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CHAPITRE XX









Alexandra était toujours coucher à califourchon sur moi, on avait passé toute la nuit ainsi. À première vue on pourrait croire que ça avait été désagréable comme position pour dormir, mais pas du tout. J'avais passé une très bonne nuit, comme c'est à chaque fois le cas quand je dormais avec elle. Elle bougeait de plus en plus depuis un petit moment, c'était le signe avant-coureur qu'elle était réveillée.

- Bonjour Alexandra.
Elle releva la tête pour me regarder de ses yeux particuliers, et à chaque fois ça me donnait la même sensation de quiétude.

- Si je savais que je serai accueilli de la sorte en rentrant, je sortirais bien plus souvent.

Et comme je m'y attendais elle rougie violemment avant de baisser immédiatement la tête.

Décidément j'étais de plus en plus un aimant à moments gênants avec lui. Sinon comment expliquer ma façon de lui sauter dessus à chaque fois que je le voyais, et ma position actuelle sur lui, encore une fois. Et le pire c'est que je n'avais pas envie de bouger, j'étais trop bien ainsi. Apprécier tant d'intimité avec une personne que l'on connait que depuis quelques semaines ne devait pas être normal étant donné mon passé, mais quand j'essaie de lutter contre mes nouvelles envies, c'est comme si je voulais traverser toute une mer à la nage, c'est fatiguant, inutile et complètement idiot quand on y pense. J'ai donc décidé de prendre les choses comme elles venaient, je vais foncer et voir où cela va me conduire. Ma nouvelle philosophie est donc la suivante : profiter à fond de ce qui me fait du bien et recommencer si possible autant de fois que je le pouvais, jusqu'à épuisement complet du stock.

- Je crois qu'il est temps d'aller se préparer pour le petit déjeuner, fît Angel en se retournant. Me sentant basculer, j'eus le réflexe de passer mes bras autour de ses épaules pour m'y accrocher, c'est ainsi que je me retrouvais allongée en dessous de lui.

Oh mon Dieu, il était maintenant logé entre mes cuisses !
On ne pourrait pas trouvé plus gênante comme position.

Tu es sûr de toi Alexandra?

Je sentais la chaleur qui émanait de son corps malgré sa chemise et le parfum à la fois doux et virile qu'il portait m'enivrais déjà. Lentement l'atmosphère autour de nous se chargeait d'une tension que je ne saurais définir, et sans le vouloir, je frémis, et la température de mon corps montait aussi vite que mes joues devenaient roses. Je sentais son regard insistant peser sur moi mais je n'osais pas le regarder de peur que mes yeux ne trahissent ce qui se passait dans ma tête.

- Regarde-moi me dit Angel d'une voix basse qui me donnait la chair de poule. Le regarder dans les yeux ne faisait que renforcer la tension qui régnait entre nous. J'étais hypnotisé par ses prunelles grises, je voyais son visage se rapprocher du mien, plus précisément de mes lèvres, il était à quelques millimètres, son souffle chaud venait s'échouer sur le mien. Je n'avais qu'à bouger légèrement la tête pour sentir cette bouche sur moi, mais je n'en fis rien, j'avais soudainement trop peur, peur de me tromper, peur de faire une erreur, et peur que tout ce que je pourrais faire le pousse à me rejeter. C'était contraire à ma récente nouvelle philosophie, mais je crois que c'est trop tôt, et je n'étais pas sûr de ce dans quoi je me lançais. Remarquant mon indécision, Angel dévia alors pour me poser un baisé chaste et doux sur ma joue. Ce contact laissa sur son sillage une peau chauffée à blanc.

- Je crois qu'il est vraiment temps pour nous d'aller prendre une douche me dit-il dans un murmure toujours accoudé au-dessus de moi. Devant ma mine effarée, Angel éclata d'un rire de gorge à la fois joviale et moqueur. Cette émotion fît naître deux fossettes sur un visage aux expressions constamment neutres, c'est la première fois que je l'entendais, j'aurais pu écouter son rire indéfiniment cela ne m'aurait pas dérangé. C'était un son rauque, virile, doux, agréable à entendre bref, il était captivant comme tout en lui l'était.

- Ne t'en fais pas Alexandra, c'est chacun de son côté.

Pour le moment aurais-je voulu ajouter, mais il ne fallait pas que je m'éternise entre ses cuisses, c'était une position un peu trop délicate pour moi, surtout de si bon matin.

Il se leva d'un bond tout en souplesse, récupéra sa veste et se dirigea vers la sortie. Je le regardais partir en me demandant depuis combien de temps je me retenais de respirer.

Après la pause d'hier, nous avons repris notre habitude de déjeuner ensemble ce matin, c'était calme comme d’habitude même si par moment la tension de tout à l'heure se faisait toujours ressentir. Il n'avait pas cessé de me regarder, et moi j'avais constamment le nez dans mon assiette pour le fuir. Me risquer à le regarder me rafraîchirait trop la mémoire sur la position ambiguë dans laquelle on était ce matin. Pour cacher ma gêne, j'avais détachés mes cheveux parce que je voulais pouvoir les utiliser comme rideaux quand, en sa présence je rougissais. Chose qui bien-sûr s‘était produit durant tout le repas.
J’étais de nouveau seule après son départ, quand le réveil de ma chambre se mit à sonner pour me rappeler de la suite de mon programme. C'était une idée à Angel, il voulait s'assurer que je n'oublie pas de sortir de ma chambre. Mais étrangement aujourd'hui je ne voulais pas quitter mon lit, cependant si je ne le faisais pas, il allait d'ici peu envoyer Léa faire le ménage pour me chasser indirectement. C'était sa deuxième assurance, il savait que je ne supportais pas d'être dans la même pièce qu'une personne autre que lui, et que si jamais la situation se présentait, je préférais m'en aller par la première porte ouverte. Je pouvais aussi lui faire comprendre très clairement que je ne voulais pas d'elle dans ma chambre, mais il ne fallait pas parce que, d’un, cela allait irriter Angel, et de deux j'avais suffisamment traumatisé Léa. Trêve de rêveries, il est maintenant temps pour moi d'aller réaliser ma routine quotidienne qui consiste à aller promener dans le jardin afin de prendre ma dose de vitamine D. Mais avant j'avais envie d'aller épier Angel dans son bureau, sans me faire remarquer si possible.

Non le jardin, aller le voir chaque matin dans son bureau ne fait pas partie de ta routine Alexandra.

Je finissais de me convaincre du bien-fondé de cet appel à l'ordre quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent pour me déposer au rez de chaussée. Et c'est là que je la vis.

Il s'agissait d'une femme svelte aux cheveux d'un brun brillant qui retombaient en cascade sur ses épaules, elle était grande mais j'imagine que les talons de 18cm qui claquaient contre le marbre du sol l'y aidaient un peu. La beauté de son corps et la manière féline qu'elle avait de se déplacer suffiraient à donner des complexes d'infériorité à n'importe quel top model. Elle ne m'avait pas vue car elle était de dos, mais je suis certaine que même de face elle n'avait rien à envier à qui que ce soit. Je fis l'idiote en faisant semblant de me demander qui elle venait voir, quand je la vis se diriger escortée par une des employés vers le bureau d'Angel. Le contraire m'aurait étonné.

Même moi qui ne m'y connaissais pas en vêtements, ni en chiffons, j'étais sûr que ceux qu'elle portait n'avaient qu'un seul but : celui de séduire.

Monica devrait arriver d'une minute à l'autre pensa Christopher en terminant la pile de dossiers qui se trouvait devant lui. Il ne lui avait pas reparlé depuis la nuit où il avait recueilli Alexandra, et il estimait qu’il était temps pour lui de mettre un terme à leur soit disant relation. Car même s’il n'y avait rien d'officiel entre Alexandra et lui, et que depuis son arrivée il n'y avait non plus, plus rien eu de plus entre Monica et lui, Christopher avait néanmoins l'impression de tromper Alexandra en continuant de garder Monica dans les lisières de sa vie. Toutes ces choses devenaient floues, voilà pourquoi il l'avait contactée juste après avoir quitté la chambre d'Alexandra ce matin.

Et repenser à ce moment ce matin le mettait dans un de ces états. Il aurait pu l'embrasser, et même la posséder s’il le voulait, de ça il en était certain. Il avait vu dans ses yeux, la flamme du désir se réveiller. Et même si Alexandra ne s'en n'était pas encore rendue compte, Christopher avait lui, constater que dans sa tête, elle évoluait doucement à son plus grand plaisir en femme, elle avait donc les désirs, et besoins qui allaient avec. Tous les deux étaient comme en formation, elle, elle apprenait à évoluer en femme, et lui, de son côté, il éduquait son corps à l'art de la contenance, afin de pouvoir tenir jusqu'au jour où elle lui demanderait de l'aimer. Et même si le désir n’en était pas moins important, posséder Alexandra n'était que deuxième sur la liste de ses objectifs à atteindre avec elle, la première place étant occupée par le besoin de l’entendre enfin lui parler. Il était plus que certain que le son sa voix devait être le synonyme de la douceur elle-même, et l'entendre serait le plus beau cadeau qu'elle pourrait lui faire, mais il ne voulait pas l'y contraindre. Il voulait que ça vienne d'elle, quand elle sera prête, et il n'osait même pas imaginer ce que la voix d'Alexandra lui ferait si jamais elle était voilée par le désir charnelle.
L'entrée de sa gouvernante interrompit Christopher dans le fil de ses idées.

- Désolée Monsieur d'enter ainsi, mais vous n'aviez pas l'air de m'entendre taper.

- Ce n'est pas grave Martha, Qu'est-ce qui se passe ?

- Mademoiselle Monica est là pour vous voir.

- Faites-la entrer, et savez-vous où se trouve Alexandra, ou si elle est descendue de sa chambre ?

- Non Monsieur mais à cette heure-ci, elle doit sans doute se trouver comme d'habitude dans le jardin. Vous voulez que j'aille la chercher ?

- Non m'empressais-je de répondre.
J'aurai voulu dire oui, mais il ne fallait surtout pas que les deux femmes se croisent. Je ne sais pas comment Alexandra réagirait face à cette présence, et essayer de rassurer quelqu'un qui ne vous parle pas n'est pas chose aisée.

- Ce sera tout Martha. Faîtes venir Monica complétais-je en me levant pour faire le tour du bureau.

Et que la fête commence. La connaissant elle ne va pas dire facilement au-revoir, ni aux vingt-cinq mille dollars qu'elle recevait chaque fin de mois comme argent de poche, ni à la renommée qu'elle tirait en criant à qui voulait l'entendre qu'elle était comme elle le disait ''ma petite amie''. Et franchement, de nous deux, c'était la seule qui croyait à ce gros mensonge.

- Bonjour mon chéri commença-t-elle de sa voix légèrement aiguë.       

Je lui ai toujours répéter de ne pas m'appeler ainsi, mais de toute façon d'ici peu tout cela sera du passé et ne me concernerait plus en rien.

Je répondis à son bonjour, et pris l'initiative de lui faire une simple bise de formalité sur la joue à défaut de la bouche. Il ne fallait pas qu'elle se trompe d'entrée de jeu sur l'issue de cette rencontre.

Je vois qu'elle a sortie l'attirail de la séduction avec sa petite robe rouge moulante, son parfum à l'odeur imposante et la tonne de maquillage sur son visage.

Alexandra n'a pas besoin de tous cela ni pour me séduire ni pour m'exciter comme un malade.

- Assieds-toi Monica il faut que l'on parle.

- Tu m'inquiètes Christophe.
À l'entente de ce prénom je me crispai une fois de plus en me retenant de peu de lui rappeler avec colère sa bêtise. Avec elle, toutes les discussions semblaient être identiques. Elle n'en faisait qu'à sa tête, et ne m'écoutait jamais quand je lui disais ce qui était ou non interdit avec moi.
Ce n'est quand même pas compliquer d'éviter de m'appeler Christophe ou chéri !!

- Il n'y a rien de grave.

Enfin à mes yeux du moins.

- Dans ce cas que dirais-tu qu'on parle plus tard de ce sujet sans gravité. Fit-elle de façon salace en se levant pour dénouer la ceinture de sa robe pour en ouvrir les pans afin de me révéler son magnifique corps. Elle portait un ensemble de sous-vêtement rouge vif dont le soutien-gorge arrivait à peine à contenir sa poitrine. Mais au lieu de la voir elle, je préférais imaginer à quoi le corps de mon Alexandra aurait l'air dans cet ensemble sexy. Elle avança suavement pour me caresser le torse avant de m'embrasser sur le cou.

Dire que Monica n'était pas une femme très désirable c'était comme si j'affirmais que la terre était plate, et à une autre époque je l'aurais retourné dans tous les sens, mais à présent, mon corps ne reconnaissait, n'acceptait, et ne s'éveillait qu'au touché d'une et une seule femme Alexandra.

Je comprenais maintenant que la notion de fidélité était une chose possible à atteindre. C'était comme si mon corps et mon esprit avaient été recalibrés pour n'accepter que le toucher d'une seule personne, qui n'était pas elle. Je saisie ses poignets tout en la repoussant pour mettre fin à ce moment embarrassant pour elle, puis je retournai m'asseoir sur l'un des canapés placés à quelques pas en face d'elle.

- Je ne t'ai pas faite venir pour ça, mais plutôt pour qu'on puisse parler de notre entente.

Elle se rhabilla sans se vexer, depuis le temps elle était maintenant habituée à ce que je la repousse quelques fois. Mais ce qu'elle ne savait pas c'est qu'aujourd'hui c'était la dernière.

- Comment ça ?

La voilà maintenant qui joue à celle qui ne comprenait pas.

- Je pense que pour le bien de tout un chacun, il est temps que l'on mette fin à ce qui nous lie Monica. Déclara Christopher d'une voix neutre.

- Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal demanda-t-elle de sa voix la plus douce. Dit le moi et je changerai pour toi.

Comme si c'était possible.

- Tu n'as rien fait. Et je vais nous épargner la phrase ce n'est pas toi, mais moi parce que nous savons qu'elle n'a pas sa place ici.

- Mais je t'aime Christopher, je ne veux pas te perdre.

Un rire sarcastique m'échappa automatiquement quand elle prononça ce verbe. Je suis sûr qu'elle ne savait même pas comment il s'écrivait et encore moins ne savait tout ce que ce simple verbe pouvait renfermer.

- Monica soyons honnêtes et adultes, fît Christopher en croisant avec grâce ses jambes. Nous savons très bien tous les deux qu'il n'a jamais été question d'amour entre nous. Je sais que je vais être crue en te disant ça, mais entre toi et moi il ne s'agissait que d'un échange de bon procédé entre deux adultes consentants et tu ne peux le nier.

Son visage n'exprimait aucune surprise et elle n'essaya pas de contester ce que je venais de dire. C’était encore une fois la preuve que j'avais raison sur la nature de notre lien. Tant mieux d'ailleurs.

- C'est qui la femme qui se cache derrière ta décision ? Avec qui tu me trompes me demandait-elle maintenant énervée.

Voilà la dernière étape de cette conversation, la colère née du fait d'avoir perdue son milliardaire et de la jalousie due au fait qu'une autre ait réussi à la doubler.

- Tu es sérieuse là?
Tu tiens vraiment à jouer la carte de la fidélité avec moi Monica? Je ne suis pas dupe, j'ai toujours été mis au courant de toutes tes frasques avec les hommes. Et si je ne me trompe pas le dernier en date ne s'appellerait-il pas Jonas ? Elle écarquilla les yeux non seulement surprise que j'ai cette information mais aussi effrayée par le ton un peu trop calme que j'utilisais. Elle ouvrit la bouche prête à me répondre mais je ne lui en laissai pas le temps.

- Ce n'est pas la peine de te défendre Monica. C'est au vu de toutes ses raisons, et bien d'autres que je pense qu'il vaut mieux te laisser avancer.
Elle me regardait de façon suspicieuse, elle non plus, elle n'était pas dupe. Les femmes arrivaient à flairer ces choses-là, elle savait donc que si je la quittais c'est qu'une autre femme se cachait derrière. Mais je n’avais ni le temps, ni la patience de prendre en compte ses états d’âme. Et il est temps, cette discussion n'avait que trop durer, et il fallait maintenant y mettre un terme. Je m'apprêtais à la congédier quand le téléphone de mon bureau se mit à raisonner brisant ainsi le lourd silence qui régnait entre nous depuis quelques minutes.

- Il est temps d'abréger cette conversation Monica fis-je en lui ouvrant la porte pour l'intimer de sortir. Si ça te console tu peux dire à tout le monde que c'est toi qui est partie.

- Et pour les biens que tu m'as offerts je peux les garder ? Me demanda-t-elle d'une toute petite voix.

Elle ne manque vraiment pas d'air celle-là. Juste une matérialiste entre autre, bonne à dépenser mon argent. Heureusement que mon Alexandra était complètement différente d'elle. Elle était bien au-dessus de tout ça.

- Tu peux tout garder, les bijoux, les vêtements, la voiture, l'appartement, et l'argent. Je ne te reprendrai rien de tout ce que je t'ai offert, ce n'est pas mon style. Maintenant si tu veux bien me laisser...

Christopher soupira adossé à la porte qu'il venait de refermer derrière elle, maintenant allégé d'un énorme poids. Il était enfin libre de tout blocage moral, et il pouvait faire ce qu’il voulait avec Alexandra sans penser qu’il se jouait d'elle, ou de Monica.
Même si en vrai je faisais déjà ce que je voulais.

Je suis sûre que c'est sa copine, elle était le genre de femme que tous les hommes rêveraient d'avoir. Et je suis sûre qu'à cet instant elle était en train de l'embrasser, et lui de son côté, il était sans doute entrain de la caresser tout en répondant fougueusement a ses baisés. Et moi pour je ne sais quelle raison, j'étais assise sous le soleil dans une colère noire, et en proie à un nouveau sentiment que je ne connaissais pas, mais qui me poussait à vouloir me battre pour je ne sais quoi. Dire que j'ai pensé ressentir quelques fois de la tendresse dans ses bras, j'ai même rêver qu'il pourrait vouloir de moi, à moins que je ne l'intéresse que comme une simple amie ? Tous ces regards, toute cette tension entre nous, et toute cette attention qu'il me portait signifiait donc juste cela ? Une vulgaire amitié ?
Une partie en moi voulais croire le contraire, mais s’il y'avait autre chose, pourquoi il était seul avec elle, enfermé à double tour dans un bureau ? Pourquoi je me sentais seule et trahie ? Et pourquoi le simple fait de penser à ce qu'il lui faisait dans ce bureau, me broyait là-dedans dans la poitrine ? Tout était complètement embrouillé dans ma tête.

D'un côté, j'en voulais à Angel de ne pas me voir, et j'en voulais aussi à cette femme d'exister, mais de l'autre côté j'avais aussi envie de tout faire pour qu'il me remarque.

Bon sang, mais qu'est-ce qui m'arrive à la fin ? Se demandait Alexandra en se tenant la tête des deux mains. Elle était complètement retourner, et ne savait que penser de son état émotionnel.

Des émotions telles que l'amour, le désir et la jalousie qui venait accompagnée de ses sœurs la colère, l'antipathie et l'envie, s'entrechoquaient violemment et se confondaient dans sa tête. Jamais elle n'avait connu les prémices de l'amour à l'adolescence, elle n'avait jamais vécu, ou même fait face à l'attirance physique qui pouvait exister entre deux corps, et n'avait encore moins, fait ses premiers pas dans un conflit entre deux femmes pour l'obtention d'un territoire masculin. Personne ne l'avait éduqué sur ces aspects complexes de la vie, et elle allait devoir tout apprendre par elle-même. Elle ne connaissait pas le monde merveilleux de l'amour qui venait néanmoins avec son lot de problèmes, et aujourd'hui elle venait de rencontrer le premier désagrément lié à l'amour : l'incontournable jalousie. Et comme à son habitude, elle était sans conteste la seule émotion qui lorsqu'elle s'installait, arrivait à ronger et à dominer lentement les autres.

Alexandra ressentait donc dès à présent la féroce envie de ne pas partager son bien, ni de perdre ce qu'elle avait, et la femme qui s'éveillait en elle lui ordonnait de défendre ardemment ce qui lui appartenait. Mais c'était ça la grande inconnue de l'équation.
Qu'est-ce qui l'appartenait au juste ?

La tête toujours en vraque, je décidai de retourner me coucher pour réduire la surchauffe de mon cerveau.

Pourquoi tout devenait compliqué?

Je venais de poser mon pied sur la troisième marche quand une voix dédaigneuse m'immobilisa. Je savais que j'aurais dû continuer à monter les marches, mais l'envie de me retourner était trop forte, chose que je fis. Et il ne fallait pas se leurrer, cette femme était vraiment du genre beauté fatale.

- C'est donc toi qui essaie de me le voler cracha-t-elle.

Je sens que le moment qui va suivre ne va pas être agréable. Pourquoi je n'ai pas mieux fait de rester couché?


















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