Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

° Ressenti °


Voici un long texte, que t'es pas obligé(e) de lire. J'ai pris du temps à l'écrire sans pour autant avoir besoin de penser aux constructions de phrases. Il vient directement de mon cœur, de mon âme, et de mes pensées. Si ça te dérange que je te tutoies j'suis désolée mais tu risque de devoir sauter le texte et même toute cette partie, mais si je le fais c'est parce que je trouve plus facile de tisser des liens avec le "tu". Tu comprends? Ça veut dire que tu n'es pas là pour moi. Ça veut dire qu'on est les deux là, l'un pour l'autre. Y'en a pas un qui doit s'occuper de l'autre, en gros ça fait genre "confiance mutuelle". Ouais ça a l'air con dit comme ça, mais j't'assure  que parfois ça aide.
Bref, si tu vas lire mon bonne lecture!

Je sais que j'devrais pas. J'devrais pas te raconter tout ça, oui je te parle à toi. J'devrais pas te dire ce queça faut d'avoir mal parce que tout en moi me dit de ne pas t'en faire. Je sais ce que ça fait, la douleur, et je sais que ce n'est pas une chose à souhaiter pour les autres. Et je ne te le souhaite pas. Mais parfois j'en ai tellement marre, si tu savais! Parfois j'ai envie de te hurler à la figure que j'en peux plus, tout simplement, j'ai envie de te hurler que tu ne sais pas ce que ça fait, parce que tu n'es pas à ma place. Tu n'es pas dans mon corps, tu n'es pas dans mon esprit, et tu n'entends pas mes pensées. Tu ne peux pas savoir ce que ça fait d'avoir mal comme j'ai mal et de se sentir coupable justement parce que j'ai mal comme je me le sens. Mais je dis pas ça parce que je corps que toi t'as pas de blessures, je dis ça parce que chacun est Different et que l'on ne ressent rien comme les autres. Certaines choses se ressemblent, bien sûr, mais rien.est pareil. Notre avis là-dessus par exemple peut tôt à fait être different. Mais ce n'est pas de ça que je voulais te parler, et comme je l'ai dit au début, je sais que je ne devrais pas.
Mais je peux plus m'en empêcher pour la simple raison que c'est trop.

Alors cette fois je vais te dire réellement ce que je ressens. Pas les raisons de ma douleur - justement je ne les connais pas et ça ne fait qu'empirer les choses - aujourd'hui je ne vais que te dire ce que je ressens. Comme tu me l'as demandé si souvent. Comme tout le monde me l'a demandé si souvent sans même attendre la vrai réponse. Mais cette foi je vais te la donner ta réponse.

Ce que je ressens c'est une douleur sourde, parce qu'elle est tout au fond de moi et atténuée par le fait qu'elle est bien cachée, mais violente comme si elle était juste ici, sur la peau, dans les veines, dans les poumons ou dans le cœur.c'est une douleur aussi vive que celle que l'on peut ressentir lors d'une coupure sur l'avant-bras. J'ai envie de te dire d'essayer, pour comprendre un peut mieux ce que ça fait, mais ça c'est mon côté obscur qui parle alors l'écoute pas. NE LE FAIT PAS, NE LE FAIT JAMAIS TU COMPRENDS?! Parce que c'est destructeur. Parce que ce qui fait réellement mal c'est pas la lame sur ta peau, c'est pas le sang qui perle... ce qui fait réellement mal c'est la conscience plaine que tu as quand tu le fais et qui pourtant te semble être une inconscience de tes actes. Tu as l'impression que tu ne contrôle rien pourtant tu contrôles tout. Trop bien même. Et c'est ça encore un des problèmes c'est qu'après je me sens coupable. Je vais te dire ce que ça fait de se sentir prisonnier de ses propres actes, de tes propres pensées, de tes propres souffrances que tu t'infliges d'ailleurs toi-même.

On dit souvent que c'est un cercle vicieux. Je vois plutôt ça comme un escalier en colimaçon. Imagines-toi en train de descendre les marches en tourbillon vers un fond que tu ne vois pas, connais pas. Vers un fond que tu peux deviner mais que tu te forces toi-même à nier tout en sachant que faire ça ne te détruira pas que toi, mais toi ET tous ceux qui t'entourent. Mais y'a pas que ça. Y'a pas qu'un escalier basique qui tourne en tourbillon. Y'a aussi les marchés derrière toi qui disparaissent chaque fois que tu lèves le pied. Ces marchés invisibles qui ne sont plus présentes que dans ta mémoire. Dans tes souvenirs. Parce que la seule manière de remonter, c'est de voler. Ouais, c'est la seule chose que tu sais pas faire. La seule chose qu'il faut savoir faire pour l'apprendre. Ça a pas de sens à première vue hein? Sauf que quand tu le vis tu peux comprendre cette phrase. En gros, c'est impossible. Mais puisque ce mot ne vaut rien, on va juste dire que c'est trop dur. Trop difficile. Que ça manque tellement de sens que ça ne peut pas être réel. Bref, pour remonter faut aller bien. Faut avoir le courage de se lancer dans ce vide qui ne peut a priori rien te faire (à part descendre deux-trois marchés plus bas et plus vite peut-être). En fait faut sûrement juste y croire et avoir l'envie d'y aller.
Et même si je sais que je n'ai personnellement pas le droit de penser ça (en tout cas dans mes principes et sachant que je me connais et que je sais que l'avouer équivaut au risque de tomber bien profond), je crois que j'aime avoir mal. C'est pas que j'aime ça dans le sens "j'ai envie d'avoir mal", plutôt dans le sens "ça au moins je connais". Malgré les risques, malgré le danger. Malgré la souffrance que ça apporte. Là au moins je sais comment c'est. Parce qu'être bien avant la maladie je connais. Tomber malade je sais ce que c'est. Être malade je le vis. Mais alors guérir je sais pas comment c'est. Peut-être que c'est bien plus douloureux qu'être malade, même si je dirais que j'ai pas peur de la douleur, ou plutôt que j'en ai plus peur. Mais je connais pas et ça m'ait peur j'avoue.

Même si je dis à tout le monde que c'est bien. Parce que je sais que c'est bien. Je sais qu'il le faut, comme je le dis aux autres, mais avec moi j'arrive pas à y croire. Peut-être parce que je crois aux autres mais pas à moi. Peut-être que je garde espoir que les autres ailles mieux mais que pour moi c'est pas pareil. Parce que j'ai l'impression que même si je vais mieux, je retomberais ici. Là où je suis ou peut-être plus bas. Parce que toutes les marchés que j'aurais déjà descendues auront déjà disparues et que du coup j'aurais plus besoins de les redescendre. Et peut-être que si je me relève et retombe et relève et retombe trop de fois je finirais pas tomber trop bas et ne plus jamais revenir. Et peut-être que si je tombe aussi bas que ça je ferais du mal aux autres....

Le truc c'est que j'arrive pas à calculer si ça vaut plus la peine - si c'est plus lent - de descendre toutes les marches une par une ou si c'est plus lent de monter et descendre. Tout ce que je sais c'est que la deuxième option est plus difficile. (Ok j'avoue, j'ai pas dit "la première option est plus facile" parce que oui j'avoue, j'ai pas envie de me sentir faible ou lâche et quand on dit ça on est faible et lâche.) Mais le truc c'est que je peux pas savoir si l'autre option est meilleure, alors quand on ne sait pas ce qui vaut mieux, on choisi le plus facile. C'est logique non? C'est ce que tout être humain normal ferait. Sauf que quand je dis ça je me dis, un peu comme un petit enfant, "mais moi je veux être forte, comme les super-héros, alors je vais choisir different des autres et je vais choisir l'option difficile pour montrer que je suis pas faible!". Sauf que peut-être que tout le monde se dit ça, que tout le monde finit par choisir difficile, et que finalement pour être different il faut choisir l'option facile. Ouais j'me perds j'avoue. Je sais plus où j'en suis. Alors je vais reprendre là où j'aurais dû arrêter.

Ce que je vais vous dire maintenant, c'est ce que ça fait d'avoir besoin de hurler, de sortir tout l'air que t'as accumulé toutes ces années, de tout sortir sans exception et surtout, en priorité toutes les cicatrices de ton cœur, ta peau ou ton âme, mais de pas pouvoir. Je vais te dire ce que ça fait de vouloir crier à en perdre la voix, mais de pas pouvoir, de vouloir vociférer durant de longues minutes, ou peut-être de longues heures ou journées mémé, mais de pas pouvoir. D'avoir envie d'arracher ces mains qui vous empoignent le cœur en lui faisant peut avec votre grognement, mais de pas pouvoir. Et de ne pas pouvoir. De ne pas pouvoir. Ne pas pouvoir. Pas pouvoir. Et je voudrais aller jusqu'à "pouvoir".... sauf que j'peux pas. Parce que j'y arrive pas, j'y arrive plus. J'ai l'impression de dire ça tellement souvent dans mes textes. Et là j'en reviens à Moi-Défence, la personne qui se sent obligée de se défendre, de trouver des excuses, de se... bref, celle qui sent le besoin de ce justifier.

Bon je crois que je vais m'arrêter là, j'ai trop écrit. Désolée si c'était ennuyant. Je sais que vous allez essayer de me rassurer en mode "mais non t'inquiète pas, on est là pour ça", et je sais aussi que ce que je dis là est inutiles et vous a sûrement mit mal à l'aise parce que vous savez sûrement plus ce que vous allez commenter sous cet énorme texte. Bref, faut vraiment que j'arrête j'écoute rois sinon je vais finir par saturer ce livre.
Allez, merci d'avoir lu (si t'as lu), merci d'exister, oublie pas que t'as une raison d'être là et qu'il faut jamais abandonner. Même si je te connais pas, je t'aime.
Prends soin de toi,
Anonyme.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro