésité une seule seconde à se sacrifier pour lui. Si ça ce n'était pas une réelle preuve d'amour...

-Tu n'aurais pas dû faire ça ! Répondit Croc, après un énième sanglot. La... la balle aurait ricoché sur mon armure... !

Erwin élargit un peu plus son sourire.

-Et... si... ça n'avait pas... été le cas ? Imagine que... qu'elle soit... passé à... travers ? Je... je t'ai promis... en te recueillant... que je te... protégerais toujours... peu importe les... risques, peu importe... le prix à payer !

Les larmes de Croc redoublèrent d'intensité à cette réponse, si seulement il n'avait jamais rejoint l'Anti-Patrouille, rien de tout ceci ne se serait passé, son grand-père n'aurait pas eu besoin de se sacrifier pour lui sauver la vie.

-Oh grand-père... tout ça c'est ma faute ! Je... j'ai été tellement méchant...

Il redressa la tête et se tourna vers la Pat Patrouille, vers le Compte et la Princesse de Barkingburg et vers quelques habitants du royaume, tous venus se rassembler en cercle autour des deux Dobermans, parmi les ruines de la bataille pour pleurer le pauvre Erwin.

-J'ai été tellement méchant avec vous tous ! Poursuivit Croc, sur un ton plus fort. Et... et j'en suis tellement, tellement désolé ! Je... je n'avais pas compris... je ne comprenais pas... qu'il puisse exister d'autres moyens... !

Il renifla et passa l'une de ses pattes avant pleine du sang de son grand-père aux coins de ses yeux et ajouta :

-Je vous demande pardon à tous ! J'ai failli à mon devoir de chevalier, j'ai trahi la promesse que j'ai faite à mon adoubement, tout ça c'est ma faute... !

Croc revint vers Erwin et poursuivit ses excuses :

-Pardonne-moi grand-père, je t'ai menti pendant tout ce temps... je ne... je ne suis pas le chien que tu voulais que je sois... je suis désolé... !

Ses derniers mots se perdirent dans de nouveaux sanglots, le petit Doberman continua de pleurer plus fort, ses larmes chutaient de ses joues et venaient se mélanger au sang de son grand-père. Erwin, dans un ultime effort, parvint cependant à se redresser un peu, il passa lentement l'une de ses pattes sur la joue de son petit-fils et lui fit redresser la tête, afin qu'il le regarde.

-Croc... je... je te... pardonne et... et tu peux... changer !

Le regard brumeux du concerné s'éclaira d'une lueur d'interrogation, suite à cette affirmation.

-Je... j'ai toujours sur... qu'au fond tu... étais quelqu'un de bien... un bon chien... !

Avec son autre patte, Erwin arracha de son cou la dent de dragon dorée et l'a plaça de lui-même dans celle de Croc.

-Dé... désormais... tu vas... devoir poursuivre ta vie... sans moi !

Le petit Doberman regarda la dent dans sa patte, puis son grand-père et se mit à paniquer suite à ces mots.

-Non... ! Non, non, non, non, non, je... je ne peux pas !

-Veille sur les dragons... ils... ils vont avoir... besoin... de toi !

Mais Croc refusa catégoriquement.

-MAIS MOI AUSSI J'AI BESOIN DE TOI !!! Hurla-t-il. Je t'en prie... grand-père... je... !

Erwin le fit taire, en lui caressant les deux joues, il se sentait partir de plus en plus.

-Hey ! Je serai là... je continuerai de... veiller sur toi... même... dans l'au-delà !

Il attira ensuite doucement Croc vers lui et ajouta, dans un murmure presque inaudible :

-Je... suis fier de toi... et... je t'aime... Croc ! T'es un bon chien... une bonne personne... ne l'oublie jamais... jamais...

Sa voix s'éteignit complétement, Croc sentit l'étreinte de son grand-père se desserrer, il retomba sur le sol, inerte, ses yeux blanchâtre se fermèrent lentement, son rythme cardiaque ralentit de plus en plus, de même que son souffle, jusqu'à l'arrêt complet de son cœur. Dans le même temps, le sang cessa de couler de sa plaie, Erwin venait de partir pour de bon... il venait de mourir...

Tout autour, parmi l'assemblée, la princesse plaqua ses mains sur sa bouche pour s'empêcher d'hurler, les larmes vinrent inonder ses joues, Stella se jeta contre Chase tellement le chagrin l'accablait, Tracker s'éloigna même des autres pour pleurer dans son coin, la mort d'Erwin lui rappela trop celle de sa mère et Liberty vint même auprès de lui pour le soutenir, toute la Pat Patrouille se mit à pleurer, même Ryder ne put retenir quelques larmes et Chascadeur passa ses pattes à ses yeux, malgré ses nombreuses querelles avec lui sur sa condition de chat, il l'appréciait quand même. Même s'ils n'avaient pas connu Erwin très longtemps, chacun s'étaient beaucoup attaché à lui, ce vieux Doberman maniant la magie, avec une grande sagesse et un grand sens de l'humour... il partait... il quittait ce monde en héro, en s'étant sacrifier pour sauver quelqu'un qu'il aimait, jusqu'au bout, jusqu'à son dernier instant il s'était comporté en véritable chevalier...

Face à son silence, Croc paniqua de plus belle, il se mit à secouer son grand-père, espérant, priant... mais il était trop tard.

-Grand-père... ! Grand-père, je t'en prie, réveil-toi... non, non, NON !!!

Accablé par le chagrin, il eut l'impression que son cœur se déchirait littéralement, telle une vulgaire feuille de papier, Croc se mit à hurler, il hurla sa douleur et se blottit contre le cadavre de son grand-père, en pleurant, pleurant et pleurant toutes les larmes de son petit corps, tout tremblant de chagrin.

La princesse eut tellement mal pour lui, qu'elle en oublia toute sa colère à son égard et tout le mal qu'il avait fait, elle s'approcha de lui et s'agenouilla à ses côtés, ignorant le sang qui maculait sa robe sale et déchiré par endroit, elle posa sa main sur l'épaule de Croc et l'attira doucement contre-elle. Le petit Doberman ne chercha pas à résister, il ne se posa pas plus que ça de questions, il se blottit contre elle, enfouit son visage inondé de ses larmes dans le creux de son ventre et continua de pleurer, comme jamais il ne l'avait fait jusqu'à présent.

La jeune souveraine ne dit rien, il n'y avait de toute façon rien à dire dans ce genre de situation, elle se contenta donc de le serrer contre elle et de le câliner aussi fort qu'elle le pouvait, cherchant par tous les moyens à penser la blessure béante que la mort d'Erwin lui avait causé dans le cœur, une blessure profonde, sanguinolente et qui ne semblait pas prête de guérir.

-Je te pardonne, Croc ! Lui dit-elle seulement, de sa voix la plus douce.

Le petit Doberman ne répondit pas, il n'arrivait plus à parler, mais pour montrer à la princesse qu'il avait bien comprit ses mots, il resserra l'étreinte de ses pattes sur elle, tout en continuant de pleurer la mort d'Erwin avec elle, la Pat Patrouille et tous les autres habitants de Barkingburg présents, tandis que la pluie continuait de s'abattre drue sur le royaume...

***

Trois jours plus tard :

Après la bataille de Barkingburg, la Pat Patrouille avait décidé de prolonger son séjour au royaume, afin d'aider à remettre en état le château et quelques habitations alentours, touchés par les incendies. Le chantier était titanesque, au total une dizaine de maisons avaient été détruites, la princesse dû rapidement trouver des solutions de logements d'urgence pour les familles n'ayant plus rien et l'ambiance était lourde.

Ryder et ses chiots travaillaient avec les chevaliers du château quasiment dans le silence, personnes n'arrivaient à oublier la mort plus que tragique de ce brave Erwin, dont le corps reposait en ce moment-même dans la morgue de la ville, en attendant ses funérailles qui auraient lieu dans une semaine. Tous était triste, mais leur chagrin n'était rien comparé à celui de Croc, qui était resté au royaume sans que la jeune souveraine ne l'en chasse, il aidait tant bien que mal la Pat Patrouille, même si la plupart du temps, il errait seul dans les couloirs du château, les rues de la ville ou tout simplement dans les jardins du château.

Le pauvre petit Doberman ne parlait presque plus depuis la mort de son grand-père, il ne mangeait et ne dormait presque plus non plus, il n'avait que des larmes à verser pour exprimer sa douleur et personne ne savait comment lui venir en aide... il n'y avait pas grand-chose à faire de toute façon, il fallait attendre que le coup sorte tout seul comme on dit.

Ce matin-là, Croc se trouvait encore dans les jardins du château, jardins dans lesquels Erwin l'emmenait souvent y jouer lorsqu'il était petit, il était assis sur une balancelle qui se mouvait toute seule au gré du vent. Le regard vide, ses yeux bleu étaient devenus rouges tellement il pleurait, des cernes s'étaient dessinés juste en-dessous, il semblait ailleurs tandis qu'il caressait machinalement la dent de dragon de son grand-père, dont il avait maintenant la charge à sa place, en plus du titre de « nouveau Gardien Protecteur des dragons du royaume ».

Croc ne portait plus son armure depuis la bataille, le vent venait donc lisser son poil noir et brun à sa guise, mais sa fraicheur ne lui apporta aucun réconfort. Des points de sutures sur la joue droite et la lèvre inférieure, un bandage et une attelle autour de sa patte-avant gauche toute gonflé par son entorse, l'Anti-Patrouille ne l'avait vraiment pas loupé et d'autres écorchures qui commençaient tout juste à cicatriser maculaient son corps, soigné par Marcus.

Il avait tellement l'esprit ailleurs, qu'il n'entendit même pas les pas de la princesse se rapprocher de lui, elle se posta à ses côtés, un livre en cuir dans les mains et le salua d'un maigre sourire triste :

-Bonjour Croc ! Je peux m'assoir à côté de toi ?

Le petit Doberman redressa la tête et répondit de l'affirmative par un simple hochement de tête, la jeune souveraine prit place à ses côtés et se tourna vers lui, attendant avec espoir qu'il dise quelque chose, elle n'osait pas lui demander s'il allait bien... ce serait stupide.

-Je suis étonné que vous ne m'ayez pas encore chassé du royaume ! Déclara soudain Croc, sur un ton très enroué par sa tristesse. Ça fait déjà trois jours... !

La princesse sourit encore et répondit tendrement :

-Je t'ai pardonné, tu as déjà oublié ?

Le chiot ne répondit pas, il se contenta de reporter son regard larmoyant sur les jardins.

-Je n'ai pas encore eu l'occasion de te présenter mes condoléances pour ton grand-père ! Ajouta la jeune fille. Je suis désolée !

-Merci ! Répondit simplement Croc. C'est gentil !

Il y eut un silence lourd qui s'installa entre-eux pendant plusieurs minutes, avant que la princesse ne l'interrompe, en tendant son livre à Croc, qui l'observa en haussant un sourcil d'incompréhension.

-Qu'est-ce que c'est ? Demanda-t-il.

-Un cadeau ! Répondit alors la jeune souveraine.

Le petit Doberman le prit en patte et le feuilleta quelques secondes, ce livre était en réalité un conte qui se nommait « Les Quatre Frères » et aux vues de ses pages jaunies et de sa couverture en cuir brune épaisse, ce livre semblait assez vieux.

-Quand j'ai perdue ma mère, expliqua alors tristement la princesse, mon père m'a offert ce Conte, en espérant qu'il pourrait m'apporter du réconfort ! Ça a été le cas, j'ai réussi à faire le deuil de ma mère grâce à lui et... trois ans plus tard, lorsque mon père est mort à son tour et que je suis monté sur le trône, j'ai ressorti ce livre et je l'ai relu, il m'a aidé à faire aussi le deuil de mon père... !

Elle posa sa main sur la patte blessée de Croc et ajouta :

-Je te l'offre, j'espère qu'il pourra t'aider aussi !

Le chiot sourit en guise de remerciement, il était touché par le cadeau de la jeune fille, mais il sentit qu'il y avait autre chose.

-Ecoute Croc, je venais aussi te dire que tu es de nouveau le bienvenu à Barkingburg !

Sa déclaration choqua grandement le petit Doberman, qui adressa un drôle de regard à la jeune souveraine.

-Tu nous as sauvé la vie, le Compte et moi et tu t'es battu contre nos ennemies avec la Pat Patrouille ! Tu as été digne d'un vrai chevalier !

Elle se rapprocha encore de lui et poursuivit, cette fois-ci en lui faisant une demande :

-Croc, je voulais aussi savoir si... tu accepterais de devenir mon nouveau chien de compagnie ? J'ai banni Vicky, mais je me sens vraiment seule maintenant !

Face à sa proposition, le chiot fut assez étonné, choqué même, il ne s'attendait clairement pas à ça et ne sut quoi répondre sur le coup.

-Je sais que tu n'as pas toujours été très heureux jusqu'à présent, aussi j'ai envie de t'offrir tout l'amour qui sera nécessaire pour t'aider à aller mieux... du moins... si toi tu veux bien de moi aussi !

Croc demeura un long moment dubitatif face à la proposition de la princesse, il sembla réfléchir de longues minutes, mais finalement, il sourit et vint se blottir contre elle.

-C'est d'accord, je veux bien !

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