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CHAPITRE LXVI







Une chance sur plus de cinquante millions, et il fallait que ça tombe sur moi.

Une putain de chance sur cinquante millions.

Le pied appuyé sur l'accélérateur, Christopher ne voyait rien d'autre que le bitume, et n'entendait rien si ce n'est le bruit des multiples cœurs qu'il avait entendu lors de l'échographie, ainsi que la liste non exhaustive des risques que courrait Alexandra en gardant cette... Il n'arrivait même pas à le dire en pensée.

Mais quel con j'ai pu être, comment j'ai fait pour ne pas m'assurer qu'elle ne tombe pas enceinte.

C'est de ma faute si elle est dans cet état, de ma faute si cette grossesse risque de la tuer. Pendant que je tapais du poing sur le volant de ma voiture, mon téléphone se mit à sonner, sur le kit mains libres. C'était John, il m'avait déjà appelé plus de dix fois, et laissé une bonne douzaine de messages, mails, et messages vocaux. Je n'avais pas envie de parler à qui que ce soit, mais si je ne continuais de garder le silence, il allait lui aussi continuer d’essayer, jusqu'à contacter Alexandra. Et ça je ne le veux pas.

En repensant à Alexandra, Christopher revit à la profonde déception qui s'était dessinée ses traits quand il lui avait dit ne pas savoir quand est-ce qu'il reviendrait. Elle devait le détester maintenant, et il la comprenait. Lui-même se haïssait pour ce qu'il avait fait. Christopher appuya brutalement sur le bouton, quand le treizième appel de John intervînt.

- Qu'est-ce qu'il y'a John.

- Enfin souffla t'il soulagé. C'est plutôt à toi que je devrais poser cette question. Tu es parti en trombe, et blanc comme un cachet d'aspirine. Tout va bien ?

- Oui.

- Ou es-tu ?

- En voiture.

- S'il te plaît Christopher, ranges-toi sur le bas de la route, demanda t'il. Je serai plus tranquille ainsi. Maintenant que c'est fait, ou étais-tu pendant tout ce temps ? Ça fait presqu'une heure que j'essaie de te joindre.

- J'étais chez le médecin.

- Qui est malade ?

- Personne pour le moment, mais... Mais Alexandra risque de mourir.

- Pourquoi va-t-elle mourir, si elle n'a rien ?

- Elle est enceinte, rétorquais-je comme si c'était une évidence.

- Mais ça c'est une excellente nouvelle. Toutes mes Félicitations. Fit John enjoué.

Je ne répondis pas.

- N'est-ce pas que c'est une bonne nouvelle Christopher ? Demanda alors son ami sur un ton maintenant hésitant.

- Une bonne nouvelle ? Fis-je d’une voix froide. Je te dis qu'elle va mourir hurlais-je alors en tapant du poing sur le tableau de bord, en fissurant l'écran qui s’y trouvait.

- Le médecin a détecté des complications ?

- C'est une grossesse risquée me contentais-je de répondre.

- Mais si vous faites tout comme il faut, le bébé viendra sain et sauf.

Si seulement il s'agissait d'un bébé.

- Et qu'est-ce que vous pensez faire ?

- Je n'en sais rien, mais tout ce que je sais pour le moment, c'est que je ne suis pas certain de pouvoir, ni de vouloir prendre le risque de la perdre.

Je n'y survivrai pas.

- Ce n'est pas à toi de prendre cette décision Christopher.

Christopher souffla de dédain face à cette affirmation.

- Je peux te poser quelques questions ?

- John, je n'ai pas la tête à jouer aux questions réponses en ce moment. Trouve-toi quelqu'un d'autre.

- Réponds juste à mes questions, et si ce n'est pas plus clair dans ta tête après, je te laisse tranquille. Surtout, ne prends rien contre toi, c'est juste pour t'aider que je le fais, me prévint-il avant de commencer.

- Tu pensais un jour trouver une femme que t'aimerais au point de l'épouser ?

Mais je ne répondis pas.

- Christopher ? appela-t-il comme je gardais le silence.

- Non.

- Tu avais envie d'avoir un jour des enfants ?

- Bien-sûr que non. Et je ne le veux toujours pas.

- Pourquoi ?

- Parce-que je ne veux pas les voir mourir.

Et c'est ce qui risque d'arriver avant même qu'il ne vienne au monde.

- Christopher, la mort fait partie du cycle de la vie.

- Il n'y a pas de vie, dans la famille Walstein, juste la mort. As-tu oublié que dans ma famille toutes les grossesses donnaient soient des jumeaux, soient des triplés. Et dois-je aussi te rappeler où sont toutes ces personnes aujourd'hui ? Elles sont toutes mortes John, toutes ! sans exception.

- Mais toi tu es là.

- Et pour combien de temps encore ? Je viens d'apprendre le jour de mon anniversaire, et donc la veille de la mort de mon frère jumeau, que ma femme est enceinte de quadruplet, et que cette portée de bébés pourrait bien la tuer. Jamais je ne survivrai à la mort d'Alexandra. Jamais !

- Dis-moi, te croyais-tu stérile ? Ou croyais-tu Alexandra stérile ?

- Non.

- As-tu à un quelconque moment penser à te protéger de toutes potentielles grossesses ?

Je ne lui répondis pas non plus.

- Ton silence me fait dire que c'est un non également. Alors laisse-moi te dire quelque chose, tu es un homme qui adore contrôler tout ce qui l'entoure, et tu le fais à la perfection. Tu étais au courant que les gènes des membres de la famille Walstein, étaient propices aux grossesses multiples, mais tu n’as rien fait pour t'en prémunir. C'est toi qui a décidé de la femme que tu allais aimer, c'est toi qui a décidé de tout, en ce qui la concerne, ou intervient dans sa vie, de près ou de loin. Tu es aussi un homme qui oublie rarement de faire quelque chose, et si tu n'as pas pensé à la mettre sous contraceptif, ou même penser à faire une vasectomie, vu que tu étais certain de ne pas vouloir d'enfants, c'est qu'au fond de toi tu voulais fonder une famille. Alors assume maintenant le choix que tu as fait, et retourne donc auprès de ta femme, prendre soins d'elle et des enfants que tu vas bientôt avoir, car top ou tard, tout le monde meurt Christopher. Et cette réalité, nul ne peut la changer, pas même toi. Donc si tu décides aujourd'hui, la veille de l'anniversaire de la mort de ton frère comme tu le dis, de pousser ta femme à interrompre cette grossesse, ça sera toi, et toi seul, qui seras le bourreau qui enclenchera l'exécution cette malédiction que tu décris et crains tant. Tu incarneras cette malédiction, et ça ne sera pas du fait d'une quelconque force cosmique ou de toutes autres forces surnaturelles. Ce sera toi, tu m'entends ? Toi et personne d'autre Christopher.

- Vas te faire foutre John, s'énerva Christopher en mettant en marche le moteur de la Lamborghini.

Sans laisser son meilleur ami ajouter un autre argument à sa plaidoirie, Christopher mit fin au coup de téléphone, et s'engagea abruptement sur la route. Sans aucune dose de retenue, il poussa le moteur puissant de la Lamborghini dans ses derniers retranchements, en espérant ainsi, extérioriser, et rouler sur toute cette colère et cette impuissance qu'il ressentait.

Toute la nuit Alexandra avait attendue Christopher. Elle avait pleurée toute les larmes de son corps, pour ne finalement passer qu'un court moment d'endormissement aux premières lueurs du soleil. Elle se réveilla que lorsqu’elle entendit du bruit derrière la porte, mais il ne s'agissait que de Léa qui lui apportait un plateau repas. Et par le regard de pitié que cette dernière lui lançait à la dérobée, Alexandra vit qu'elle savait que quelque chose sentait le pourri dans le royaume du Danemark. Un coup d'œil au réveil lui avertit qu’elle n'avait dormi que deux heures.

- Il est rentré ? Demanda-t-elle d'une voix rêche.

- Non Madame, répondit Léa avant de sortir.

Avec difficulté, Alexandra se leva du sol de marbre sur lequel elle était couchée pour boire un peu de cette eau qui lui avait été amenée. Mais dès qu’elle l'ingurgita, un spasme secoua son estomac. Elle eut tout juste le temps d'atteindre la cuvette des toilettes avant de régurgiter le liquide. Ayant l'estomac vide, rien ne sortait au bout de quelques secondes, mais n'empêche que les spasmes persistaient. Elle arrivait d'habitude à contrôler ses nausées matinales, mais on dirait que maintenant que c'était officiel, son organisme avait décidé d'agir à sa guise.

Quand elle passa devant le miroir de la salle d’eau, la femme qui s'y reflétait ne ressemblait plus à rien. Juste une coquille vide qui avait besoin de son mari. Et, pour la première fois depuis qu’elle était venu ici, elle avait envie d'éteindre la lumière, allumer la climatisation à fond pour ressentir le froid ambiant de la pièce sombre dans laquelle elle avait grandi, et de se mettre dans un coin de la chambre pour de nouveau s'enfermer dans sa tête exactement comme elle le faisait.

Ça ne lui coûterait rien de redevenir celle qu’elle était en arrivant ici, au contraire même, peut-être que ça reboucherait le trou béant qu’elle avait dans la poitrine. Elle avait la sensation de constamment recevoir des coups dans le cœur avec un tison brûlant. Rien de ce qu’elle ressentait en ce moment, n’était comparable à ce que lui faisait subir Félix. C’était bien pire cette fois-ci. Félix au moins meurtrissait son corps, mais là, c’était son cœur et toute son âme qui se déchiraient à chaque seconde passées loin de lui.

J'ai besoin d'Angel.

Comme la soirée d'hier, j'avais attendu toute cette satanée journée devant la baie vitrée, en guettant son retour, mais rien. Aujourd'hui c'était l'anniversaire de la mort de son frère, peut-être était-il au cimetière. Mon téléphone fissuré, mais fonctionnel à la main, j'avais attendue également son coup de téléphone, ou même un message pour me dire qu'il va bien. N'y tenant plus, je pris l'initiative de l'appeler. Il fallait que je sache. Le cœur battant la chamade, j'écoutais les sonneries tomber dans le vide jusqu'à ce qu'il décroche.

- Alexandra ? Tout va bien me demanda-t-il d'une voix fatiguée et inquiète.

À l'entente de sa voix roque, les larmes me vinrent aux yeux.

Non, tout ne vas pas bien, je t'aime et je veux que tu rentres à la maison. J'ai besoin de toi, voulus je dire mais au lieu de ça je menti, en disant oui. Je ne voulais pas l'obliger à rentrer.

Et s'il était inquiet, c'est que tout n'était pas forcément perdu d'avance.

- Je ne sais toujours pas quand je rentrerais reprit-il d'une voix désormais blanche de toutes émotions.

- Je ne t'appelais pas pour t'obliger à revenir auprès de moi. J'avais juste besoin de savoir qu'il ne t'était rien arrivé et que tu allais bien. Je voulais aussi te dire que si pour que tu reviennes, ou pour que tu puisses être heureux, tu veux que je me débarrasse de cette grossesse, alors je le ferai. Tu n'as qu'une chose à dire, et nous prendrons rendez-vous pour tuer dans l'œuf ces quatre vies que nous avons créé.

- Alexandra, souffla-t-il d'un ton las.

- Je te l'ai déjà dit, je t'aime au point d'accepter absolument tout ce que tu me proposes, si ça me permet d'être avec toi Angel. Déclarais-je dans un sanglot en le suppliant.

Il ne me répondit pas sur le champ, mais je l'entendais respirer profondément de l'autre côté du combiné.

- Alexandra, j'ai besoin de me retrouver dans mes pensées, conclut-il avant de raccrocher quand le silence devint plus lourd à supporter.

Intérieurement j'espérais qu'il me dise non, qu'il me dise qu'il voulait qu'on ait ces bébés ensemble, mais en lieu, et place de ça, il avait opté pour le mutisme en se réfugiant derrière son mur de silence comme moi, quelques mois plus tôt. Interrompre ma grossesse me fendrait inévitablement le cœur, mais si c’était le prix à payer...

Quand je l'ai su, et que j'ai entendu les battements rapides de leurs cœurs, j'ai d'abord éprouvée une certaine joie à l'idée qu'Angel et moi avions créés des vies. Puis j'ai vu son visage fermé, et j'ai très vite douté sur le bien-fondé de cette grossesse. Mais maintenant qu'en quelques heures, j'avais entraperçu l'esquisse d'une vie sans lui, je me suis rendu compte que depuis le trou de désespoir dans lequel je me trouvais, je serai disposée à accepter absolument tout ce qu'il me demandera. C'était inhumain, mais je suis prête à tout donner pour ne plus ressentir une minute de plus, la douleur qui irradiait chaque parcelle de tout mon être.

Face à la verrerie, les yeux dans le vide, j'ai vu passer sous mes yeux toutes les étapes d'une journée, et d'une fin de journée. Léa m'avait apporté un troisième plateau repas qui gisait avec les deux autres, sur la table basse du salon de la chambre. Je n’avais pas dormi, je ne m'étais pas changée, je n'avais pas pris de douche, je n'avais rien avalé depuis hier midi, et je ne sentais rien des effets indésirables que devait me faire ressentir cette journée. Tout ce que je ressentais c'était son absence à lui. Comme hier nuit, c'est recroquevillé sur le sol froid près de la baie vitrée, et après avoir tant et tant pleurer, que je m'endormis finalement, en espérant le trouver à mon réveil.

À peine 1h après qu'Alexandra se soit endormie, la porte de la chambre entre-ouverte, s'ouvrit tout doucement pour laisser entrer l'homme qu'elle attendait depuis bientôt deux jours. A pas de velours pour ne pas la réveiller, Christopher s'avança jusqu'au corps roulé en boule de sa femme. Du haut de toute sa hauteur, il la regarda, en constatant avec douleur que même en dormant elle pleurait toujours. Avec tendresse, il s'accroupit, et la souleva du sol sans la réveiller. Comme si elle ressentait sa présence, Alexandra enroula ses bras autour de son cou, et protesta légèrement quand il voulut la coucher dans leur lit. 

Il la borda, et gratifia son front d'un baiser doux comme une caresse, et il s'en alla dans son bureau. Sur place, il se servit cinq verres conséquents de scotch, qu'il but à chaque fois d'un trait, avant d'en rapporter dans la chambre. Depuis l'embrasure de la porte de son bureau, où son épaule prenait appuie, Christopher posa une fois de plus son regard sur elle. Sans la quitter des yeux, il récupéra une chaise, et alla s'asseoir à la place habituelle d'où il avait pour coutume de la regarder dormir. Son verre maintenant à moitié vide à la main, il surveillait de loin chacune de ses respirations, et cela lui rappela la nuit où il l'avait découverte. C'est de la même manière qu'il avait surveiller son sommeil pendant des jours. Et aujourd'hui c'est ce qu'il faisait de nouveau. Il voulait s'assurer que rien ne lui arrive en cette nuit où il avait perdu il y'a dix ans, un être cher. Il voulait pouvoir défier la mort, si jamais celle-ci se présentait pour prendre celle qui était dorénavant sa vie. À trois heures du matin, pendant que tel un ange gardien, Christopher veillait sur le sommeil d'Alexandra, il vit cette dernière étouffer plusieurs gémissements de douleurs en se contorsionnant sur le lit.

- Angel, souffla-t-elle d'une voix basse avec un ton qui appelait à l'aide.

Sans attendre une seule seconde de plus, il laissa tomber son verre ainsi que le peu de liquide ambré qu'il contenait, aller s'échouer sur le sol dans un bruit sec. Et s'élança vivement vers sa femme en renversant la chaise sur laquelle il était assis.

- Alexandra, appela t'il doucement en se mettant près d'elle.

- Angel, appela une fois de plus Alexandra en proie au cauchemar duquel elle ne pouvait s'échapper.

- Je suis là, ouvre les yeux, lui dit-il en la prenant dans ses bras.

Guider par la voix de Christopher, Alexandra ouvrit soudainement les yeux, le souffle court. Elle regardait partout avec une profonde peur dans les yeux, on aurait dit un animal traqué.

- Angel c'est toi ? S'enquit-elle d'une voix incertaine les yeux écarquillés.

- Oui, c'est moi. Je suis là, auprès de toi mon ange.

- Tu es vraiment là ? Tu es revenu pour moi ?

- Oui, mon amour, je suis revenu pour toi. Assura t'il.

- Et tu ne t'en iras plus jamais en me laissant de nouveau seule ?

- Non je ne te laisserai plus jamais seule. Pardonne-moi d'avoir brisé la promesse de ne jamais te laisser.

- Tu es là, avec moi, c'est l'essentiel. Le reste ne comptes plus. Tu sais que je t'aime, et que je ferai tout pour que tu sois heureux n'est-ce-pas ?

- Oui Alexandra, je le sais.

On aurait dit une enfant complètement déboussolée. En quelques heures, il avait à lui tout seul, réussi à érafler la nouvelle version d'elle, qu'elle mettait tant d'efforts à bâtir. Par sa faute elle semblait de nouveau perdu, il était coupable de son état émotionnel de nouveau chancelant. John avait raison, si jamais quelque chose arrivait à Alexandra, si jamais il la perdait, cela lui serait entièrement imputable. Il serait lui, l'unique responsable. Il avait failli la perdre par lâcheté, et par peur de la réalisation d'une hypothétique malédiction. Mais cette peur-là, n'était rien en comparaison à souffrance qu’il avait ressenti durant ces deux jours sans elle.

- Je ne te mérite pas, déclara alors Christopher dans un sanglot.

Pour la première fois donc depuis des lustres, les yeux secs de Christopher étaient maculés de larmes. Même le jour de la mort de son frère il n'avait pas pu verser une seule larme. Et il a fallu qu'il soit séparé d'elle, pour que la peur de ne plus jamais la revoir, de ne plus jamais ressentir ce qu'il ressentait quand il était dans ses bras, ébranle ses glandes lacrymales. Il se devait de profiter de l'instant présent, mais en lieu et place de cela, il avait sans vergogne fuit la femme qu'il aimait.

- Non, non ne pleure pas Angel, je suis tellement désolée. On fera ce que tu veux, mais s'il te plaît, je t'en supplie ne soit pas triste, supplia Alexandra en essuyant les larmes de Christopher avec des baisers.

C'est lui qui était censé la consoler, et voilà que c'est elle qui le faisait. C'est elle qui était le roc sur lequel il n'avait maintenant cessé de s'appuyer, c'est elle qui le portait, ces heures passées loin d'elle avait suffi à ce qu'il comprenne encore plus, la force de ce qu'il ressentait pour elle. Comme elle le pu, Alexandra serra Christopher contre elle, mais la carrure imposante de l'homme ne l'y aidait pas beaucoup. Doucement, elle écarta les jambes pour qu’il puisse s’y loger, puis elle s'adossa contre l'immense tête de lit, en l'entraîna avec elle, afin qu'il puisse se ressourcer sur sa poitrine.

Il avait toujours été présent pour elle, et aujourd'hui c'était à son tour d'être forte pour lui.

Dans le calme donc de cette nuit du 16 février, et serrés l'un contre l'autre dans le lit, chacune des deux moitiés du couple Walstein adressait chacune de leurs larmes à l'autre en espérant que cela soit suffisant pour affronter l’avenir incertain qui se préparait au loin.













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