Je suis assis sur le divan chez Gabriel. Sa mère est dans la cuisine à examiner le chaton qu'il a trouver et lui est partie enlever le maquillage sur son visage. Je le vois revenir avec un linge humide et sale de maquillage. Il me sourit et dépose le bout de tissus avant de venir passer ses jambes de part en part de moi et s'asseoir sur mes genoux face à ma personne. Ses bras passe autour de mon cou et nos visage sont soudain si près. Tellement prêt que nos nez ce touche et je me demande s'il veut que je lui fasse un bisou esquimau comme la dernière fois. Impossible. Nous sommes censer être fâché, non?

Soudain je le voit se reculer légèrement et je retiens une grimace de douleur, car non seulement on fait la même taille, mais aussi le même poid et mes cuisses ne sont pas habitué d'endurer une tel charge. Il enlève les oreilles de chat qui ornait encore sa tête et les déposer sur ma tête avant de ricaner.

"Maintenant tu es un chat homme d'affaire."

"Gabriel, je suis un mafieux. Pas un homme d'affaire."

"Oh. Je croyais pourtant." Me dit-il simplement.

On est pas fâché l'un contre l'autre finalement? Sa mère revient dans le salon avec le bébé chat emmitoufler dans une couverture et le tend à mon copain qui se lève pour le prendre tel un nourisson.

"Je vais allez à la clinique lui chercher quelques trucs pour lui administrer. Ensuite on verra. S'il passe la nuit, je l'amènerai à mon travail lui faire un examen complet."

Elle ébourrife les cheveux de son garçon avant de prendre ses clés et quitter l'endroit. Mon copain s'assoit à mes côtés en tenant l'animal comme un bébé.

"Je croyais que tu étais fâché après moi."

Demander moi pas pourquoi je lui rappelle ça. J'ai besoin de comprendre son changement d'humeur ou de vous prouver que ses un anges qui est incapable d'éprouver de la colère.

"Tu m'as dit que tu m'aimais." Me dit-il simplement. "C'est la première fois que tu me disais que tu m'aimais. Je commençais à croire que tu voulais de moi seulement, car tu croyais que j'étais un ange, mais au final, tu l'as dis. Tu m'aimes."

Oh.

Je sais pas quoi dire.

Est-ce que je me sens mal d'être aller vers lui justement pour ce but. Prouver qu'il est un ange et avoir sa bénédiction? Oui. Énormément. Je suis un monstre. Égoiste. Psychopathe surement.

"Moi aussi je t'aime Théo."

"Pourquoi?"

J'aimerais tant qu'il répond à cette question avec un truc faux sur moi pour que je me sente moins coupable. Je dis pas que je ne l'aime pas! Non, j'étais sincére. Je l'aime, mais à la base, ce n'était pas la raison première de mon intérêt pour lui.

"Car j'aime ton honnêteté maladroite."

"Hein?"

"Tu ments beaucoup. Cache des secrets. Sourit pour mieux pleurer après. Ton corps parle pour toi. Tu le sais, alors malgré que tu invente des histoires, tu fini toujours par avouer, car même toi tu n'y croyais pas à ton mensonge. Ta culpabilité est si apparante que je trouvais sa adorable. Résultat, quand on te parle, on sait qu'on connaitra la vérité. Une vérité maladroite parfois, mais ça rend le tput mignon. Tu sais Théo, avec moi tu n'a pas à faire semblant de quoique ce soit. Tes mensonges ne m'intéresse pas, surtout que je sais que tu vas finir par te sentir tellement mal que tu vas avouer la vérité. Ou bien est-ce juste que tu ne vois pas l'intérêt de continuer ce mensonge, puisque la vérité va faire surface à un moment. Peut-importe. Chaque fois que tu me parlais tu avais cette sincérité adorable. Tu rougissait en avouant ton mensonge et n'avait aucune gêne à dire des choses... généralement malaisante. Je trouvais ça beau."

Bam. Une flèche vient de me transpercer le coeur. Pas celle de cupidon, là, mais celle de la culpabilité intense. Je suis une merde.

"Gabriel, je suis désolé. Tu avais raison, si je me suis diriger vers toi, c'était à la recherche d'un soutien après l'accident. Car je voyais un ange et me disait que juste toi pouvais me sauver. Pas que je t'aime pas! Je t'aime, mais, à la base c'était vraiment, car... je sais que t'aime pas ça te faire dire que tu es parfait, mais je le pense vraiment! Je me cherchais des excuses comme quoi c'était par amour que je ne voyais pas tes défauts, mais c'est surtout car je le pense sincérement et... non en fait, tu es pas parfait! J'ai jamais vu un mec aussi peut insouciant de sa sécurité! Gabriel, quand on veut traverser la rue, on regarde des deux côtés! Les gens meurt pas juste de vieilleisse, il se font écraser et battre par des homophobes dans la rue! Faut que tu arrêtes de croire que la vie est belle et que rien n'arrivera jamais! J'ai pousser un mec dans un escalier! Tout peux arriver!"

J'ai oublier le sujet de base et me suis laisser emporter. J'ai faillit le perde! Et le con ricane en se redressant pour m'embrasser le front.

"Quand tu rompras avec moi, répète moi ses mots s'il te plait."

Rompre?

"Ne me dis pas que je suis trop gentil. Dis moi cette vérité. Que tu m'aimes tellement que mon insouciance face à ma vie te créer une anxiété et une peur incontrolable. Dis moi n'importe quoi, mais pas que je suis trop gentil. Trop parfait. Je sais que ma façon d'aimer vous effrai, mais si je veux garder ceux que j'aime avec moi, je dois comprendre au moins pourquoi je l'ai fait fuir. Et ne pleure pas surtout. Je ne t'en voudrais pas et je continuerai de t'aimer malgré tout."

Je le regarde abasourdi. Pourquoi je voudrais rompre avec lui? Je scrute son visage. Il n'affiche pas de peur ni de crainte, mais de l'espoir.

"Je..."

Je réalise soudain une chose. Je croyais qu'il allait me briser le coeur. Qu'il allait me tuer. Qu'il allait se rendre compte qu'il méritait tellement mieux que ma triste personne.

Et pourtant je me suis totalement gourrer. Je crois qu'on c'est tous tromper. Moi et ses exs avant.

Ce n'est pas lui qui va nous briser le coeur, mais nous qui, avec notre imagination, le faisons. C'est cette peur de le perdre. Notre esprit qui se fait des scénarios.

Je comprend la douleur que ses exs ont du ressentir. Cette peur constant qu'on va nous l'enlever. Que ce qu'on dit ne sera jamais assez bien pour lui et ce,  malgré qu'il n'a jamais démontrer le moindre signe d'un manque d'intérêt.

Puis la peur devient omniprésente et ont lui transmet. Vivre avec lui devient une torture, car on décide nous même de marcher sur des oeufs ou des ronces. Car  quand il sourit à un autre, ont se rend compte qu'on n'est plus aussi unique qu'on le croyait dans ses bras. Car notre cerveau se répète que ce sourire, il l'offre à tous et qu'est-ce qui fait que nous sommes différents de notre voisin? Rien, car nous ne partageons pas son intimité sexuel.

Et pourtant, on ne doit pas penser comme ça, car nous partageons une sorte d'intimité malgré tout. Elle est peut-être abstraite de toucher passionner et sensuel, mais elle est là, dans le regard et les secrets.

Mais cette peur à déjà prit un trop grand chemin dans nos coeur qu'on envisage de fuir avant d'étouffer. Il comprend ce qui vient sans comprendre d'où elle vient. Il accepte pour notre bien.

Cette chanson qui parle de rupture, il ne la pas chanter pour moi, car il ne voulait pas que je pleure le jour où il allait me laisser.

Elle m'était bien destiner, mais pour une toute autre raison. C'était sa façon de me dire qu'il ne voulait pas que je me sente mal de le quitter. De ne pas pleurer après que je lui aurais briser le coeur, car il chérira éternellement les souvenirs que nous avons créer ensemble.

C'est un ange. Et nous ont est des idiots d'avoir douter. D'avoir prit peur et penser à fuir.

La porte de la maison ouvre sur sa mère qui revient avec une petite boite. Gabriel oublie comme mon existence en se levant d'un bond pour se rapprocher de sa mère qui remplis déjà une seringue d'un produit quelqu'onte. Je tourne le regard lorsqu'ils s'occupe du chat.

"C'est le mieux que nous pouvons faire pour le moment. Espérons qu'il survive jusqu'à demain. Théodore, dormais-tu ici ou tu désires que je te ramène chez toi?"

Je regarde de nouveau la mère qui me lance un sourire encourageant. Je tourne mon regard vers Gabriel pour savoir si j'ai la permission de rester. Je vois dans ses yeux que ce sera toujours un oui.

😁

So... 👀 il est pas un amour mon Gaby?

J'ai réussi a vous faire comprendre toute la logique et la pensée de Théo par rapport au geste de son amoureux?

Me semble que c'est flou 🤔 mais quand même ravie d'en avoir fait douter plusieurs 😈