🗿Les évaluations🗿
Ah, les évaluations... Ce moment où, au lieu de te sentir prêt à conquérir le monde, tu te retrouves à regarder la feuille d'examen comme si c'était un message codé venant d'une civilisation extraterrestre. "Comprendre quoi, exactement ?" tu te demandes en faisant défiler les questions dans ta tête, alors que ta main commence à trembler légèrement, comme si elle savait que ça allait être un désastre.
Tu regardes la première question, et tu te dis "Ok, c'est simple. Je vais tout déchirer." Mais au bout de deux secondes, tu réalises que tu ne sais même pas ce que le terme "macroéconomie" veut dire. Tu pourrais faire un pari que ça a quelque chose à voir avec de la nourriture, mais tu n'es même pas sûr que ça existe dans ce contexte.
Alors, tu passes à la question suivante, celle sur le "mécanisme cellulaire de la photosynthèse". Photosynthèse ? Pardon ? Tu sais juste que ça implique des plantes et que, oui, ça a sûrement quelque chose à voir avec de l'oxygène. Mais en dehors de ça, c'est le néant. Un vide intersidéral. Tu écris "les plantes font de l'oxygène, je crois", et tu pries pour que le prof ait un jour appris à lire entre les lignes.
Puis il y a toujours le piège de la question à deux points, celle où tu as l'impression de t'être perdu dans un labyrinthe sans fin de termes scientifiques et de concepts que tu n'as jamais rencontrés de ta vie. Au moment où tu vois "Expliquer le rôle des mitochondries dans la respiration cellulaire", ton cerveau fait un clic et se met en mode "évacuation d'urgence". Tu pourrais avoir une révélation divine ou un éclair de génie, mais non. Tu écris quelque chose du genre "Les mitochondries sont des cellules qui aident les trucs à respirer", et là, tu te dis que tu te dois de prier pour que la chance soit avec toi.
Ensuite, il y a le fameux "espace libre", cet endroit mystique où tu es censé écrire la synthèse de tes pensées brillantes. La vérité, c'est que ton esprit est un désert aride à cet instant-là, et tu te retrouves à écrire : "C'est un peu comme quand tu es sur l'autoroute de la connaissance et que tu perds ton GPS." Oui, ça a un sens, enfin... dans ton esprit en panique.
À la fin, tu remets ta copie avec un sourire gêné, en te disant que tu as fait de ton mieux. Bien sûr, tu sais que ce "mieux" ne suffit pas, mais hé, il y a toujours ce petit espoir. Peut-être que la prof va comprendre que ce n'est pas un échec, juste une interprétation libre du sujet. Ou peut-être pas. Mais, comme toujours, tu attends le verdict, priant secrètement que la correction soit un peu comme tes réponses : floues mais pleines de bonnes intentions.
Ah, la justification. Ce moment magique où, après avoir donné une réponse qui te semble parfaitement raisonnable, on te demande de justifier ton raisonnement. Comme si ça ne suffisait pas d'avoir survécu à l'épreuve, il faut maintenant prouver que tu as réellement réfléchi, et non pas simplement sorti un truc au hasard en espérant que ça passe.
Tu sais, c'est ce genre de situation où tu te dis *"Ok, je vais juste balancer un truc génial qui ressemble à une justification et espérer qu'on me croit." Mais dès que tu vois la question "Justifie ta réponse", tu as l'impression que le sol se dérobe sous tes pieds. Parce que là, ça ne parle plus de connaissances, ça parle de... logique. Et franchement, à ce moment-là, tu n'as même pas idée de ce que tu fais, à part de t'empresser d'écrire quelque chose, n'importe quoi, pour meubler.
Prenons l'exemple classique : la question "Pourquoi 2 + 2 = 4 ?" Et toi, tu écris : "Parce que, si tu prends deux objets et que tu en ajoutes deux autres, tu obtiens 4 objets." Tu relis et tu te dis : "Ok, ça peut passer." Mais non, bien sûr que non. Le prof va vouloir plus de détails, il va vouloir que tu lui expliques pourquoi tu fais ces opérations, pourquoi tu les fais dans cet ordre, pourquoi l'addition fonctionne comme ça dans notre système numérique. Et là, c'est la panique. Ben... parce que c'est comme ça ?" Voilà, la réponse qui ne tiendrait même pas dans une discussion avec un enfant de 5 ans, et encore.
Alors, tu passes à une autre question qui commence par "Justifie pourquoi cette formule est correcte." Et là, c'est l'attaque cérébrale. Tu n'as aucune idée de pourquoi cette formule est correcte, mais tu sais qu'il faut en sortir quelque chose. Donc tu écris : "La formule est correcte car elle repose sur des principes fondamentaux de la théorie mathématique, que j'ai d'ailleurs vus dans le cours." Et là, tu fais une petite pause en te félicitant d'avoir trouvé cette justification toute prête, comme si tu venais de sortir une citation de Einstein. Si ça ne marche pas, au moins, tu as l'air d'un philosophe de l'inconnu.
Et puis il y a toujours la réponse à la question philosophique, où on te demande de justifier une opinion sur un concept que tu as à peine compris. Par exemple, "Justifie pourquoi l'homme est l'animal le plus évolué." Alors, là, tu ne sais pas trop où aller. Tu écris : "Parce que l'homme a créé des outils et a évolué à travers des siècles." Voilà, tu as copié bêtement ce que le prof t'a dit un jour, espérant qu'il sera trop fatigué pour vérifier si c'est réellement pertinent.
Et à la fin, quand tu remets ta copie, tu sais au fond de toi que ta justification était un peu... floue, mais tu croises les doigts. Parce qu'à ce stade, la seule chose que tu veux, c'est que ton "justification" tienne la route assez longtemps pour ne pas finir dans la poubelle de la correction.
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