Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

CHAPITRE LXXVII












Quand Alexandra se réveilla plusieurs heures plus tard, elle constata que Christopher dormait toujours. Il ne bougeait pas, et ses traits étaient figés comme quand il était dans le coma. L'habitude de le voir ainsi inerte, l'effraya. Et s’il avait replongé dans le coma ? Pensa Alexandra avec frayeur. Il fallait qu'elle s'assure du contraire.

- Angel ? Appela-t-elle pour le réveiller avec un brin d'inquiétude dans la voix. Mais il ne lui répondit pas. Elle lui caressa le visage, puis mis ses doigts dans ses cheveux maintenant plus longs, et réitéra son appel avec une voix de moins en moins calme.

- Angel, tu es là ?

- Oui, je suis là. Répondit Christopher sans pour autant ouvrir les yeux. Elle souffla de soulagement, mais elle n'en était pas toujours plus satisfaite pour autant.

- Ouvre les yeux, et regarde-moi.
Après quelques secondes, il s'exécuta, en ouvrant soudainement les yeux, surprenant ainsi Alexandra au-dessus de son visage. Ils se regardaient en silence.

- Comment ai-je pu oublier à quel point tu étais magnifique.
Elle rougit comme une pivoine, et posa ses lèvres sur les siennes, pour un baiser doux, le premier depuis des semaines. Elle gémit, et comme la droguée en manque qu’elle était, elle appuya plus fort ses lèvres pulpeuses contre celles de Christopher.

- Tu sais que ce que tu viens de faire n'est pas loin de l'agression sexuelle ? Fît Christopher pince sans rire d’une voix alourdie par une sensation qui n’avait pas habité son corps depuis un mois.

- Et pourquoi ça ?

- Parce que je ne suis pas en état de te repousser, et tu en profites. Qui te dit que je suis d'accord ? Et pour couronner le tout nous sommes dans un hôpital.

- Techniquement nous sommes chez nous.

Elle mordilla l'arrête de sa mâchoire puis posa ses lèvres sur son cou, avant de lui susurrer à l'oreille :

- Donc tu n'es pas d'accord quand je fais ça ?

- Non, mais je ne vais pas porter plainte pour autant. Tu m'as tellement manqué. Lui dit-il en soulevant la tête pour l'embrasser plus intensément cette fois-ci. Penchée au-dessus de lui, elle répondait avec ardeur à ce baiser provenant de cette bouche qui l'avait tant manquée.

Un léger raclement répété de gorge les poussa à se séparer. Alexandra se redressa du corps de son mari pour voir qu'ils étaient entourés par les deux médecins, les deux infirmiers, par John et pour finir par Christophe. Ils étaient tous là à regarder le couple Walstein avec des mines amusées.

- Je vois que tu vas mieux, commenta John en arborant son premier sourire en coin depuis un mois.

- Je ne peux pas te retourner le compliment. Tu as l'air d'un déterré.

- Très drôle venant d’un homme comateux depuis quatre semaines.

- Bonsoir Monsieur Walstein.

- Docteur Barnes. Salua Christopher.

- Alors comment vous vous sentez ? Lui demanda le médecin en observant la réaction de ses pupilles avec une petite lampe torche.

- Fatigué, et engourdie.

- C'est tout à fait normal. Ça fait quatre semaines que vous étiez endormi. Alexandra, combien de fois dois-je vous dire qu'ici n'est pas votre lit ?

Elle baissa les yeux en fixant un point sur la tenue de Christopher.

- Ce n'est pas la première fois que tu dors ici ? Demanda Christopher.

- Non. En fait une ou deux fois...

- Une ou deux fois ? L'interrompis John amusé. Elle passe 98% de son temps dans ton lit.

- Et bien c'est ce que je dis, quelques fois je dors ici. Reprit Alexandra les joues rouges.

- Et qu'est-ce que tu me faisais pendant que j'étais inconscient ? Lui demanda Christopher très faiblement, pour qu'elle soit la seule à l'entendre.
Ils échangèrent un sourire complice sous les regards intéressés de leurs nouveaux spectateurs.

- Mais qu'est-ce que vous faites avec mes pieds ? S'énerva subitement Christopher contre un des médecins présents.

- Vous ressentez ? Et même quand je fais ça ? Demanda le médecin en passant son stylo sur chacune des plantes de ses pieds.

- Bien-sûr, aux dernières nouvelles, ils m'appartiennent encore. D'ailleurs qui êtes-vous ?

- Désolé, je suis le docteur Berry. Je suis votre neurologue. J'avais besoin d'avoir votre réaction à chaud.

- Quelle réaction ?

- L'un des éclats de la balle qui vous a touché, a également touché votre colonne vertébrale, et votre moelle épinière en n'a souffert. Nous avions réparé le problème, mais nous ne savions pas l'étendue des dégâts. Mais si vous arrivez à sentir au niveau de la plante des pieds, c'est déjà rassurant.

Le médecin souleva le drap qui recouvrait les pieds de Christopher afin d'empêcher ce dernier de voir ce qu'il faisait.

- Bougez les orteils du pied que je touche.

Il plaça la pointe de son stylo sur son pied gauche, puis sur le pied droit. Le médecin abandonna ensuite ses pieds, se rapprocha de lui, et il lui prit la main droite.

- Maintenant serrez moi la main aussi fort que vous le pouvez.

Christopher s'appliqua plus que nécessaire à cette tâche.

- C'est bon, fit le médecin en grimaçant de douleur.

- Alors ? S'empressa de demander Alexandra.

- Il me faudrait faire certains examens complémentaires pour m'en assurer, mais je peux dire qu'avec quelques séances de rééducation, votre mari devrait récupérer toute son autonomie. Mais en attendant, je vous préconise beaucoup de repos, et de la patience. La rééducation ne sera pas facile, mais je suis confiant.
Le personnel médical quitta la chambre après maintes et maintes recommandations. Puis ce fut autour de Christophe, quand son frère l'arrêta.

- Où vas-tu ?

- Il faut que je me trouve un hôtel.

- Non, tu resteras ici. Demande à Martha de te préparer une chambre. Toi et moi on n'en a pas encore fini.
John et Alexandra avaient beau être dans la même pièce qu'eux, mais ils étaient en dehors de cette espace que seuls semblaient partager les deux frères. Christophe acquiesça et quitta la pièce.

- Alors, Christopher, tu ne veux pas savoir ce qu'il advient de ton entreprise ?

- Non pas maintenant. Et vu que je suis réveillé, je suis certain que je ne tarderai pas à le savoir. Je parie que d'ici deux jours au maximum, mes avocats et mon gestionnaire financier ne tarderont pas à venir me rendre plusieurs visites de courtoisie.

- J'essayerai de les retenir autant que possible, mais dès demain il faut que je les informe de ton nouvel état. Et avant que je n'oublie, tiens, tes médicaments. Fit-il à l’intention d’Alexandra, qui récupéra la boîte de comprimée que lui tendait John, en le remerciant.

- Je vais demander à Martha de vous servir votre repas du soir. Il faut être vous pour dormir toute la journée, et se réveiller uniquement quand les honnêtes gens vont pour préparer leur nuit.

- Nous avons de bonnes raisons. Railla Christopher pendant que John refermait la porte.

- C'est quoi ces nouveaux produits qu'il t'a remis ? Tu as changé de traitement ?

- Non pas vraiment. Le jour où tu m'as conduit à l'hôpital, et que les médecins m'ont annoncé que tu avais fait une crise cardiaque durant l'opération, j'ai cru que... que je ne te reverrai plus jamais, et ce choque a provoqué un important saignement. J'ai faillis les perdre, et pour éviter ça, on m'a fait un cerclage du col de l'utérus, puis prescrit d'autres médicaments que je prends en plus des anciens.

- Mais comment tu vas ? murmura Christopher les yeux dissimulant la peur, la colère, et l’impuissance qui l’animait.

- Bien maintenant que tu es de nouveau là. Répondit-elle sincèrement en posant un baisé sur le bout de son nez.

- Et les bébés ?

- Ils sont tumultueux ces temps-ci, mais ils vont bien compte tenu de leur grand nombre. Le docteur Bull a d'ailleurs prévu une opération dans deux semaines pour l'accouchement par césarienne.

- Mais tu seras à seulement huit mois.

- Je sais, mais elle a dit que leur poids serait trop lourd à porter pour mon utérus. Elle a estimé, qu'ils auront plus de six kilogrammes.

- Les risques sont grands ?

- Un saignement important, une pré-éclampsie, pouvant entraîner des complications.

- Quelles types de complications ?
Alexandra baissa les yeux.

- Quelles types de complications Alexandra ?

- Un décès périnatal d'un ou de plusieurs des bébés. Et la possibilité que je perde également la vie. Mais ne t'en fais pas, ce sont des risques, pas des certitudes. Ajouta Alexandra quand elle vit la mine grave de Christopher. - Tout ira bien. Conclut-elle en se couchant sur son torse.

Une semaine plus tard...

Réveillé par la froideur du côté du lit où dormait Alexandra, Christopher ouvrit les yeux pour constater qu'il y dormait seul.

- Alexandra ?

- Je suis là. Fit-elle en sortant de la salle de bain le visage crispé et en sueur.

Il quitta immédiatement son lit, et alla au-devant d'elle.

- Qu'est-ce qu'il y'a ? Tu as mal ?

- Oui se sont des petites contractions. Mais ça me pass... Elle se tût en tenant fermement la main de Christopher, quand la vague de douleur traversa son corps.

- Ça fait combien de temps ?

- Quatre heures environ.

- Et tu ne pouvais pas me réveiller ?

- Je ne voulais pas te déranger. Ton médecin a dit que tu devais beaucoup te reposer.

- Je l'emmerde mon médecin. Viens, assieds-toi.

- Je ne peux pas. J'ai essayé mais je ne suis pas à l'aise dans cette position.

- Tu ne crois pas qu'il vaudrait mieux aller à l'hôpital ?

- Non, pas besoin. Ça m'arrive tout le temps ces jours-ci. D'habitude ce n’est pas aussi intense, mais je suis certaine que ce n'est pas encore le bon mom...
Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase, qu'une autre contraction la fit taire. Le visage rouge, elle serra fermement la main de Christopher avec une force inouïe.

- C'est quoi l'intervalle entre tes contractions ?

- Cin... cinq. Je crois que j'en suis maintenant à une chaque cinq minutes. Réussi-t-elle à dire le visage crispé.

- Je crois que là c'est le bon moment.
Il l'abandonna pour retourner sur sa table de chevet récupérer son téléphone.

- Faîtes tourner les palettes de l'hélicoptère, Alexandra va accoucher. Nous descendons dans cinq minutes.
Il mit fin à l'appel et lançant un autre.

- Docteur Bull, c'est l'heure. Ces contractions sont espacées de cinq minutes. Je la conduis immédiatement à l'hôpital. Réunissez toute votre équipe, et prévenez l'hôpital que nous arriverons par les airs.

Le cœur battant de stress, Christopher contourna Alexandra et prit le fauteuil roulant. Il fonça ensuite vers la penderie, et y prit un t-shirt qu'il enfila, plus un de ses longs manteaux qu'il posa par la suite sur les épaules d'Alexandra.

- Assieds-toi. Ordonna Christopher en tenant le fauteuil.

Elle ne discuta pas cet ordre et y pris difficilement place. Il restait calme autant que possible pour éviter de faire la paniquer.

- Respire comme te l'a montré le médecin, calmement, et évite de penser à ce qui va arriver.

- Angel, j'ai mal. Gémit-elle. Tu crois qu'ils vont bien ? Je ne les sens plus bouger. Et si...

Il arrêta sa marche et vint s'arrêter devant elle en se mettant à sa hauteur pour lui parler en la regardant dans les yeux, avec un visage où Alexandra ne voyait qu’un calme, et une assurance qui apaisait ses craintes.

- Ils vont bien Alexandra. Ils ne peuvent plus gigoter parce qu'ils pensent maintenant à sortir pour enfin voir la magnifique mère qu'ils ont.

Elle fit un sourire qui avait plus l'air d'une grimace en tenant fermement les bras de la chaise quand une autre douleur l’irradiât.

Christopher marcha rapidement en traversant son immense jardin pour enfin atteindre l'hélicoptère dont les palettes faisaient un bruit épouvantable.

- Baisse la tête, lui dit-il en faisant de même avant de la soulever du fauteuil pour l'installer sur le siège de l'hélicoptère. Il l'attacha comme il le pouvait sans trop la serrer, et s'installa à son tour.

Il la coiffa d'un casque, et en fit de même.

- Tout ira bien. L'entendit-elle lui dire très clairement à travers son casque, pendant qu'ils s'élevaient au-dessus du sol.

- Ou l'amenez-vous ? Interrogea Christopher une fois que les médecins eurent prit Alexandra en charge.

- Nous devons la préparer pour son opération. Signer ces documents, puis suivez cet infirmer, il vous donnera de quoi vous changez avant que vous nous rejoigniez.

- Je veux mon mari. Angel ? Appela Alexandra en s'affolant de ne plus le voir parmi toutes ces personnes en blouses blanches.

- Il viendra nous rejoindre, mais pour l'heure on doit vous préparer.

- Je ne peux pas. Fit-elle pendant qu'on la poussait vers une porte.

- Si vous allez y arriver.

- Non ! Je veux le parler, amenez moi Angel. Exigea Alexandra.

Le docteur Bull qui l'accompagnait, délégua cette tâche à un des infirmiers présents.

Quelques temps plus tard, Christopher arriva à ses côtés, et prit sa main dans la sienne.

- Mon ange, je suis là.

- Angel...

Elle était en nage, le visage tendu par la peur, la douleur, l’inquiétude.

- Ne t'en fais pas. Je me change et je viens. Tout ira bien. Dans quelques heures tu verras la nouvelle génération de Walstein que tu auras protégé pendant tous ces mois mon amour. Exactement comme tu l’avais dit.

- Mais si jamais, il y'a un incident et que tu doives choisir entre l'un d'eux et moi...

- Alexandra, tout se passera bien. Je n'aurai pas de choix à faire, parce que je sais que tu vas tenir la promesse que tu m'as faite de me donner une famille complète.

- Mais...

- J'ai confiance en toi, et je sais toute la force qui t'anime. Tu vas y arriver Alexandra. Déclara fermement Christopher en essuyant ses larmes.
- Oui, souffla-t-elle rassurée, en acquiesçant.

- On n'y va maintenant. On n'a suffisamment tardé. Intervînt le docteur Bull.

Quand Christopher revint cinq minutes après auprès d'Alexandra, elle était allongée sur la table, et le champ opératoire déjà mis en place. Le bloc était plein de personnes aux visages à moitié dissimuler.

- Angel. Le reconnut-elle en dépit du bonnet, du masque, et de la tenue bleue qu'il revêtait.
- Je suis là.

- Tu crois que je pourrai rester éveillée ?

- Oui, ils vont te faire une anesthésie locale. Tu resteras consciente de ce qui t'entourent.

Au même moment, le docteur Bull entra suivis de plusieurs autres médecins. Les couveuses étaient déjà prêtes, et gardées par les infirmiers.

- Il y'a trop de monde. Murmura Alexandra.

- Ils sont là pour t'aider.

Elle lança un regard circulaire dans la pièce et sa tête se mit à tourner en voyant autant de personnes avec elle, et en plus dans de telles conditions. Ainsi avant même que le docteur Bull ne s'installe, le moniteur cardiaque d'Alexandra se mit à biper.

- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda Christopher irrité et inquiet qu'ils aient pu faire une erreur.

- Nous n'avons pas encore commencé. Elle panique tout simplement. Apaisez-la.

- Alexandra ressaisit toi. Qu'est-ce que tu as ?

- Il y'a trop de monde. Je ne supporte pas. Répéta-t-elle pendant qu'on lui posait un masque à gaz.

Son médecin entendit sa complainte, et étant au courant du passé difficile qu'à eut Alexandra, elle comprit parfaitement les raisons de sa crise de panique.

- Que tous ceux qui ne sont pas indispensables sortent ordonna le médecin. Et le reste, mettez-vous-en arrière-plan, et n'approchez de la patiente que lorsque ce sera votre tour.

Le bloc opératoire se vida pour ne laisser que l'équipe de quatre chargée de récupérer les bébés, plus l'équipe des spécialistes en obstétrique, pédiatrie, néonatalogie, et pour finir l'équipe la sage-femme en chef ainsi que la puéricultrice.

- Ils sont sortis. Maintenant concentre toi sur le son de ma voix, et ne regarde que moi. Il n'y a que nous deux ici. Exactement comme à la maison quand tu es couchée et que moi je travaille en face. Tu te souviens de comment tu te sens ?
Alexandra acquiesça.

- Maintenant pense à ça. Toi et moi on n'est tout seuls, tout est calme, et tu es sereine.

Elle écouta uniquement la voix de Christopher qui imposait comme au premier jour de leur rencontre le silence en elle. Son moniteur cardiaque reprit un rythme normal, et sa respiration redevint plus calme.

- On n'y va. Déclara le médecin en prenant son bistouri.

Alexandra senti un petit tiraillement sur la peau de son ventre, tandis que Christopher regardait avec un visage émerveillé les mains du médecin disparaître dans le ventre d'Alexandra.

- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda cette dernière.

- Ils sont en train de faire sortir les bébés.

Après quelques instant, le docteur Bull fit enfin sortir le premier bébé.

- Bébé "A", fit-elle en remettant l'enfant à la personne qui s'approcha.

À tour de rôle, elle fit donc sortir les enfants, en les attribuant les différentes lettres de l'alphabet pour les différencier. Christopher n'en revenait pas toujours pas.

- Il vont bien ? Et pourquoi je ne les entends pas ?

- Oui, ils vont bien, ils ont été conduit en néonatalogie. Ils vont les nettoyer, et nous irons les voir une fois qu'ils auront fini avec toi.

- C'est presque fini, nous allons maintenant l'endormir pour terminer. L'informa le médecin.
Christopher donna son accord tacite d'un léger mouvement de la tête.

- Angel, je...
Alexandra se sentait moins lourde, et subitement plus fatiguée. Elle peinait à garder ses yeux ouverts, et se sentait attirée vers le fond. La voix calme et sereine de l'homme qu'elle aimait lui parvenait désormais comme un lointain écho

- Tu as été parfaite mon ange. Repose-toi, tu l'as bien mérité, lui chuchota-t-il pendant que le produit faisait effet.

- Bonjour mon amour. Murmura Christopher quand Alexandra ouvrit les yeux. Comment va la maman la plus belle de tous les temps ?
Elle lui sourit timidement.

- Où sont-ils ?

- En couveuse. Ils sont trop petits pour le moment.

Le visage d'Alexandra s'assombrit.
- Il y'a un problème n’est-ce pas ?

- Non, tout va bien. Répondit Christopher dans un sourire.

- Tu les as vu ?

- Non je t'attendais pour ça.

- Donc allons-y. Déclara-t-elle en essayant de se lever avant que la douleur ne la cloue sur place.

- Doucement Alexandra. Tu viens de subir une intervention chirurgicale. Et tu dois attendre que le médecin vienne t'ausculter au préalable.

- Mais...

- Il n'y a pas de mais. Nos enfants se portent bien. Conclut Christopher d'une voix douce, mais ferme, tout juste avant que le docteur Bull n'entre.

- Bonjour Alexandra. Toutes mes félicitations Comment vous sentez-vous ?

- Merci. Je suis fatiguée, affamée, et j'ai un peu mal.

- Pour ce qui est de la fatigue elle est normale. Pour la douleur je vais vous prescrire des analgésiques. Mais pour ce qui est de votre faim, vous allez devoir attendre quelques temps.

Le médecin vérifia ses constantes, nota certaines informations sur son dossier, avant de lui faire un compte rendu de l'opération.

- Tout s'est bien passé, il n'y a pas eu de complications, et vous êtes par conséquent, l'heureuse maman de quatre superbes bébés de plus d'un kilogrammes deux cent chacun. Mais comme ils sont nés avant le terme, ils vont devoir passer deux mois en couveuse pour continuer leur croissance, et si tout va pour le mieux, comme je le crois, ils pourront en sortir bien avant.

- Je peux les voir ?

- Oui, mais vous ne pourrez pas les prendre dans vos bras pour le moment. Et vous devrez éviter toutes activités qui pourraient entraîner la réouverture de vos points de sutures. Venez je vais vous conduire à eux. Je suis certaine que vous ne m'écoutez plus. Termina le médecin en riant.

Avec la délicatesse d'une brise, Christopher souleva Alexandra pour la déposer sur un fauteuil roulant, puis accrocha les poches de perfusion, avant de la pousser. Quand, ils franchir accompagnés du médecin les portes du service de néonatalogie, c'est le cœur battant d'appréhension et d'impatience qu'ils marchèrent jusqu'au quatre couveuses, qui portaient toutes une lettre de l'alphabet.

- Je vous présente vos bébés.
Alexandra tendit la main pour toucher le verre qui protégeait un de ses bébés du monde extérieur. Ils étaient tous branchés à de petits fils.
Ils sont si petits, pensa-t-elle.

- C'est normal qu'ils soient si petits ? S'enquit Christopher la voix lourde d'émotions.

- Oui, mais ne vous en faîtes pas, ils vont très bien.

Après quelques minutes passées à rassurer les nouveaux parents, le médecin les laissa seul avec les nouveaux membres de leur famille. Se tenant par la main, les nouveaux parents, regardaient sans se lasser les petits corps de leurs bébés. Jamais aucun d'entre eux n'avait été aussi heureux, aussi fier, et à la fois aussi inquiet pour l'avenir.

- Quatre garçons, avec les cheveux aussi noirs que les ails d’un corbeau, et comme leur père je suppose qu’ils ont la même couleur grise. Murmura Alexandra les larmes aux yeux.

Il n’avait pas besoin de donner une reponse à cette question rethorique, car il était indéiable que ces garçons avaient hérité du gris en fusion qui caractérisait les pupilles des Walstein.

- Merci souffla alors Christopher d’une voix méconnaissable.

Les yeux fermés pour repousser ses larmes, Christopher posa un baiser doux sur le haut du crâne de sa femme, pour lui communiquer toute sa gratitude. Son cœur gorgeait d'un bonheur, et d'une joie indescriptible.

- Merci pour ce cadeau inestimable que tu viens de me faire mon Alexandra.

Quand elle releva les yeux vers lui, elle vit les larmes qu'il tentait vainement de contenir glisser le long de ses joues. Mais il lui souriait comme l’homme le plus heureux au monde.

- Je t'aime... Lui confessa alors Christopher d’une voix complétement consumée par le bonheur sans nom qui irradiait chaque cellule de tout son être.











Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro