CHAPITRE XXIV
Tandis que Christopher ne savait comment concilier les conseils du psychologue, et ses besoins, Alexandra était en train de lire pour la énième fois la page quinze du roman qu’elle avait pris à la bibliothèque, avant de se décider à le refermer brusquement, et de le balancer à côté d'elle sur son lit. Après toutes ces heures, elle n'arrivait toujours pas à sortir la phrase de Christopher de ses pensées.
Il a dit qu'il me trouvait belle. Songeais-je une fois de plus avec un léger sourire sur les lèvres.
Je me relevai pour me diriger vers le grand miroir de pied qui se trouvait non loin de ma couche. Je me regardais mais je ne voyais pas ce que j'avais de beau, je me déshabillai alors, afin de voir le corps de la personne qui me faisait face dans la glace. Elle avait la peau toujours aussi blanche, sa poitrine était ferme et ronde et elle avait la forme d'une guitare. Ses jambes n'étaient pas minces ni grosses, elles étaient juste comme elles étaient. Qu'est-ce que Angel pouvait trouver de beau chez cette jeune femme ? ça je ne le savais pas.
Je me fixais dans le miroir et mes pensées vagabondèrent à plutôt dans la soirée, quand Angel s'était mis dans mon dos, il m'avait touché le long du bras, fît Alexandra en imitant le geste d'Angel, puis avait entrelacé nos doigts et pour finir il avait déposé un léger baisé à cet endroit sur mon cou conclut-elle en remontant ses fins doigts jusqu'au lieu concerné. Le souvenir d'un tel moment me mis de nouveau dans tous mes états.
Elle fit demi-tour en direction de la salle de bain pour prendre sa deuxième douche froide de la nuit, mais une fois arrivée, son attention se riva sur la tonne de produits de beauté qu’elle n'avait jamais utilisée, ou même approchée.
Je suis sûr que Monica devait en utiliser bien plus pour attirer les hommes, son corps devait être parfait, très lisse et dépourvue de tous poils, pas comme moi.
Prise d'un coup de tête, elle ramassa les produits de soins cosmétiques qu’elle trouvait, aussi bien pour les cheveux, que pour la peau, bien décidée à prendre une douche mémorable cette nuit. Après tout, toutes ces choses lui appartenaient.
De lourdes vapeur d'eau mélangées aux différents parfums flottaient dans la salle de bain, on se serait cru dans la forêt un jour de brouillard.
Antérieurement, ne sachant pas quoi, et comment les utiliser, elle avait versé une portion de chaque produit les uns après les autres, comme ça elle était sûre d'avoir utilisée tous ceux qui étaient nécessaires pour un meilleur soin du corps, et des cheveux. Et pour s'assurer d'avoir une peau douce, et complètement lisse, elle avait aussi soigneusement appliqué le gel épilatoire sur toutes les surfaces de son corps sauf son visage, où elle avait mis une substance visqueuse qui disait avoir des propriétés exfoliantes. Pour les poils les plus récalcitrants, ils avaient été arrachés à l'aide d'un rasoir. Il y'avait bien des bandes adaptées pour ce type de poils mais en se perdant dans le mode d'emploi, elle avait abandonnée quand elle a su qu'à un moment donné, il serait question de les arracher en tirant sur le sens opposé des poils.
C'est vrai qu'il y a une très nette différence, observa-t-elle en regardant quarante-cinq minutes plus tard, la nouvelle allure de ses cheveux et sa peau luisante de douceur.
Après cette longue séance de douche, elle se mis en fasse de la coiffeuse pour sécher légèrement et remettre de l'ordre dans sa tignasse qui, une fois humide traînait au sol, avant de maintenant répandre pour la première fois depuis neuf ans, de la pommade dite de nuit sur tout son corps. Elle s'apprêtait à se lever quand elle aperçut les différents produits pour le maquillage. Tant que j'y suis pourquoi ne pas continuer avec ceux-ci ?
Alexandra se remit confortablement sur son siège et joua à se maquiller. Elle appliqua une petite touche de mascara et abandonna très vite l'idée de mettre du fond de teint ou quoi que ce soit d'autre par peur de ressembler à rien une fois ses travaux finis. Toutes ces tâches achevées, elle renoua normalement sa serviette de bain autour de la taille et parti à la recherche cette fois-ci, d'un vêtement doux pour dormir.
Qu'est-ce que Monica choisirait se demandait Alexandra en face de ses vêtements une main sur la hanche, et l'autre sur le front.
Non, même si elle est mon seul model de beauté féminine je ne vais pas me vêtir en fonction de ses supposés goûts.
Comme avec les chaussures, Angel avait acheté du tout, et dans tous les styles, et vu qu'il me trouvait jolie, j’allais ce soir m'habiller d'une jolie manière également. Je pris pour cela un ensemble composé d'un dessous qui couvre presque tout mon postérieur et d'une nuisette rose bonbon volante, légère, et à balconnet. Le tissu utilisé était très doux, je vérifiai l'étiquette qui affichait qu'il s'agissait de la soie.
De retour dans ma chambre, je me vêtis puis je choisis un parfum de couleur également rose qui avait l'odeur d'une friandise et je me l'aspergeai un peu sur le cou ainsi que sur l'intérieur de mes poignets comme le faisait maman.
Arrêtée pour la deuxième fois devant sa glace, Alexandra se trouvait pour une fois agréable à regarder. Et en dépit de la voix de dénigrement personnelle qui sifflait en arrière-plan, elle était néanmoins fière d’elle, et en plus, elle avait fait tout le boulot toute seule, comme une grande.
En allant se recoucher, elle remarqua la présence d’un deuxième livre sur une de ses tables de chevet. Quelques secondes passées à le regarder, permis à Alexandra de comprendre que la seule personne qui pouvait l’avoir laissé-là, était Christopher. Elle le redéposa donc à sa place et se remis sous ses couvertures rafraîchies, prête à céder au sommeil.
Mais ce plaisir ne lui fut pas accordé.
Elle gigotait sans arrêt depuis de très longues minutes pour trouver la position adéquate pour son sommeil sans pouvoir y parvenir. Quelque chose la turlupinait, et elle savait ce que c'était : elle s’était mal comportée avec lui à leur retour. Elle l'avait fui comme la peste alors que lui, il s’était évertué à la faire de nouveau rire.
Elle avait vu à son regard qu'il était contrarié, presque déçu même. Mais comment pouvait-elle lui dire que cette froideur ne dépendait pas d’elle, et que ce n’était pas ce qu’il pensait. Elle était tout simplement effrayée par cette nouvelle promiscuité qui grandissait entre eux. Elle n’avait jamais connu ce qui se produisait quand elle était à ces côtés, et elle avait peur de ce doux inconnu qui la captivait et l’effrayait à la fois, peur de la personne qu’elle devenait au fil du temps. Si seulement elle pouvait lui dire toutes ces choses. L'envie de faire sortir un mot de sa bouche lui prit, elle se redressa, entrouvris les lèvres pour essayer, mais rien ne venait, c'était le silence complet.
Dans cette position je devais plus ressembler à un poisson hors de l'eau qu'à une personne qui essayait de dire un petit mot. Pensais-je en me laissant tomber à la renverse.
Les yeux fixés au-dessus de moi, je tournoyais distraitement une mèche de cheveux entre mon pouce et l'index en réfléchissant à toutes ces choses qui m'arrivaient, quand mon regard dévia sur le livre qu'Angel avait oublié plutôt dans ma chambre.
Et si jamais je partais le lui remettre?
Non il se fait tard, il est vingt-trois heures passées, presque minuit moins et il doit dormir, demain matin il viendra le récupérer.
Mais si je partais le déposer dans sa chambre il constatera à son réveil que je ne suis pas fâchée et peut-être qu'il comprendra même que c'est ma manière à moi de m'excuser de ma froideur de tout à l'heure.
Non c'est une mauvaise idée, vaut mieux attendre qu'il vienne le chercher lui-même demain matin.
À peine qu'Alexandra eût abouti à cette conclusion, qu'elle sauta hors du confort de ses draps violets, récupéra le bouquin posé de l'autre côté de la couchette, et fonça dans le couloir d'un pas déterminé en oubliant complètement que ce soir elle n'était pas habillée de son éternel pantalon bouffant et de son immense t-shirt, tous volés à Christopher.
Le cœur battant de peur et d'euphorie, je me dirigeai vers la deuxième et dernière porte de cet étage en supposant que c'est la sienne.
Mais qu'est-ce que je suis en train de faire, se demandait-elle en abaissant doucement la grosse poignée de la porte couleur acajou.
Le livre serré contre ma poitrine, je poussai la porte pour pénétrer dans cet endroit où je n'avais jamais mis les pieds. L'extrême fraîcheur était la première chose que je ressentis une fois la porte ouverte, il avait mis l'air conditionné à fond, et la deuxième chose qui me coupa le souffle, c'était la pièce elle-même. Jamais je n'avais vu une chambre comme celle-ci, elle était au moins trois fois plus grande que la mienne, le sol était en marbre blanc et les couleurs dominantes étaient le blanc immaculé, et l'or. Elle avait un côté masculin, strict, et malgré le fait qu'elle soit très bien éclairé, un semblant d'austérité y régnait.
Cette pièce était d'un luxe hors normes, il y'avait 3 autres portes à l'intérieur. Une antichambre était clairement délimitée et garnie d'un immense tapis blanc cassé sur lequel était déposé une table basse en verre entourée de quatre fauteuils blancs rembourrés. Son lit n'échappait pas à la règle de l'immensité, il était placé contre le mur dans un vaste endroit surélevé comparativement au reste des meubles, et on y accédait après avoir gravit quatre marches.
Son paddock, de style baroque, était tellement grand que quatre personnes pouvaient s'y coucher sans se croiser. Pile au-dessus de la tête du lit il y'avait contre le mur un objet rond de couleur or retenant un rideau beige qui descendait en s'ouvrant sur deux pans afin de mettre en valeur la tête de lit qui avait la forme de la moitié d'une grande couronne royale, et s'étendait sur près de la moitié du mur. Le bois de chaque meuble était de couleur or associé à une petite touche de couleur argent. Tout le mur de la chambre qui était exposé face au jardin, était fait de verre.
Ça, ça n'était pas une chambre, mais tout un appartement, je comprends mieux pourquoi à cet étage il n'y avait que deux pièces, ma chambre et son palace.
L'endroit était désert, Angel n'était pas encore monté se coucher, il devait sans doute toujours être dans son bureau. Je parti alors en direction de la table basse pour y déposer son bouquin quand l'une des trois portes s'ouvrit pour laisser passer le propriétaire.
Je plaquai automatiquement ma main libre sur mes lèvres pour faire taire le son qui voulait en sortir. Il se mit dos à moi pour regarder à travers son mur de verre, il ne m'avait pas vu.
Il portait pour seul vêtement un pantalon de pyjama noir qui lui descendait sur les hanches. Son dos était magnifique, large, sculptural, atrocement bien dessiné et même de là où j'étais je pourrais jurer qu'il était aussi ferme que du granite.
Un vrai chef d'œuvre anatomique.
Depuis que j'étais entré dans la pièce je sentais d'agréables effluves de parfum féminin, mais je ne m'y attardai pas. Cependant je percevais de plus en plus, l'étrange sensation d’être observé. Je me retournai alors pour dissiper cette sensation gênante, mais dès l’instant que cela fut fait, je regrettai immédiatement de n’être pas rester de dos.
Oh bordel de merde.
Elle était là, comme une fleur au milieu de ma chambre...
Et c'est quoi les vêtements qu'elle portait, elle voulait ma mort ou quoi ?
Elle ne connaissait décidément pas tout le pouvoir qu'elle détenait sur toute ma personne, ni ce qu'elle risquait à rester dans ma chambre dans une si petite tenue.
Mes yeux scrutaient sans aucune retenue ses cuisses mises à nues pour remonter jusqu'à sa poitrine mise en valeur dans leur support de balconnet. Leur renflement doublait de volume à chacune de ses respirations, cette poitrine avait l'air de m'appeler. Ces cheveux rouges volumineux lui descendaient en cascade jusqu'aux genoux et ils étaient en bataille, cela lui donnait un air tellement sauvage.
Comment pouvait-elle me faire ça ? Se présenter devant moi avec un visage si doux, si innocent, coiffer ainsi, et dans une nuisette à balconnet rose bonbon transparente. Le mélange de son côté sauvage, de son innocence et de la nuisette sexy qu'elle portait réveillait chaque parcelle de mon corps. Je faisais un effort surhumain pour retenir le grossissement de mon membre. Je ne voulais pas bouger, je n'avais pas le droit de bouger, si jamais je soulevais le plus petit orteil, se serait pour la prendre sans ménagement sur ce lit. Et je serai enfin entre ses cuisses nues qui me narguaient en ce moment, les caresser, fusionner avec la partie la plus chaude de son anatomie, et à défaut d'entendre ses mots, je pourrais la faire hurler de plaisir jusqu'au bout de la nuit.
Non tu ne dois pas lui faire ça, souffla le peu de lucidité qu’il me restait.
Mais cette voix n’empêchait pas mon désir de grandir de plus en plus, il était bestial, primitif, jamais je n'avais eu envie d'une femme a ce point. J'avais envie de passer mes doigts sur ce corps qu'aucun autre n'avait fouler, la posséder et la marquer de toutes les manières qui soient, afin qu'elle sache qu'elle est, et sera toujours mienne.
Mais qu'est-ce que tu es entrain de faire ma belle ?
Elle me fixait de ces sublimes yeux, et je voyais que ma manière de la regarder ne la laissait pas indifférente. Elle se dandinait légèrement sur place et ses jambes se resserraient de plus en plus. Elle ressentait la lourde atmosphère et la discussion muette qui s'était installée entre nos enveloppes à notre détriment. Son corps appelait le mien, et je ne savais pas si je pourrais le retenir plus longtemps. Si seulement on était dans sa chambre, j'aurai pu m'enfuir, mais là...
Va-t’en Alexandra, ne continue pas de me tenter comme tu le fais.
- Alexandra commençais-je d'une voix tellement rauque que je ne la reconnaissais plus du tout. Alexandra retourne dans ta chambre si tu ne veux pas que je t'embrasse ce soir.
Je t'en prie va-t’en.
Non reste...
Je ne savais même plus ce que je voulais.
Dans tous les cas je serai fixé sous peu sur la direction que prendrait les choses.
Je suis complètement retournée, je ne savais même plus ce que j’étais venu faire dans cette chambre, et pourquoi il était là ? Pourquoi il n'était pas habillé normalement.
Comme si toi tu étais habillée normalement, railla la nouvelle personne qui s'éveillait en présence d'Angel.
Il a dit que je devais partir sinon il allait venir m'embrasser, alors qu'est-ce que je fais toujours ici ?
La réponse était pourtant simple, je suis là parce qu'Angel me regardait d'une manière qui parlait à tout mon corps, et je voulais connaître la suite si jamais il m'approche. Une partie de moi me demandait de quitter son antre, mais la rébellion que me faisait mon corps était trop grande, il voulait rester, et moi je voulais poursuivre, je ne pourrais pas me cacher longtemps de l'appelle de ses yeux. Ce que je ressentais à ce moment ne m'étais plus inconnue, je le voulais, je veux qu'il me touche comme quand on était à l'écurie, je veux le sentir près de moi, je le désirais. Tout mon corps était brûlant, cette chaleur se transformait doucement en une boule de feu qui irradiait tout mon être sur son passage, et elle se dirigeait sur mon bas ventre en descendant bien plus bas. Il faisait trop chaud ici, ma respiration était saccadée et mon cœur pulsait pour suivre le rythme.
Elle ne bouge pas, donc c'est que la suite lui donnait autant envie à elle, qu'à moi.
Le docteur Malone serait fière de moi, je lui avais donné le choix, et elle avait décidé de la suite des prochains instants de sa vie elle-même. Je lui avais donné le contrôle.
Christopher se retenait pour ne pas courir à elle. Il marchait lentement, et elle avait ainsi jusqu'à ce qu’il arrive à elle pour changer d'avis. Chose qu’il espérait qu'elle ne le fera pas.
Il arrive, qu'est-ce que je fais toujours là ?
À chaque fois qu'il faisait un pas vers moi, c'est comme si mon cœur tombait un peu plus dans mon estomac. Plus il se rapprochait, plus je voyais que ses pupilles étaient plus sombres qu'à l'accoutumée. Avec lui venait une certaine aura, dangereuse, aussi sombre que ses yeux qui me clouaient sur place. Cet homme était magnifique et je rencontrais une de ses facettes que je n'avais jamais vues.
J'étais maintenant en face d'elle, elle était restée, donc elle était consentante.
Je mis ma main sur sa joue, approchai mon visage de sa tempe puis j'inspirai profondément le doux parfum qu'elle portait. Il émanait d'elle multiple effluves, je me serais cru dans un jardin floral, mais les seules odeurs que je reconnus étaient le jasmin, une pointe de vanille et une odeur de confiseries.
Une véritable friandise.
Cette femme allait me rendre complètement fou.
- Tu sens si bon ma merveilleuse Alexandra. Murmurais-je au creux de son oreille.
Sa peau était chaude et si douce, son souffle chaud venait m'électriser en s'abattant sur mon torse à un rythme irrégulier. Je quittai alors son oreille, puis je descendis plus bas, en parsèment sa mâchoire de petits baisers jusqu'à ses lèvres roses que je convoitais depuis maintenant cinq semaines. Je les scellai dans un baiser qui au début se voulait chaste, je voulais lui montrer, et profiter prendre juste ce qu'il fallait pour me calmer.
Quand sa bouche s'était posée sur la mienne, la raison de ma venue me glissa des doigts. Le plus beau moment de ma foutue existence, c'était une véritable avalanche d'émotions et de sensations, mon estomac était à la fois lourd et léger, j'avais chaud et froid en même temps. Ses lèvres effleuraient juste la surface sans en demander plus, il se retenait et agissait comme si j'étais en sucre, comme s’il pouvait me briser. Mais moi je ne voulais pas paraître faible à ses yeux, guidée par mon envie, je me détendis, puis je desserrai les dents pour libérer ma langue de sa prison. L'expérience devînt alors tout autre chose, sa langue chaude vint à la recherche de la mienne et ils s'unirent dans une danse endiablée, Angel passa une de ses mains sur ma nuque et l'autre au creux de mes reins pour s'assurer que je ne risque pas de partir. Il pressa ensuite ses lèvres durement sur les miennes, sa bouche devenait possessive, et moi je cambrais mon corps vers le sien afin d'éliminer toute distance. Je sentais une bosse sur ma hanche mais toutes ces choses augmentaient mon envie, Angel délaissa le bas de mon dos pour descendre dans une caresse le long de mes fesses jusqu'à mes cuisses et je gémis dans sa bouche face à la vague de plaisir, et de chaleur qu'il créait.
La température continuait de monter en moi, soudainement, Angel agrippa chacune de mes cuisses de ses mains en me soulevant du sol, et automatiquement, je les enroulai autour de sa taille. Je mis mes bras sur ses épaules, passai ma main dans ses cheveux, les tirai très fort, tandis que de mon autre main j'enfonçai mes ongles dans son dos. Un son roque s'échappa de sa gorge au même moment, avant qu'il ne me plaque sèchement contre le mur. Il abandonna ma bouche pour s'attaqua à mon cou, en me chuchotant des mots incompréhensibles, je geins dans un souffle, resserrai mon emprise sur sa taille, et j'entendis un grognement qui m'ébranlait, il prit ensuite mon sein en coupe, pinça délicatement mon téton durcit et dressé à travers le léger tissu puis il se frotta abruptement contre mon intimité. Une immense décharge électrique me balaya tout le corps et le gémissement que je lâchai cette fois-ci, raisonna dans toute la pièce.
C'est officiel mon cœur venait de décoller de ma poitrine. J'étais en train de me liquéfiai sur place, notre respiration devenait très courte, haletante, sifflante, j'avais chaud, mon corps était secoué par des spasmes venant du plus profond de mon être et, le jeu en valait la chandelle. Ce que je ressentais allait bien au-delà de toutes comparaison. Il frotta cette bosse pile à l'endroit où tout mon plaisir s'était réfugié. À chaque impact, je ressentais une humidité et de petites palpitations venant de mon intimité, je ne contrôlais plus rien, je réagissais à l'instinct, un côté sauvage que je ne connaissais pas me contrôlait, je suivais le rythme et mes ongles lui lanceraient le dos à chaque décharge. Il nous sépara du mur et je sentais qu'il se déplaçait mais le lieu d'arrivée m’importait peu, je voulais juste continuer de vivre ce qui se passait. Puis lentement, Angel ralenti la cadence jusqu'à tout arrêter. Au bout de plusieurs secondes, j'ouvris difficilement les yeux pour voir ce qui se passait. Il avait un regard sombre que je reconnaîtrais dorénavant. Ses pupilles étaient dilatées et son regard exprimait une profonde tendresse, il me caressa ensuite les cheveux avant de m'embrasser sur la tempe.
- Pas comme ça souffla Angel avant de me déposer dans un lit qui semblait être le mien.
- Bonne nuit mon ange. Fit-il au-dessus de ma tête en remontant les couvertures sur ma poitrine sensible.
Il effleura mes lèvres d'un baiser doux, puis il quitta la pièce en laissant en moi un sentiment amer et l'arrière-goût âcre du travail inachevé.
Je sais qu'il avait raison, mais moi je préférerais être encore contre ce mur dans sa chambre, je voulais connaître la vraie fin de notre merveilleux échange.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro