Preuve 8 Aura de chao
Ce jour-là s'annonçait pour être un jour normal. L'école venait de recommencer, les gens n'étaient pas encore blasé des couloirs du bahut. Et pourtant, cette journée-là, tout à changer. Je mettais diriger vers les escaliers et à peine ai-je descendu deux marches, qu'Il c'est présenter devant moi.
"Salut petit merde."
J'ai rouler des yeux.
"Fiche moi la paix. Je suis pas plus ravie que toi que ma mère ne sache pas garder une relation amoureuse, alors change de disque et fou moi la paix."
Nos parents ont rompu au début de l'été.
"Et bien moi je suis ravie que mon père est enfin vu clair dans votre personnalité de pute. Je m'étais prit au jeu au début, mais au final, tu es qu'un loser qui traine avec des losers."
J'ai envie de le frapper. Je suis pas un loser! Ok, ma gang et moi on est pas les plus populaire, mais on est pas les rejets de l'école non plus!
"Et bien moi, je suis content de pas être rattacher à un fauteur de trouble comme toi!"
"Ta mère torche des culs, pendant que vous vous sucez la bite. Seul relation sexuel que vous aurez de votre vie, mais au moins préviens tes potes que ta la chlamadia."
Mon poing me démange. Il va perdre des dents. Le mois dernier, il y avait un grafitie sur la porte de notre appartement. C'était écrit en gros: Attention Sida. Et quand l'école à recommencer, il y en avais aussi sur mon casier. Maintenant je sais qui est l'auteur.
"Ma mère est infirmière, connard. Dénigre pas son métier et on est pas gay mes potes et moi." Que je laisse échapper.
Un type monte en sens inverse, la seul raison pourquoi il ne me répond pas tout de suite. Je le vois avec son air suffisant qui s'amuse à me provoquer. Je détourne le regard et observe le jeune passer. C'est drôle, mais sa présence me donne envie de tuer mon ancien beau-frère. La haine monte en moi comme pas possible. Le bras de l'inconnu effleure le mien et j'ai une bouffée de rage qui me submerge. J'oubli tout ce qu'il y a autour. Je m'imagine lui fracasser le crâne contre un mur. Mes pensées ne sont soudain que noirceur absolu.
"Tu es rien d'autre qu'un fils de pute qui fera jamais rien de ta vie."
Je vois rouge. J'ai envie qu'il souffre. J'ai envie qu'il meurt. Je m'imagine mille façon de le tuer et soudain, je sens sa main se refermer sur mon bras.
"Dit à ta pute de mère que..."
"Ne me touche pas!"
"Pourquoi? Tu veux battre?" Qu'il demande devant mon visage déformer par la haine.
Je donne un coup pour me déprendre et je le vois vouloir revenir à la charge, alors je le pousse pour l'éloigner de moi.
Et là... vous connaissez la suite.
Après avoir débouler les escaliers, j'entend des cris. Ses cris me ramène à la réalité. L'endroit s'éclaircit et mon esprit reprend le contrôle de ma vie. Des élèves plus bas le voit et se dirige vers lui. Il y a même un prof qui demande qu'on s'éloigne. Personne ne regarde en haut des marches le type figer de terreur. C'est moi qui est fait ça?
Je sens ma température augmenter comme si la fièvre m'avait trouver. Une décharge d'adrénaline non désirer fait trembler tout mon corps figer. J'imagine déjà le pire et je prend la fuite. Au dernière étage, il n'y a que le jeunes qui a monter les escaliers quelques secondes avant le drame. Je le dépasse à la recherche d'une cachette et en passa à sa hauteur j'ai une pensée horrible qui m'agresse.
J'aimerais ça qu'il en meurt. Comme ça je ne l'aurais plus dans les jambes, mais pas tout de suite. Je veux qu'il souffre avant.
Je dépasse le garçon, ma propre pensée m'effrai et je m'engouffre dans la salle de bain des garçon pour m'embarrer dans une cabine.
J'ai tuer quelqu'un! Qu'est-ce que j'ai fait! Pourquoi j'ai fait ça? Je vais finir ma vie en prison. Bientôt on va me retrouver et m'enfermer dans une cellule. Je suis trop jeune pour ça! C'était pas voulut!
J'entend du bruit dans la salle de bain et je remonte mes jambes sur la cuvette pour ne pas qu'on sache que je suis là. Si je disparait, rien ne m'arrivera?
J'écoute celui qui sors d'une cabine pour aller ce laver les mains.
Si je ferme les yeux, c'est comme si ça effaçait tout n'est-ce pas? Comme si j'avais pas tuer un autre adolescent aussi con qu'il puisse être.
"1, 2, 3, 4..."
J'ouvre les yeux au son de la voix.
"5, 6, 7..."
Mais pourquoi il compte l'autre débile?
"8, 9..."
À 10, il va ouvrir la porte et me pointer d'un doigt accusateur?
"10, 11, 12..."
Mais c'est stressant ce compte!
"13..."
Je vais faire une crise d'angoisse. Il va compter jusqu'à combien? Qu'est-ce qu'il va se passer à la fin?
"14, 15..."
Je me lève et ouvre la porte de la cabine avec force. Le garçon à l'évier lève la tête surpris de l'énergie que j'ai mis pour ouvrir cette simple porte. Nos regards se fixe un moment avant qu'il ne redescend ses yeux ambre sur ses mains.
"16, 17, 18, 19 et 20."
À 20, il sourit et arrête de se frotter les mains au savon pour les mettre sous le jet d'eau et se débarrasser de la mousse. Je le regarde prendre du papier pour s'essuyer les mains, puis venir fermer les robinets avec le même bout de papier.
"Mais qu'est-ce tu fais?"
Il se tourne vers moi visiblement surpris de la question.
"Je me lave les mains."
"Pourquoi tu comptais?" Que je demande toujours anxieux et presque en criant.
Comme toute réponse il me pointe l'affiche qui dit: Lavez-vous bien les mains pendant 20 seconde. Il y a même des pictogrammes qui indique de refermer le robinet avec le papier qui a servit à s'essuyer les mains. Il a suivit tout ça à la lettre?
"Est-ce que ça va?" Qu'il me demande visiblement inquiet.
Non putain! J'ai tuer quelqu'un! J'ai envie de lui crier ça. J'ai l'impression que confesser tout mes péchés me sauverais de la prison. Sentiment stupide, car ça va juste ajouter à ma peine. Pourtant, j'ai plus aucune haine, je vous jure. J'ai envie de pleurer.
"Théodore, c'est ça? Dis moi, qu'est-ce qui t'inquiète?"
Au putain. Je vais tout avouer. Sans omettre le moindre détail. Il décidera de mon châtiment, mais je peux pas garder ça en dedans. Il veut que je parle, alors je vais parler.
"Gabe! Bébé, qu'est-ce tu fou. Il parait qu'un type est tomber en bas de l'escalier. Les ambulances sont là. Viens!" Dit un type plus vieux qui vient d'entrer dans la salle de bain pour agripper la main du type chelou et le tirer dehors.
Soudain je me rend compte que je ne respirait plus. Je pousse un gros soupir et remercie l'autre type d'être venu le sortir d'ici de force. Voyons qu'est-ce qui ma prit 5 secondes plus tôt? Je peux pas avouer l'avoir pousser. Surtout si tout le monde croit qu'il est tomber accidentellement! C'est parfait. Faut que cette version reste le plus longtemps possible et tout ira bien. Pour moi, car je l'ai tuer lui.
Je quitte les toilettes et tente d'afficher un air de garçon qui n'a rien à se reprocher. Je me faufile dans la masse, pour écouter les potins.
On dit qu'il a rater une marche. Qu'il a glisser. Qu'il était perdu dans ses esprits. Je suis sauver. Personne sait que c'est moi. Personne ne ma désigner du doigt. Je sens ma température redescendre. Je vais peut-être m'en tirer. Puis le choc.
Il est vivant.
Je l'ai pas tuer. Je souris maintenant comme un idiot. Je l'ai pas tuer! Merci mon dieu, je l'ai pas tuer.
Mais mon sang se glace de nouveau. Si je ne l'ai pas tuer, alors il va se réveiller et dire à tout le monde qu'il n'est pas tomber.
Je suis dans la merde. Ma vie va devenir un enfer de peur et d'anxiété, puis à ma mort, tout va recommencer.
Quelqu'un peu me sauver?
💅
Hein? Sorry, vous avez fini le chapitre?
Cool, alors. Vous en avez penser quoi? 🙃
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