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CHAPITRE LXXVI









Les choses se mettaient petit à petit en place dans la tête de Christopher. Après qu'il ait abattue Félix, il avait éprouvé en l'espace d'une nanoseconde, de la culpabilité face à son geste. Car après tout, même s'il était un monstre, cet homme était également son géniteur.

Mais là avec toutes ces informations, il venait maintenant à se féliciter de l'avoir fait.

- Mais que disait la police à propos de l'accident. Demanda Christopher.
Car pour lui, il était certain que le père d'Alexandra n'était pas coupable.

- L'enquête de police a établie en son temps que David Smith n'était pas responsable, il ne pouvait pas voir notre mère venir, et encore moins l'éviter. Il a été appelé comme témoin lors du procès, et Félix a été jugé et condamné par contumace pour homicide involontaire. Compte tenu de son passif avec notre mère, et du fait qu'il avait certaines relations avec le crime organisé, il a écopé d'une peine de prison de trente ans. Peine qu'il n'a jamais purgé bien-sûr.

- Mais pourquoi a t'il décimé la famille Smith si c'était lui le responsable ?

- Il ne s'est jamais vu comme le responsable. À ses yeux c'était Smith l'unique auteur de cette tragédie. Car s'il n'avait pas été là, il n'aurait pas perdu la femme de sa vie. Il a toujours dit que mère et lui étaient destinés à finir tous les deux, et que David lui avait volé la chance d'avoir une famille. Donc œil pour œil, dent pour dent.

- Toute cette histoire remonte à dix-neuf ans, ce n'était pas tard pour une vengeance ? 

- Il n'avait pas le choix. Il avait perdu la trace de Smith. D'après ce que j'ai compris des années plus tard, c'est que durant le procès, David avait pris conscience du monstre qu'était Félix. Et pour protéger sa femme et sa fille qui n'avait que deux ans à l'époque, il a déménagé, dans une petite ville, puis à imposé à sa famille un mode de vie très discret afin d'éviter de se faire repérer. La technique à fonctionnée pendant dix ans, mais Félix avait fini par les retrouver, et nous savons tous les deux comment l'histoire s'est terminée.

Le silence avait recouvert les deux hommes. Christopher était réveillé depuis moins de dix minutes, et il était déjà plus que fatigué. Sa tête cognait, il avait juste envie de fermer les yeux et dormir. Mais il avait peur de ne plus revoir son frère. Il n'était pas encore totalement convaincu par ce qu'il voyait. Et surtout, il n'avait pas encore posé la question qui lui brulait les lèvres depuis qu'il l'avait reconnus.

Ils se regardaient, et chacun reconnaissait dans l'autre son propre visage. On aurait pu aisément dire que c'est la même personne qui se regardait dans un miroir

- Tu as une magnifique épouse. Fit Christophe en trompant difficilement le voile de silence ambiant.

- Je sais. Elle t'a vu ?

- Oui, et c'est bien la seule personne à avoir réussi à faire la différence entre nous du premier coup d'œil.

Christopher ne répondit pas. Il se contentait de le fixer. Et là, la question tomba comme une grosse pierre dans la rivière.

- Que s'est-il passé il y'a dix ans ?
Le visage de son frère s'assombrit, avant de reprendre une certaine contenance.

- Je suis mort, répondit Christophe le plus honnêtement du monde. - À l'époque je souffrais de maux de tête chroniques. Les antidouleurs que je prenais ne faisaient plus effet, et je ne voulais pas t'inquiéter. Je suis donc allé en cachette à l'hôpital pour des examens, dont les résultats m'ont appris que j'avais une tumeur, mais elle était bénigne et opérable. Il ne suffisait que d'une opération, pour que tout redevienne comme avant. J'étais soulagé de l'apprendre, et c'est quand je rentrais pour te le dire que j'ai croisé Félix. Au début je ne l'ai pas reconnu. Il s'est fait passer pour un investisseur et il a tenu à ce qu'on ait un rendez-vous sur le champ, car il devait soi-disant prendre l'avion sous peu. Je me suis laissé prendre au jeu.

- Qu'est-ce qu'il te voulait ?

- Il voulait forcer ce que notre mère a voulu empêcher : qu'il entre dans nos vies. Il savait tout de nous, de nos activités, et par conséquent, il savait également que j'étais celui qu'il pouvait en quelque sorte maîtriser. Dans un premier temps, j'ai refusé de coopérer, mais deux jours après tu as frôlé un accident de voiture juste sous mes yeux, et peu de temps après j'ai reçu de sa part la preuve que c'était un avertissement. Alors je n'ai plus pris de risque.

- Pourquoi tu ne m'as rien dit ?

- Tu commençais juste à te remettre sur les rails. Tu avais trouvé quelque chose qui te plaisait, une activité qui canalisait ta colère et la transformait en une qualité nécessaire pour évoluer dans le monde des affaires. Et le plus important, je m'étais juré de toujours garder intacte cette barrière qui te gardait du bon côté de la route. Il savait que t'avoir toi était impossible, comparativement à moi tu étais plus...

- Ressemblant au monstre qu'il était. Compléta Christopher d’une voix triste.

- Non, tu étais plus fort. Il savait que tu serais celui qui le mènerait à sa perte voilà pourquoi il s'est contenté de moi. Il avait tout préparé, et je savais que tu ne me laisserais jamais partir tant que tu n'y serais pas obligé. Je t'ai donc révélé ma maladie en l'aggravant en tous points, j'ai pris des médicaments qui m'affaiblissaient et qui me donnaient des symptômes d'une tumeur maligne. Je ne supportais plus de te voir si abattu, alors j'ai décidé de me faire admettre à l'hôpital, mais là aussi tu m'as suivi. Plusieurs fois j'ai voulu t'en parler, mais te garder vivant était plus important. Le jour de l'opération, Félix avait tout préparé, les médecins et tous ceux qui ont assisté à l'intervention avaient été corrompus ou leurs familles menacées. Ils ont réussi à tout retirer de la tumeur, mais ils avaient pour consignes à la fin, de te dire à John et toi que je n'avais pas survécu, et de falsifier les rapports en ce sens.

- Tu as vécu toutes ces années avec lui ? demanda-t-il d’une voix sourde.

- Non, juste le temps de ma convalescence. C'était un vrai sociopathe, et même si c'était à mon plus grand plaisir, j'ai compris le temps que j'ai passé là-bas, que ce n'est pas avoir une famille qui l'intéressait. Il prenait son plaisir à infliger de la souffrance aux autres, comme il l'a fait subir à la famille Smith. Et dans mon cas c'était le fait de me laisser vivre une liberté illusoire. Je pouvais aller où je voulais, faire ce que je voulais, mais je n'avais pas le droit de faire ce que je désirais le plus au monde : entrer en contact avec toi. Il savait que ça me tuerait à petit feu. Et donc, tant qu'il ne me le faisait pas savoir, je ne savais pas si tu allais bien ou pas, vu toute la discrétion dont tu faisais preuve. Il m'a obligé quelques fois à travailler pour lui, contre ta tranquillité. Il vivait dans les environs, te surveillait autant qu'il le pouvait, sans entrer dans ton champ de vision, et me montrait ainsi que je devais continuer à jouer le jeu. Les années passaient et chaque jour je regrettais un peu plus la décision que j'ai prise, mais j'avais aussi peur de ce que tu dirais quand tu sauras ce que j'ai fait, alors j'ai continué à vivre dans une prison psychologique que je m'étais moi-même bâti. Je savais que si tu avais été à ma place tu aurais très certainement agis différemment, tu aurais pris le risque, mais moi, je suis prudent, ou plutôt peureux, surtout quand il s'agissait de ta vie.

- Tu n'étais donc pas présent quand il a amené Alexandra ?

- Non. Tant que tu n'étais pas concerné, je ne cherchais pas à savoir ce qui se passait, lui et moi on ne se voyait donc, que pour que je lui fasse le point de ses rendements financiers. J'ai seulement appris pour elle le jour même où il l'a kidnappée pour la deuxième fois. C'est Marco son bras droit, qui m'a raconté toute l'histoire, celle de l'assassinat de sa famille, sa captivité, sa première évasion qu'il avait lui-même facilité, puis votre rencontre qui avait été facilité par le fait que la route qui menait à chez toi desservait aussi sa maison. Il m’a aussi dit pour son mariage avec toi, et pour finir la grossesse. C’est là que j’ai décidé d’intervenir. On n'était pas proche, mais je savais qu'il ne supportait plus Félix. Et étant celui qui gérait quelques fois son argent, j'ai utilisé toute sa fortune pour payer la plupart de ses hommes pour qu'ils désertent. Et les derniers que tu as croisé là-bas étaient les plus fidèles. J'avais dans l'intention de rentrer la récupérer pour la reconduire à toi, c'était égoïste, mais je prévoyais d'utiliser ce sauvetage comme un premier pas. Mais le temps que je quitte l'Autriche, où je résidais pour les Etats Unis, il était trop tard. À mon arrivée, il y'avait juste des corps à l'entrée, plus celui de Félix qui baignait dans son sang dans le bureau. Les caméras de surveillance t'avaient filmées, je les ai donc détruites, puis j'ai mis le feu à toute la maison pour qu'on ne puisse pas te relier à tout ça.

- Donc c'est grâce à toi qu'il n'y avait presque personne sur la propriété ?

- Non, c'est à cause de moi si tu es dans cet état. Si j'avais été plus courageux, si je l'avais affronté il y'a dix ans, rien de tout ça ne serait arrivé. Je suis vraiment désolé Chris, j'aurais dû t'en parler pour qu'on trouve une solution, ensemble comme toujours.

- Je ne te le fais pas dire. Tu as une idée de ce que j'ai ressenti ? As-tu penser un seul moment à quel point ta décision allait m'affecter ? Dix ans à me torturer, dix ans à penser que j'étais maudit, que cette famille était maudite. J'ai même penser à empêcher Alexandra d'aller au bout de sa grossesse par peur qu'ils ne meurent tous !

Christopher ne criait pas, mais le ton qu'il employait était triste, sec, courroucée, et son regard dur.

- Je comprends. Lui dit alors Christophe d'une voix triste en tournant les talons.

- Où crois-tu aller ainsi ? Ne pense même pas que tu vas t'en tirer aussi facilement. Je fulmine, tu n'en as pas idée. Et si j'étais capable de quitter ce lit je te le ferai sentir de la plus douloureuse des manières.

Le cœur suspendue dans le vide, Christophe attendait que la décision tombe.

- Mais je sais que ta décision était motivée par l'envie de me protéger. Reprit-il avec plus de douceur. Et outre cela tu es mon frère, nous sommes les deux faces d'une même pièce, et si je ne suis pas capable de pardonner mon propre jumeau, c'est que je suis mal parti pour être un bon père.

Christophe revint sur ses pas, le cœur plus léger. Retrouver leur complicité d'antan ne serait pas facile, mais son frère lui donnait l'occasion d'essayer, alors il n’allait pas tout foutre en l’air.

Un ange passa.

Ils se regardaient de nouveau sans savoir quoi se dire.

- Félicitations. Lança Christophe au bout d'un moment. Combien sont-ils ?

- Quatre, souffla Christopher en reposant lentement sa tête contre son oreiller.

- Tu as battu le record de la famille à ce que je vois.

Christopher émit un petit rire en fermant les yeux.

- Et toi ?...

- Non, je n'ai pas de petite amie ou d'enfants. J'ai bien eut des relations, mais compte tenu de ma situation, elles étaient toutes sans lendemain.

- Je vois. Répondit Christopher en gardant son regard fixé sur le plafond de sa chambre.

- Que comptes tu dire à ta femme ?

- La question c'est que va-t-elle faire maintenant qu'elle sait que mon géniteur à tuer sa famille. Et je crois que je ne vais pas tarder à le savoir. Entre mon ange. Fit Christopher en direction de la porte de sa chambre entrebâillée.

Tout doucement, Alexandra poussa la porte et vint s'arrêter au milieu de la pièce. Les mains ramenées sur son ventre et la tête baissée, elle attendait timidement un signe de sa part.
Discrètement, Christophe sorti de la chambre, pour les laisser seuls.
Au bout d'une minute où personne ne parlait, elle releva la tête pour voir qu'il la regardait avec une vive lueur dans les yeux. Puis doucement, il leva difficilement le bras, et il lui tendit la main en signe d'appel à venir le rejoindre.

Les pieds nus sur le sol, ses cheveux lui couvrant presque tout le corps, et sanglotant comme une petite fille, elle réduisit les quelques deux mètres qui les séparait, puis avec difficulté, elle réussit à grimper sur le lit d'hôpital pour se coucher contre lui.

- Je... je suis... je suis deso...lée. Dit-elle d'une voix pleurnicharde, hachée par ses multiples sanglots.

- Chuut, fit-il tendrement en lui caressant le dos. Calme-toi. Ce n'est pas de ta faute.

- Si... si c'est... c'est de ma faute. Si je n'étais pas entrée dans ta vie, rien de tout cela ne serait arrivé. Tu irais bien. Réussit-elle à dire avant de se remettre à pleurer de plus belle.

- Alexandra regarde-moi.
Elle s'appuya sur son avant-bras, et se redressa pour le regarder.

- Si tu n'étais pas entrée dans ma vie, je n'en n’aurais pas eu une tout simplement, et jamais je n'aurais retrouvé mon frère. Merci de me l'avoir ramené. Lui dit-il d'une voix sincèrement touchée.

Il essuya du pouce les larmes qui coulaient abondamment sur ses joues roses.

- Rien ne serait arrivé si moi j'avais fait ce qu'il fallait plutôt.
Alexandra fronça les sourcils en signe d'incompréhension.

- Après que je t'ai retrouvée pour la première fois, j'ai envoyé un de mes hommes faire une recherche complète sur ce qui a pu t'arriver. Et quelques mois plus tard, il m'a envoyé un rapport détaillé que je n'ai pas pu lire jusqu'au bout après que j'y ai lu que ton bourreau était également à l'auteur de ma naissance. Si j'étais allé au bout, j'aurais su qu'il était préférable pour toi qu'il soit mort. J’ai adopté la politique de l’autruche, je pensais que si je ne faisais rien, il serait resté dans son coin, que toi tu aurais été mieux jusqu’à guérir, et que moi je ne prenais aucun risque te concernant.

- Tu ne peux pas tout prévoir et tout contrôler Angel.

- Si, j’aurais juste dû le tuer dès que j’ai su qui il était. Déclara Christopher avec un réel regret dans la voix.

- Comment tu m'as retrouvée aussi vite ? s’enquit Alexandra pour éviter ce sujet sensible.

- C'est lui qui m'a appelé. Je crois qu'il a pensé que je te détesterais après l'avoir écouté. Et que peut-être ainsi j'allais le rejoindre dans sa folie.

- Et est-ce le cas ? Demanda Alexandra d'une toute petite voix.

- Comment cela se pourrait-il ? demanda-t-il doucement sans la quitter du regard. Je sais que tu as tout entendu de ma discussion avec Christophe, et bien vrai que je ne reconnaisse pas ce scélérat comme étant mon père, je voudrais cependant te demande pardon pour les actes atroces qu'il a commis à l'encontre de ta famille. Je sais que ce qu'il a fait est impardonnable, il à tuer ton père, puis ta mère, il t’a enfermé dans son sous-sol pendant, neuf années, et je comprendrai parfaitement si tu décides de m'en tenir rigueur en demandant le divorce.

- Tu n'as rien avoir avec lui, ni avec ce qu'il a fait, et encore moins avec tout ce qui s'est passé il y'a dix ans. Pendant ce mois où tu n’avais pas été là j’y ai réfléchit longuement. Toi et moi on ne savait rien de ce qui liait nos deux familles, nous sommes comme qui dirait, des dommage collatéraux d’un passé qui avait entrelacé nos deux destins de la plus sombres des manières. Et de ce destin entrelacé on n’a cependant réussit à construire quelque chose de vrai, de sincère, et de pur. Pour toutes ces raisons nous ne devons pas laisser des actes commis par d'autres il y'a des années détruire notre avenir. Comme le dit le docteur Malone, il faut apprendre à dépasser certaines choses pour vivre sainement, et t’en vouloir pour quelque chose que tu n’as pas fait, n’est pas sain mon ange.

- Donc tu veux toujours de moi ? Demanda Christopher d'une voix hésitante, en soudant ses yeux dans ceux d'Alexandra.

- Oui, et plutôt deux fois qu'une. Et si je comprends bien, toi aussi tu veux toujours de moi ? S'enquit-elle timidement.

- Oui je le veux, répondit Christopher avec une voix sérieuse, tout comme il l'avait fait le jour de leur mariage.
Alexandra lui sourit les yeux toujours larmoyants, puis elle posa ses lèvres sur sa poitrine dans un baiser, avant de s'y recoucher en faisant attention aux fils.

- J’ai tué un homme. Lui dit-elle soudainement à voix basse. Quand il me retenait là-bas, je l’ai étranglé lorsqu'il m’a menacé d’ouvrir mon ventre avec un couteau si je lui en laissais l’occasion.

- Et comment tu te sens par rapport à ça ?

- Je ne sais pas. Je me sens mal, mais quand je pense au danger que courrait les enfants je me dis que c’était la seule chose à faire.

- Alors c’est que c’était la seule chose à faire, lui répondit Christopher d’un ton approbateur.

- Tu m’aimes toujours ?

- Encore plus mon ange roux.
La main de sa femme enfermée dans la sienne, il la caressa, pour calmer ses pleurs incessants.

- J'ai... j'ai eu tellement peur de ne plus te revoir. Bafouilla-t-elle finalement en accentuant une fois encore ses pleurs précédemment taris. Tu étais là, mais tu ne te réveillais pas, et tu ne me parlais plus. Tu n'as plus intérêt à me faire un coup pareil Walstein. Comment voulais-tu que je m'en sorte avec les bébés sans toi ?

- Je suis désolé. Murmura-t-il si bas que sa voix était semblable à un souffle.

Les minutes passaient, et Alexandra finit par s'endormir, entourée par cette nouvelle chaleur. Christopher voulut en faire de même quand l'un des infirmiers qui s'occupait de lui ouvrit la porte. Ce dernier fit les yeux ronds en trouvant le patient encore comateux il y'a moins d'une heure, dorénavant réveillé. Il ouvrit la bouche pour dire un mot, mais il fut interrompu par une voix calme et virile.

- Taisez-vous et approchez.
Avec une certaine appréhension, le jeune homme avança jusqu'à sa hauteur.

- Trouvez de quoi la recouvrir. Ordonna-t-il en indiquant Alexandra du regard.

Ce dernier s'exécuta, et ramena de l'armoire, une couverture bleue dont il recouvrit maladroitement Alexandra sous le regard mauvais de Christopher.

- Maintenant laissez-nous. Revenez quand elle sera réveillée.

- Mais il faut que le médecin vienne...

- Sortez je vous dis. Se contenta-t-il de répondre à voix basse le visage fermé à toute discussion.

Il avait dormi pendant plus d'un mois, et ce n'était pas quelques heures de plus qui allaient changer quoi que ce soit dans son état de santé. Pour l'heure, il avait plus besoin de la chaleur et de la présence de sa femme que d'aucun médecin. Fatigué par les évènements, il ferma les yeux, et s'endormit à son tour avec l'odeur fruitée d'Alexandra comme doux cocon.












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