Manipuler par ses propre parents
Je commence par quelques chose que j'ai moi-même vécue étante plus jeune. C'est la première fois que j'y repense, que je l'écris, que j'en parle.
Bien entendu je ne parle pas de choses comme vous convaincre que vous voulez faire telle ou telle sport, que vos parents on fait plus jeune, comme pour mon frère. Mais de choses un peux plus grave qui touche directement vous, votre corps et votre santé mentale. Car même si je fais le choix d'en parler sachez que se n'est pas facile et que je risque d'être dans un état pas possible en n'écrivent, malgré que je sais qu'il y a plus grave. Du coup pour se premier chapitre je vais vous raconter mon propre témoignage.
《 Lors de mes 11 ans on m'annonce que je souffrais d'une scoliose* non grave, d'après mon médecin généraliste. J'ai été obligé de faire de la natation pour essayer de rattraper le tire, qui, toujours d'après mon médecin généraliste, après avoir mes radios catastrophiques, serait largement suffisant. Donc j'en fait pendant 2 ans non stop, sans amélioration, ni suivi de mon médecin.
Ma mère, divorcée avec mon père, décide donc d'aller chez un autre médecin spécialisé dans les scoliose à.... Il m'explique, après m'avoir fait faire de nouvelles radios et le visionnage des premières, que ça ne serait pas suffisant. Il me dit qu'en plus de la natation je devais aller chez le kiné et porter un corset médical.
C'est avec mon père et ma mère, ensemble, qu'on va chez le kiné pour qu'il regarde les radios et me disent les jours où je devais venir, avec le corset. Il regarde les radios et me demande s'il ne peut pas venir voir mon dos dénudé pour s'en rendre vraiment compte. Il était formel. Je devais passer par l'opération. J'en ai pleuré quand il nous l'a annoncé.
Ma vie continue pendant plusieurs mois ou je dois mettre mon corset, aller à la piscine et aller chez le kiné.
Entre temps je découvre que ma grand-mère paternel à eux la même chose plus jeune et qu'elle aussi à était opérée, ce qui est très rare pour l'époque. Mon père décide de m'amener à l'hôpital spécialisé de Lyon, là où à était opérée ma grand-mère à l'époque. Le spécialiste est formel. Opération.
C'est à partir de là que ça à commencée. Je venais de finir la cinquième et le collège et vraiment la pire époque de ma vie surtout la quatrième et la troisième. Depuis qu'on savait pour l'opération mon père me parle que de ça matin et soir. En me disant que mes douleurs du dos, inexistantes, partirais comme par magie et que plus vite c'était fait et mieux se serait, je n'aurais plus à y penser, tout en me listant tout ce qui m'était interdit de faire à cause de mon dos.
La seule chose sur laquelle je remercie mon père et ma grand-mère c'est d'avoir respecté le fait que je ne voulais rien savoir sur l'opération contrairement à ma mère... Certains vont trouver ça bizarre mais le fait de ne pas savoir me rassurer... je pouvais me dire que je retournerai à l'hôpital pour un autre problème de santé comme je l'ai déjà fait des centaines de fois plus petite.
Malheureusement comme vous l'avez compris ma mère ne l'avait pas vue comme ça. Elle se qui la rassurer c'était de savoir et de m'en parler. Elle me parle de tout ce que je ne voulais pas savoir. Les ratés, les réussites, ce qui c'est passé pour eux après. Que des choses que je ne voulais pas savoir car justement ça m'angoisse plus que ça me rassure. Mais comme toujours elle était incapable de le voir comme beaucoup de choses que je vivais… Voir même de les entendre au vue du nombre de fois où je me suis répété.
Ma psy de l'époque va dans le même sens. Elle pensait que le fait que je fasse l'opération me ferait me sentir mieux, sans me demander ce que j'en pensais . Ma grand-mère, une spécialiste de la manipulation, insiste elle aussi. En me disant à quelle point elle s'était senti soulagé après l'opération. Le collège aussi d'ailleurs, j'avais repris les cours entre-temps, les surveillants, qui était deux dans mon petit collège, me parler de x ou y proche qui l'avait fait et qui se sentait mieux, sans douleur, que je n'avais jamais ressenti. Les prof aussi m'en parlait. Mais c'était plus pour savoir comment ça allait se passer et comment on allait faire pour les cours. Mes amis de l'époque aussi n'arrêtent pas d'en parler, mais pour eux il y avait plus d'inquiétude qu'autre chose, surtout ma meilleure amie. Mes frères et mes sœurs ne disaient rien, tout comme mon beau-père, ils avaient compris que je n'étais pas prête. Mes parents eux n'ont jamais compris et ne le comprendront sans doute jamais...
Comme vous vous en doutez, j'ai fini par accepter à une seule condition. En Mai de cette année on devait aller à Londres avec le collège est je voulais absolument y aller avant de passer normalement, et j'insiste bien sûr normalement, un mois à l'hôpital. Seule condition dont ils se sont totalement foutu car mon opération était le 24 Janvier et étant encore trop fraîches je ne pourrais pas faire de longue distance... Encore un truc que mon pourris mes parents...
Donc comme prévu le 24 je me retrouve opérée. C'est là que les problèmes commencent. Après une semaine en salle de repos, on me met dans une chambre seul pour seul compagnie mes deux perfusion de morphine et ma tablette que je n'utilise pas car je passais le plus clair mon temps à dormir. Mon père vient me voir aux heures de visite, car un parent était autorisé à venir et mon père à choisi d'y aller avec moi, encore aujourd'hui ma mère croit que j'ai eu le choix entre elle et lui, ce qui fait qu'elle m'en veut encore.
Comme je disais après l'opération, ça se complique car je reste un mois à l'hôpital sous surveillance. Je faisais des séances de kiné directement là-bas, je réussissais à m'asseoir 5 secondes et surtout à mâcher correctement.
J'ai certes passé un mois mais j'y ai passé moins de temps qu'ils avaient prévu à la base. Je suis rentré quand ils ont remarqué que je ne me nourrissait presque plus, à cause de la nourriture infecte, mais aussi du contre coup de l'opération sur mon mental commencée à peu à peu à se faire ressentir. De plus ça faisait trois jours que je commençais à les supplier de me laisser rentrer car je n'en pouvais plus d'être enfermé à l'hôpital.
Je rentre finalement en Février chez mon père, vu que j'avais un lit superposé que je partageais avec mon petit frère et comme je ne devais pas montrer d'échelle je dormais dans le lit de mon père et lui dans le canapé. Un infirmier venait tous les jours refaire mon bandage tout le long de la colonne vertébrale. De plus, je devais aller chez le kiné une fois par semaine qui, celui de mon père en tout cas, me masser à l'électricité.
Puis du jour au lendemain, mon père me dépose chez ma mère, j'apprendrais plus tard que c'est tout simplement parce qu'il ne dormait pas bien sûr le canapé et qu'il reprenait le boulot et que donc il ne pouvait plus s'occuper de moi. Sauf qu'une chose à savoir assez drôle c'est que ma grand mère paternel habite littéralement à la porte d'à côté. Ma mère du me prendre en charge et la c'était le jour et la nuit entre les deux. La ou mon père respecté ma limite, ma mère me pousse à aller plus loin, une fois j'en ai pleurer de douleur, douleur, qui autrefois était inexistante, et qui, même encore aujourd'hui, peut se montrer insupportable, alors qu'elle aurait dû "disparaître".
Ma mère, à contrario de mon père, elle me donner la "douche", car j'avais un sac poubelle sur le corps pour éviter de mouiller les bandages, j'étais encore incapable de la prendre moi même. C'est grâce à ça qu'on a pu découvrir une blessure pleine de pue dans mes cheveux, endroit au quelle je m'étais déjà plein de douleur à l'hôpital mais ils n'ont rien fait. On était pas au bout de nos surprises car ils avaient oublié un point de suture dans ma cicatrice, cette dernière rejetée d'ailleurs un liquide bizarre, pas de pue, mais bizarre, on a jamais su ce que c'était.
Suite à ce deuxième mois enfermé j'ai pu enfin sortir de la maison et aller en cours avec juste ma tablette et seulement une demie journée. Heureusement pour moi les profs on était cool, j'avais le droit de me lever et marcher quand j'avais trop mal. J'ai aussi fait des malaises à cause de ça...
Aujourd'hui je n'ai plus 14 mais 17 ans... ça fait 3 ans... Ma blessure à la tête est soignée mais plus aucun cheveux pousse à cet endroit. Ma mère est plus sur mon dos, car je suis considérée comme handicapé et croyez moi qu'elle me le répète bien assez. J'ai toujours des douleurs au dos mais c'est rien comparé à la douleur psychologique.
Ça m'a déclenché une légère phobie médicale. Je ne me sens plus à l'aise dans mon propre corps, je ne peux pas regarder mon dos sans avoir envie de vomir. Personne ne peut toucher ou même frôler mon dos, même pas moi pour vous dire. Pire, ma meilleure amie n'a pas pu voir ma cicatrice pendant un an et pendant plus d'un an et demi j'en ai presque pas dormi ni mangé à cause de ça. Je me sens sale en permanence, souillée et je me mets une armure aussi bien mentale que physique. Je ne peux pas sortir le dos nue, et surtout je fais pour pour ne plus y penser.
On as violé mon corps dans un sens... Pire c'est mes parents qui ont fait ça et je leur en veux terriblement. Mais je ne dis rien... Je garde pour moi car ils vont tout nié en bloc. Donc j'ai tout abandonné...
Voilà ce que j'ai vécu et que je vis encore à l'heure actuelle. Je vois une psy pour ça et étant encore mineur, je vie toujours chez ma mère, même si je vois de moins en moins mon père. Sachez que c'est très compliqué d'écrire tout ce que j'ai vécu pour la première fois... j'en ai pleuré tout le long et j'ai tout écrit en deux heures pour vous dire... Tellement j'étais choquée...
Comme j'ai pus le dire j'en veux à mes parents pour ce qu'ils ont fait. Surtout que quand on en parle, jamais très longtemps sinon je ne suis pas bien, les deux se jettent là faute entre eux, telle des enfants qui n'assume pas d'avoir fait une bêtise.
Après je n'ai rien contre l'hôpital qui m'a prise en charge, même si ils parlaient de l'opération tout ça, mais eux c'est leur métier. Je ne leur en veux pas tout simplement qu'ils n'étaient pas au courant, car pour eux, si je me rends là-bas pour l'opération c'est que je suis prête mentalement et physiquement, ce qui n'était absolument pas mon cas.
Tout ça m'a ajouté des complexes que je n'ai jamais eux... Car je m'en foutais en vrai, mais plus maintenant...
Exemple je fais attention à mon poids maintenant, alors qu'avant je m'en foutais, tout ça car ma chirurgienne m'a dit que je devais rester sous la barre des cinquante kilos pour ne pas avoir de problème, je sais c'est pas beaucoup mais ça passe quand tu fais un mètre cinquante deux à dix-sept ans. 》
Enfin bref ! Sachez que même si je parle d'un sujet comme ça, ça ne veux pas dire que vous ne pouvez pas en témoigner et que je ne peux pas en reparler. Comme je l'ai dit c'est de la prévention mais pas seulement, ça permet au victime de parler et de dire certaine chose qu'elle n'aurait peut-être jamais rien dit sans cette protection qu'est l'anonymat d'Internet.
Je vous souhaite une bonne journée ou un bonne nuit et je vous dis à la prochaine pour de nouveaux témoignages.
*Scoliose : La scoliose est une déviation sinueuse de la colonne vertébrale dans les trois plans de l'espace : inclinaison dans le plan frontal, rotation des vertèbres dans le plan horizontal et inversion des courbures dans le plan sagittal. Il s'agit d'une déformation non réductible, contrairement à l'attitude scoliotique.
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