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CHAPITRE XL










Elle me regardait d'une manière que je ne pouvais définir. Mais je ne voulais pas essayer de savoir ce qu'elle avait dans la tête, vu que c'est évident que ça me sera nuisible. Je fis donc volte-face en direction de ma nouvelle chambre, quand elle m'agrippa le bras.

- Attends.

Comme brulée, Alexandra lorgna méchamment les doigts parfaitement manucurés que Monica avait posés sur son bras, en la sommant en silence de les enlever. Chose qu’elle fit en comprenant le message subliminal.

- Écoutes au moins ce que j'ai à te dire. Je ne suis pas là pour me disputer, ajoute-t-elle en s'écarta du seuil de la porte pour m'inviter à entrer.

Alexandra voulu lui faire savoir que la chambre dans laquelle elle l'invitait avait autrefois été la sienne, mais sa langue restait tapie sur son palais. Elle n'avait pas envie d'être seule avec Monica, mais si cette discussion lui permettait d'avoir à ne plus subir les affres de son venin à chacune de leurs rencontres, elle était pour. Alexandra se prêta alors au jeu, et avança dans la direction qui lui était indiquée.

- Merci d'accepter de me parler. Je tenais à m'excuser pour le comportement déplacé que j'ai eu à ton égard depuis le début de notre rencontre. Je suis certaine que tu l'as remarquée, Christopher est un homme qu'on ne laisse pas passer facilement, c'est comme une éclipse, car des hommes comme lui, on n'en voit qu'un seul en une vie. Et savoir que j'allais le perdre m'a transformée en une personne que je ne suis pas vraiment. Tu t'en rendras compte quand une autre voudra poser ses pattes dessus. Mais c’est bon, j'ai compris et accepté que tu as gagné, parce qu'on ne force pas un homme tel que lui, à faire ce qu'il ne veut pas. Si tu es dans sa vie, c'est qu'il l'a voulu, et tu n’en partiras que lorsqu'il l'aura souhaité. Voilà pourquoi je suis venu m'excuser de vive voix, et te dire que dorénavant, je ne chercherai plus à t'humilier. Je te laisserai en paix.

Ce n’était pas trop tôt.

- On sera amené à se voir dans les soirées si tu restes avec lui, il faudrait donc pour son image, qu'on puisse être proche sans que ça ne tourne tout le temps au vinaigre, et qui sait peut-être que toi et moi on finira par s'entendre et devenir un jour des amies.

Ça, ça ne risque pas de se produire, car au fond d’elle, Alexandra savait qu'une quelconque entente entre Monica et elle, était tout bonnement impossible. Mais si fumer un calumet de la paix, apporterait une paix factice, ça ne la dérangeait pas. Fière de l’avoir convaincu, Monica s'en alla sur l’ancienne commode d’Alexandra, et y récupéra deux verres remplient d'un liquide d'aspect orangé, que cette dernière n'avait pas vu en entrant.

- Je ne savais pas si tu buvais ou pas, j'ai donc préféré amener deux cocktails sans alcool, pour sceller notre éventuelle pacte de paix, dit-elle en me tendant l'un des verres.

Mais Alexandra hésitait à prendre le verre de la paix qui lui était tendu.

- Tu n'as pas à t'inquiéter, je n'ai aucun avantage à te tuer ou à te faire le moindre mal ici. On saurait que c'est moi, vu que plus d'une centaine de personnes m'ont vu monter, et j'ai même croiser un des employés, argumenta-t-elle en sentant les réticences de la jeune rousse.

Cette excuse ne convainquait toujours pas Alexandra. Dans un soupire, Monica roula des yeux avant d'échanger les verres, afin de prouver sa bonne fois. Et c’est uniquement à ce moment, et après une seconde de réflexion de plus, qu’Alexandra finit par prendre le cocktail.

- À notre nouvelle entente, déclara-t-elle tout sourire, en cognant les deux verres l'un contre l'autre.

Je reniflai le contenu du verre, et j'attendis qu'elle boive le sien avant de faire pareil. Le liquide était froid et très sucré. Malgré mes doutes, je devais reconnaître qu'il était quand même bon. Un cou à la porte attira notre attention à toutes les deux. Il s'agissait d'un homme aux cheveux châtain clair de taille moyenne, qui devait avoir peut-être cinq années de plus que moi.

- Je suis désolé de vous déranger, mais Monica, Scott est à ta recherche depuis quelques minutes.

- Je l'avais complétement oublié, celui-là. Mais avant qu'on ne parte, viens que je te présente, ma future amie. Stan Redford, je te présente la nouvelle amie de Christopher.

Ce dernier tendit une main à Alexandra qu’elle refusa de saisir. Sans se départir de son sourire, Stan retira sa main nullement contrarié.

- Walstein à bon goût en matière de choix de ses amies. Vous êtes très jolie Mademoiselle. Et ces lentilles de couleur, sont étranges, mais elles vous vont bien.

Ce ne sont pas des lentilles de couleurs. Je ne l’aimais pas, ce Stan Redford.

Arrêtée entre les deux, Alexandra sentait que la tension entre eux devenait un peu trop lourde. Aussi pour échapper à ce léger malaise, elle voulut s'en aller, quand le verre qu’elle tenait, glissa entre ses doigts engourdis. Une vague de chaleur, suivie par une plus froide, la balaya successivement. Sa peau l’informait que la température de la pièce alternait entre chaud et froid, chose qui était cependant impossible. Et outre ce problème de chauffage interne, sa coordination motrice devint à son tour défaillante, et chaque seconde qui passait semblait l'éloigner de plus en plus de la réalité. Sa vue baissait, et les sons s’éloignaient. Sa tête tanguait dans tous les sens, en lui donnant l’impression de faire du manège. Ses yeux, et ses oreilles lui transmettaient tout en différé.

Soit c'est la pièce qui tournait sur elle-même, soit c'est moi qui avait un problème.

- Ça va ? me demanda Monica.

Elle joue à l'idiote, ou elle l'ait vraiment. Est-ce que j'ai l'air d'aller.

C'est toi qui est l'idiote ici, rétorqua la voix en moi. Tu ne sais vraiment pas ce qui est en train de se passer ?

Puis, à la lenteur de l'escargot, mon cerveau établit toutes les connexions. Et je compris enfin.
La salope, elle m'avait droguée.

Déterminée à quitter cet endroit au plus vite, je soulevai le pied, mais rien ne se passait comme prévu, ce n’était pas chose aisée de courir quand on titubait, comme un ivrogne. Je me sentais pousser, jusqu'à ce que je sente que mon dos était entré en contact avec une chose molle. Je devine donc que j'étais allongée sur le lit.

- Que va penser Christophe quand il va monter te trouver en train de le tromper ? C'est un homme qui ne pardonne jamais, tu sais ?

Je voyais le sourire et le regard mauvais de Monica en double, avant d'entendre la porte claquer. J’étais seule, j'allais mourir seule ici. J'avais parcourus toute cette distance pour finir assassinée par l'ex-copine psychopathe d'Angel. Mon corps s’alourdissait un peu plus à chaque fois, mais je réussie néanmoins à sentir un toucher sur ma peau. Avec un effort surhumain, je soulevai mes paupières, et je vis un homme au-dessus de moi, mais ce n'était pas Angel. Sa main remontait dangereusement ma jambe en me laissant un sentiment de brûlure et de douleurs.

- Tu vas bien ? me demanda paresseusement, une voix que je devinai appartenir à l'homme que m'avait présenté Monica.

Il savait ce qu'il de passait.

Ses mains se faisaient plus pressantes. Il n'en avait que faire de mon état, tout ce qui l'intéressait, c'était de faire ce que Félix avait lui aussi voulu me faire. Il voulait abuser de moi. Eux tous, sauf Angel, tous veulent abuser de moi.

Et tu comptes te laisser faire ? Tu tiens vraiment à ce que cet homme soit ton premier, et surtout dans de telles conditions, me demanda rageusement la petite voix de la lucidité. Mais je n’arrivais pas à me défendre. Je ne m’étais jamais défendue, et cela même quand Félix me battait. Alors pourquoi maintenant ?

Tu vas te faire violer si tu ne fais rien !

Cette dernière phrase mit du temps avant de parvenir à au cerveau embrumé d’Alexandra. Et là, elle reçut une décharge électrique qui venait du plus profond d’elle. Elle ne voulait pas terminer de la sorte. Et même si elle devait se faire violer, elle préférait encore ne pas lui faciliter la tâche, que de rester passive. Avec les dernières traces de force qui lui restait, elle se mis à se débattre, elle donnait des coups de griffes sur toutes les surfaces que ses ongles touchaient. Ses jambes lourdes, luttaient de toutes leurs forces, pour empêcher les mains de cet homme atteindre ce qu'elles protégeaient plus haut.

- C'est qu'elle est farouche, la jeune dame.

Son ton était moqueur, et vicieux. Mes larmes commençaient à couler comme pour le supplier d'arrêter. Mais il n'en faisait rien. Mes forces commençaient également à m'abandonner, et ma défense faiblissait. L'idée que j'allais vraiment subir un viol s'installait et s'imposait pernicieusement en moi. Et il y’avait cette voix qui me soufflait de plus en plus fort de me laisser faire car ainsi il ferait vite, et s’en irait rapidement.

Fatiguée de se défendre, fatiguée de ne faire que repousser l’inéluctable, Alexandra baissa les bras en pleurant de plus belle. Elle ferma les yeux pour ne plus voir cet homme au-dessus d’elle, et serra les dents à chaque fois que cette langue se posait sur elle en lui donnant l’envie de vomir. Mais une fois réfugiée au plus profond de sa tête comme elle avait appris à le faire durant toutes ces années, Alexandra revit le visage de Christopher, et elle arrivait même à entendre très clairement sa voix. Ce dernier n’a jamais cessé de lui répéter qu’elle était une femme forte, et le collier qu’elle portait au cou était la preuve de la confiance qu'il avait placée en elle.

Je ne devais pas abandonner, je ne pouvais pas abandonner.








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