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Chapitre Il

Il était 23 heure et Alastor m'avait appelé pour le repas. Bien entendu les autres membres de l'hôtel avaient déjà pris le leur.

Lorsque j'entra dans la chambre-salon d'alastor, je pus l'apercevoir au fond de la pièce, assis sur une simple chaise.
Le cadavre d'un cerf trônait sur la table.

Alastor- Ah ! Ma bonne amie ! Te voilà enfin !

- Hum ! Contente de pouvoir prendre le "soupé" avec toi mon ami !!

    Alastor- Je tenais surtout à te parler, en privé.

      - Eh... Je m'en doutais un peu. Dis-je en m'avançant vers la table.

      Je m'assis et pris mes couverts avant de piquer ma fourchette dans la chaire tendre et crue de l'animal.

      - Bon appétit !

      Alastor- Merci, à toi aussi !

       Je coupa le morceau de viande et l'amena à ma bouche.

      - De quoi tu voulais me parler ?

     Il prit à son tour une bouchée.

      Alastor- Hum... Dans deux jours.. enfin quasiment demain si on ne compte pas la demi-heure qui nous reste... Les OverLords doivent se rendre à une réunion menée par Carmina.

      - Ah ! L'Overlord de l'armement ? Fis-je en reprenant un morceau de viande.

      Alastor - Tout juste !

       Il s'essuya la bouche avec une serviette de table.

       - Et donc ?

       Alastor- J'y viens. Je voudrais que tu m'y accompagne !

      Je pencha légèrement la tête et plissa les yeux.

      - Hum... Je ne suis pas une OverLord.

       Il me regarda avec amusement.

      Alastor- Peut être ! Mais... Il prit un nouveau morceau. Dans notre pacte il est bien indiqué que nous sommes égaux ! Donc tu prends indirectement le statut d'Overlord ! Enfin... Ça il va falloir l'expliquer aux autres.

      - Hum hum hum... Je vois...

      Je me leva.

      - Étonnamment depuis que je suis en enfer je suis moins tiraillée par la faim !

      Alastor- Oh ? Intéressant ! Il réajusta son monocle. Donc tu n'as plus faim ?

      - Non ! Je claqua des doigts et fis disparaitre mes couverts. Bonne nuit ! Même si, me connaissant, je ne risque pas de dormir de la nuit.

      Alastor- Bonne nuit ! Hum... Attends !!

     Je me retourna.

     - Moui ?

      Il plissa les yeux, une lueur malicieuse illumina son regard.

      Alastor- Ça te dirais de te rendre dans le monde des vivants ?

      Je fis quelques pas vers lui.

      - Explique !

      Alastor- Histoire de récupérer quelques âmes... Voilà tout !

      - Tu me proposes de tester mes nouveaux pouvoirs ?

       Il se leva et fit apparaitre un portail.

      Alastor- Alors ?

       Je me jeta sur lui et l'enlaça, il grogna de mécontentement mais me laissa faire.

         - Oui ! Hum... J'ai déjà une idée !

        Alastor- Oh ? Et quelle est cette idée ?!

          Un sourire mauvais se dessina sur mes lèvres.

        - Je vais me venger des enfants ! Les attirer dans un piège puis les tuer. Ils m'appartiendront et me serviront !

        Alastor- Il y a des jours où je me demande si Angel ne te drogue pas... Dit-il en me regardant, l'air amusé.
Enfin, je sais que tu es totalement folle ! Donc ce n'est même pas sensé me surprendre venant de toi ! Ah ah !! Aller, viens !

      - Yes my Friend !

      Je passa au travers du portail au côté de mon cher ami au sourire jaune et on arriva au coeur d'un petit bois que je ne connaissais que trop bien.

      - C'est vil ça Al !

      Alastor- Je trouve que dans cette magnifique ville qu'est la Nouvelle Orléans il y a trop d'enfants ! Faisons les disparaitre... Hum hum hum hum !!

      - Tu m'autorise à faire un passage dans mon ancienne demeure ?

     Il me regarda plusieurs secondes avant de se pencher vers moi.

     Alastor- Ça dépend ! Pourquoi ?

        - J'ai quelques petits trucs à récupérer !

      Alastor- Hum... Il posa sa main sur son menton. On y passera à la fin ! Ce sera plus pratique !

      - Okey !! Fis-je en m'avançant vers la ville.

     J'entendis Alastor presser le pas afin de me rattraper. Après cinq petites minutes de marches nous arrivâmes enfin dans une petite ruelle bien éclairée.

      Je lança un regard à Alastor qui hocha la tête, signe qu'il me suivait, avant de me faufiler dans l'ombre d'un lampadaire et de me glisser sous la porte d'une petite maison qui semblait avoir été construite récemment.

     À l'intérieur c'était le noir total, mais en tendant l'oreille je pus entendre le son d'une télévision à l'étage. Alastor, qui se tenait à côté de moi, me scruta longuement avant de marmonner ces quelques mots.

      Alastor- J'espère que tu ne t'es pas trompée... Ce serait une belle perte de temps !

      - Chut... Je sens l'odeur d'un enfant.

      Alastor- Tu... Sens ? Il me regarda, amusé et septique à la fois.

      Je grogna légèrement.

      - Si si ! Je te jure !! Les enfants, comparé aux adultes, ont une odeur plus douce et lactée.

       Alastor- Lactée ?

       - Arrête de reprendre chacun de mes mots pour poser une question et fait moi confiance !!

        Alastor- Ok ! Je me fis à ton instinct alors ! Dit-il en me mettant une forte tape dans le dos.

      Je leva les yeux au ciel et monta silencieusement à l'étage.

       En haut se trouvait un petit couloir encadré par plusieurs portes, l'une d'entre elles était décorée par des petits arc-en-ciels, des licornes en papiers et des paillettes.

      Alastor- C'est... Spécial ?

      Il se pencha vers la porte et lit le nom inscrit sur la porte.

      Alastor- Hum... C'est embarrassant...

      - De quoi ?

       Alastor- Elle porte le même prénom que ma chère et tendre mère...

      - Et donc ?

       Alastor- Cela me remémore juste les bons moments passés avec elle.

       Je m'approcha à mon tour de la porte bizarrement décorée et pus y lire le prénom.

                        ✿ Suzanne✿

       - Ta mère avait un beau prénom... On y va ?

      Alastor- Yes ! S'écria-t-il me faisait sursauter par la même occasion.

     Je lui lança un regard noir, espérant qu'il n'est réveillait personne.
   J'appuya sur la poignée de porte et pénétra dans la pièce rose bonbon, jaune poussin et chocolat.

     Un léger sourire naquit sur mon visage face au visage dégoûté du démon de la radio. Mais je ne me laissa pas longtemps déconcentrer par son expression faciale et m'avança vers la petite fille endormie dans un lit bleu.

     Je ne sais pas si c'est ses parents où si c'est elle qui a voulu décorer la chambre de cette manière mais c'est vraiment hideux...

    Je pris soin d'ouvrir délicatement la fenêtre qui menait au toit du garage, un peu plus bas, et fis apparaître une jolie rampe arc-en-ciel. Je me transforma par la suite en petit faon et vins doucement la réveiller.

     Suzanne- Hum... Oh... T'es trop mimi !!
   
        J'inclina ma tête vers la droite et l'attrapa par la manche afin de l'amener vers la fenêtre. Je la lâcha et sauta avant, avec de simples signes, de l'inviter à me suivre, ce qu'elle fit.
   
        Les enfants sont si naïfs, et si insensibles au danger ! C'est vraiment facile de les amadouer et de s'en servir comme esclaves !! Hum hum hum hum !!

     Une fois la petite sur le toit du garage je la poussa du bout du museau vers la rampe, chose qui sembla lui plaire puisqu'elle la descendit sans la moindre intervention de ma part.
     Je me laissa glisser à mon tour avant de l'amener, lentement mais sûrement, vers la forêt.
      Une fois suffisamment loin de la maison je repris ma véritable forme, ce qui l'effraya légèrement.

    Je fis couler quelques fausses larmes le long de mes joues et pris un ton triste.

      - Je n'ai pas d'amis... Tu veux bien être mon amie !?

     Suzanne- Ui !! Mais... Et maman et mon papa ? Dit-elle en resserrant sa peluche contre elle.

      -Oh... Ne t'inquiètes pas ! Je ramènerai ton corps chez eux. D'accord ?

     Suzanne- D'accord...

     - Tu me sert la main pour le promettre d'être mon amie, de toujours être là pour moi et de toujours m'obéir ? Fis-je en lui tendant ma main gauche.

     La petite, du haut de ses cinq pauvres années, ne compris pas tout les sous entendues que j'avais laissé trainer dans mes phrases et serra ma main. Mon sourire s'agrandit, je lâcha sa main et tua l'innocente enfant d'un simple geste de la main.
     Puis je la ramena chez ses parents et réitéra l'action avec une bonne quinzaine d'enfants.
   
     Sans que je ne m'en  aperçoive, Alastor me regardait avec une étrange lueur triste et emplie d'appréhension.
     

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