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CHAPITRE LXV








- Qu'est-ce qu'il y'a Christopher. Tu es devenu aussi blanc qu'un linge.

Tel un automate, Christopher se leva de derrière son meuble et sorti du bureau sous les questions de John. Il alla dans la salle à manger, mais il n'y vit pas Alexandra.

- Où est-elle, demanda-t-il à l'employée qui débarrassait la table.

- Madame vient de remonter dans la chambre Monsieur.

Il délaissa l'ascenseur, et prit les escaliers qu'il trouvait beaucoup plus rapide. Quand il fit éruption dans la chambre, il la trouva horizontalement allongée en travers du lit.

- Alexandra ?

Elle ouvrit ses magnifiques yeux, puis se redressa. Christopher lui tendit la main pour l'aider à quitter le lit.

- Tu vas bien, demanda-t-elle inquiète.

Il ne lui répondit pas, et attrapa l'ourlet de sa robe-pull. Sans un mot, Christopher la releva pour voir son corps, et Alexandra se laissa faire.

- Mais qu'est-ce que tu fais Angel ?
Son regard s'attarda d'abord sur sa poitrine qui débordait un tantinet de leur prison de dentelle blanche. Puis il descendit les yeux plus bas, et se mit sur le côté pour la voir de profil. Christopher baissa ensuite la ceinture du bas couleur beige qu’elle portait, pour mieux voir la naissance de son ventre. Elle frissonna quand il passa ses doigts froids sur sa peau.

Ça ne se peut pas !

C'est presqu'imperceptible, mais présent. Il était indéniable que son corps avait changé. Sa poitrine avait grossi, et tout comme sa poitrine, son bas-ventre était légèrement rebondi.

Non, non et non...

- Rhabille toi, et suis-moi ordonna Angel en s'écartant de moi une fois son inspection terminée.

Inquiète, je m'exécutai rapidement avant de le suivre dans le couloir. Il marchait si vite que je dû courir quelques fois pour le rattraper. En traversant le hall, je vis une fois de plus John, et tout comme moi, il semblait ne pas comprendre ce qui se passait. John appela Angel, mais ce dernier ne répondit pas. Il me fit par la suite un bonjour de la main droite auquel je répondis par un léger mouvement de la tête, avant de suivre à la hâte Angel.

- Où est-ce qu'on va ? Demandais-je pendant qu'Angel m'attachait ma ceinture de sécurité.

- Voir un médecin, daignant-il enfin me répondre, une fois sa ceinture bouclée également.

- Pourquoi, il y'a un problème ? Je suis malade ?

- Non.

Ce fut la seule réponse, et le dernier mot auquel la jeune femme eût droit durant tout le trajet.

Je reconnu l'endroit où il m'avait amené, il s'agissait de la clinique dans laquelle travaillait le docteur Bull.

- Pourquoi est-ce qu'on vient la voir ?

- J'ai besoin de certaines réponses, se contenta-t-il de répondre vaguement en évitant toujours de me regarder.
Il dépassa toutes les autres personnes présentes dans la salle d'attente, et continua pour s'arrêter devant la même jeune fille de la dernière fois.

- Bonsoir. Monsieur et Madame Walstein, nous n'avons pas de rendez-vous, mais nous devons impérativement voir le docteur Bull.
Sa voix était claire, et sa phrase ressemblait plus à un ordre, qu'à une demande. La secrétaire battit des cils en rougissant. Arrêtée derrière Angel, je croisai mes bras sur ma poitrine en roulant des yeux.

- Je vais voir si, si elle peut vous recevoir bafouilla-t-elle.

Au même moment, une patiente sortie du bureau du médecin, et Angel n'attendit pas plus pour s'y engouffrer au grand dam de toutes les autres personnes. Mais vu la manière dont la plupart d'entre elles le regardaient, c'est clair qu'elles ne l'en voulaient pas le moins du monde.

- Bonsoir Madame Walstein, Monsieur Walstein, nous n'avions pas de rendez-vous aujourd'hui.

- Non, mais c'est urgent et ça ne peut pas attendre.

- Qu'est-ce qui se passe ?

C'était là la question à un million de dollars. Pensais-je.

- Ma femme a besoin d'une consultation, plus précisément d'une échographie.

Je ne sais pas ce qu'elle vit dans les yeux d'Angel, mais après quelques instants d'hésitations, elle se décida finalement à céder à sa demande.

- Bien, mais avant tout, Madame Walstein, dîtes moi, avez-vous vu vos menstruations depuis la dernière fois ?

- Oui la dernière fois c’était le vingt décembre, répondit Angel à ma place.

C'est à se demander si c'était lui ou moi le patient.

- Et avez-vous avez été malade récemment ?

- En début de mois elle a été malade. Elle a souffert de quelques légers étourdissements, et elle a même vomi deux fois. Mais elle m'a assurée que c'était une petite intoxication alimentaire due à un repas avarié qu'elle aurait mangé en sortant de son cours de danse.

Angel avait débité ça d'un trait avant que moi-même je puisse en placer une. Ça ne me dérangeait pas pour deux raisons, la première c'est que depuis le temps, j'en avais maintenant l'habitude. Et la deuxième, c'est que je n'avais pas été totalement honnête avec lui en ce qui concerne mes malaises. La vérité, c'est que j'avais encore eu une petite série d'étourdissement et de nausées matinales, mais vu que je ne voulais pas l'alarmer je ne lui avais rien dit. Et s’il apprenait ici, et maintenant, que je lui avais délibérément caché des informations qui concernaient mon état de santé, la température risquait de très rapidement monter entre nous.

- Madame Walstein, je vais vous demander de soulever votre vêtement jusqu'en dessous de la poitrine, et de retirer vos sous-vêtements.

Pourquoi il est toujours question de retirer mes sous-vêtements quand je viens ici.

Je lançai un regard à Angel, et je vis dans ses yeux une petite lueur de panique. Je compris alors qu'il fallait que je me plie aux exigences du médecin.

- Allongez-vous sur la table, s'il vous plaît.

Elle me recouvrit d'un tissu à la texture du papier, qui allait de mon ventre jusqu'à mes chevilles, puis commença son auscultation.

- Vous me direz quand vous sentiez un pincement, me dit-elle en tâtant mon ventre.

- Là ça fait mal, fis-je quand j'éprouvai une petite douleur aiguë au moment où elle exerça une légère pression sur mon bas-ventre.

- Posez maintenant vos pieds de part et d'autres sur les étriers.

Je relevai les genoux et écartai mes cuisses en veillant à ce que le tissu ne glisse pas. Pendant tout ce temps, Angel regardait tout ce que faisait le médecin en ne laissant plus rien transparaître cette fois-ci.

- Je vais maintenant vous faire une échographie endo-pelviene. Ça sera plus clair, et les résultats seront plus précis.

Elle recouvrit une longue sonde d'un préservatif, et lubrifia le tout, et dirigea l'appareil entre mes cuisses.

- Ça sera légèrement froid au début. Mais détendez-vous, ça ne vous fera aucun mal, m'assura-t-elle.

Elle souleva le rideau de tissu, et plongea sa sonde glacée dans mon intimité. Je me crispai involontairement quand la sonde mis le bout de sa tête en moi. Je ressentais une légère gêne d'avoir ce truc-là.
Pendant qu'elle maniait la sonde, elle fixait l'écran d'ordinateur relié à ladite sonde. L’écran plat qui était accrochée sur ma droite retransmettait les images qui passaient sur l’écran de l’ordinateur. On aurait dit qu'elle cherchait quelque chose dans ce tas d'images étranges. Angel se rapprocha lui aussi, et fixa à son tour l'écran tandis que moi je regardais l’écran sur le mur.

- C'est la première fois dans toute ma carrière professionnelle que je vois ça, déclara le médecin au bout de quelques minutes.

- Quoi, qu'est-ce qu'il y'a ? S'insurgea Angel en essayant de voir ce que le médecin voyait.

Je fis de même, et c'est presqu'en manquant de me tordre le cou, que je voulu aussi voir ce qu'elle voyait, mais pour le moment hormis un flot d'images floues, je ne vois rien d'autre.

- Écoutez plutôt ça, nous dit-elle en tendant le bras vers l'écran. Le docteur Bull appuya ensuite sur un des boutons et des sons sourds qui ressemblait à des petits coups de marteaux se mirent à raisonner partout autour de nous.

- Qu'est-ce que c'est ? Demandais-je.

- C'est le bruit d'un cœur, répondit Angel d'un ton assuré, sans quitter l'écran des yeux.

- Comment ça ? Et pourquoi il bat de la sorte ?

Je commençais à paniquer, le bruit cardiaque que j'entendais était trop rapide et irréguliers pour être normal. Le médecin, lui restait incroyablement calme alors que moi j'étais en proie en une grande peur.

- Ne vous inquiétez pas, c'est normal. Ce que vous entendez là est le bruit des cœurs de vos bébés.

- Quel bébé ? Demanda Alexandra pendant que Christopher grommelait une injure à peine audible.

Alexandra, cesse de jouer à l'idiote, elle regarde dans ton vagin avec un appareil tout en t'informant qu'il y'a des bruits de bébés. De quels bébés parle-t-elle selon toi ?

Oh...

Voilà, tu as tout compris.

- Je..., vous voulez dire que je suis..., je...

- Oui Madame Walstein, vous êtes enceinte. Et il s'agit de grossesse multiple. Je dirais même que vous en êtes à six semaines.

Je suis enceinte ? Je vais avoir un bébé d'Angel ? Un petit lui ? Je vais mettre au monde un petit être qui sera la fusion d'Angel et moi ?

Alexandra, le médecin a dit des bébés, pas un bébé.

- Combien, se contenta alors de demander Angel, avec une froideur et un détachement émotionnel qui me broya la poitrine.

- Le moniteur détecte quatre battements cardiaques différents, sans compter celui de la mère. Et si vous regardez bien vous verrez qu'il y'a là, deux poches, et qu'elles contiennent respectivement, des jumeaux chacune. Il s'agit donc d'une grossesse de quadruplet. Et la probabilité pour qu'une telle grossesse se produise est tellement faible qu'elle est d'au minimum 1/50 000 000.

Quatre ? Quatre bébés ? 

- Comment ça se fait qu'il y'en n'ai autant demandais-je dans un souffle.

- Et bien c'est rare, mais pas impossible. Le fait est que normalement, parmi le lot d'ovules qui sont libérés par la femme pendant sa période féconde, seul un réussi généralement à être fécondé. Et s’il est fécondé par un spermatozoïde, cet ovule peut se diviser pour donner deux fœtus, voire deux, ou trois par le plus grand des hasards. Mais dans votre cas, il n'y a pas eu qu'un seul ovule qui a survécu, mais deux. Et chacun de ces ovules se sont divisées pour donner tous les deux des jumeaux, et...

- Et le tout fait quatre, conclus-je d'une voix effarée.

Qu'est-ce que je vais faire de quatre bébés ?
Quand je regardai l'écran, je vis effectivement quatre petit points noirs. C'étaient eux, les bébés d'Angel...

- Je vais vous donner un cliché.

Une fois rhabillée, le médecin nous fit asseoir devant elle pour nous expliquer la marche à suivre. Et à peine installés Angel se lança dans les questions.

- Quels sont les risques qu'elle court ? Fit-il dans préambule le visage fermé.

Il se comportait comme s'il s'agissait d'une discussion d'affaires. On aurait dit qu'il étudiait une offre avant de se décider. J'avais l'impression de ne plus compter.

- Et bien, je ne vais pas vous mentir, mais les cas de grossesse multiple, ont en général un degré de risque nettement plus élevé en comparaison aux grossesse à enfant unique. Et parmi ces risques on pourrait citer les fausses couches, l'hypertension artérielle qui peut se révéler dangereux pour la mère et les enfants, une pré-éclampsie qui pourrait être néfaste à tous, le mauvais développement d'un des fœtus, la naissance prématurée qui est probable dans presque cent pour cent des cas, et des risques de mort périnatal.

Le tableau que venait de brosser le médecin effrayait Alexandra. Et l'état dans lequel était Christopher était indescriptible. Il sentait qu'Alexandra allait bientôt lui filer entre les doigts, et ça, c'était une option qu'il fallait écarter à tout prix.

- Mais pour réduire tous ces risques, et éviter au maximum tout accidents qui pourraient mettre la vie de la mère en danger, un certain nombre de choses doivent être proscrites, et d'autres adoptées.

- Lesquelles ?

- Plus d'activités nécessitant un effort physique intense, ou qui amènerait votre femme à être arrêtée longtemps, ou courbée. Plus de vêtements trop serrés, car cela pourrait réduire votre apport en sang aux fœtus. Un régime alimentaire particulier doit être adopté, et plus d'alcool, ni de cigarettes, de drogue ou tout autre forme de produits excitant ou de stupéfiants. Tous les médicaments qu'elle prendra doivent se faire après avis d'un médecin, et cela après une consultation faite dans les règles de l'art. Il lui faudra beaucoup de repos, et être protégée des chocs émotionnels ou physique autant que possible. Dans la plupart des cas, la mère se verra alitée pour aider son corps à porter la grossesse aussi longtemps que possible.

Je vais avoir un bébé, non des bébés. Mais...

- Votre grossesse doit être suivi méticuleusement Madame Walstein. Je veux donc vous voir dans mon bureau chaque deux ou trois semaines au maximum. Et si vous décidez de changer de médecin envoyez-moi les coordonnées de votre nouveau médecin afin que je lui transmette votre dossier. Mais en attendant, je vais vous prescrire une liste de médicaments prénataux à prendre rigoureusement. Si vous avez des saignements, si vous ne vous sentez pas bien, ou si vous avez ne serait-ce que l'esquisse de la plus petite douleur abdominale, n'attendez pas une seule minute, et venez immédiatement en consultation. - Vous portez quatre vies en vous, et toutes les décisions que vous prendrez maintenant doivent faire passer leur bien-être avant tout le reste. Être enceinte peut, être en fonction des circonstances une expérience fabuleuse, cependant, je vous préviens, que ça ne sera pas tous les jours faciles, surtout dans votre cas. Mais je ferai de mon mieux pour vous soutenir. - Je voudrais également vous prévenir que votre corps va énormément changer pour s'adapter à votre nouvel état. Vous allez donc prendre beaucoup de poids, votre poitrine doublera de volume pour se préparer à produire du lait, et émotionnellement, vous serez encore plus sensible. Certaines femmes n'arrivent pas à gérer ce nouveau torrent d'émotions qu'elles ressentent pendant la grossesse, et certaines ont besoin de voir un psychologue. Et je pense que compte tenu de votre passé, et de la nature de votre grossesse, si vous n'en voyez pas un, ce serait le moment de commencer.

- J'en vois déjà un.

- Et vous prenez des médicaments actuellement ?

- Non.

- Très bien. Vous devrez donc me donner le contact de votre psychologue, pour que je puisse discuter avec lui de toutes hypothétiques médications qu'il compte vous administrer dans le cadre de votre thérapie.

Ça faisait vraiment beaucoup d'informations, et je peinais à tout mémoriser. Et pour m'aider, elle nous a donné des flyers contenant tout un tas d'information à ce sujet, elle nous a aussi donner une documentation à lire aussi. À sa manière de parler, on voyait très clairement qu'elle faisait consciencieusement son travail, et qu'elle ne laisserait aucun clou de travers.

- Je sais que ce n'est pas une nouvelle facile à digérer, je vais donc vous laisser le temps de réfléchir, mais ne tarder pas trop, si vous voulez envisager une autre option. Je vous ai noté tous mes numéros de téléphone, vous pouvez m'appeler à toutes heures du jour ou de la nuit si vous avez une quelconque préoccupation.

- Merci, fis-je en récupérant le post-it jaune qu'elle me tendait.

Cela me fit penser que par la faute de ma jalousie, j'avais détruit mon téléphone contre un mur. Durant tout le chemin du retour, Angel semblait s'être retiré dans un coin très éloigné dans sa tête. Et je mentirais si je disais que je ne sentais pas la froideur arctique et une vibrante colère émaner de sa personne.

M'en voulait-il, d'être enceinte ?

Une fois arrivés, sans un mot, il a été le premier à quitter le véhicule. J'aurais tout donner à cet instant pour savoir ce qu'il avait en tête. Mais en bon mur qu'il était, il gardait parfaitement tout pour lui. Arrêtée devant le miroir de la salle de bain, je relevai ma robe pour voir mon ventre. Là-dedans il y'avait quatre vies ? Peut-être tous des garçons ou des filles, ou bien un mélange des deux sexes. Un mouvement dans le champ périphérique de ma vision me fit tourner la tête, et il s'agissait du père de mes enfants. Je ne voyais pas dans son regard ce qu'il ressentait en me voyant ainsi, arrêtée devant le miroir à regarder un ventre qui gardait en sécurité et bien au chaud nos enfants. Lentement, je baissai ma robe, et je lui fis face.

Il ne bougea pas du seuil de la porte de la salle de bain, on aurait dit qu'il avait peur de s'approcher de moi, de nous. Il gardait ses distances.

Mais pourquoi ?

- Je sors, lâcha-t-il d'une voix neutre et sourde.

- Ou vas-tu ? S'enquit Alexandra en essayant de se contrôler alors qu'elle avait l'impression que le sol se dérobait sous ses pieds.

- Nul part en particulier, j'ai besoin d'être seul.

- Tu reviens quand ?

La question qu'elle avait en réalité voulut poser, était, reviendras-tu ? Mais l'obtention de cette réponse l'effrayait, alors elle avait opté pour celle qui lui permettait de garder d'une certaine manière l'espoir de le revoir.

- J'ai besoin d'être seul, reprit-il en ne répondant pas à la question.

Si c'est ce qu'il voulait...

Il n'avait pas besoin de mon autorisation, mais d'un léger mouvement affirmatif de la tête, je lui donnai néanmoins mon accord, en retenant tant bien que mal, les larmes qui menaçaient de couler. Sans aucune autre forme de politesse, il tourna les talons, et quitta la pièce.

Quelque seconde plus tard, Alexandra entendit la porte de la chambre se refermer, et elle continua de retenir ses larmes. Il avait besoin d'être seul, alors elle allait le laisser partir. Elle savait que si jamais elle se mettait à pleurer, il fera demi-tour en l'entendant. Pieds nus sur le marbre froid, Alexandra marcha jusqu'à la grande baie vitrée de la chambre, et elle le vis entrer dans sa Lamborghini. De là où elle était, elle entendit le moteur puissant du véhicule démarrer. Ses larmes difficilement contenues se mirent à dévaler ses joues, et sa gorge était douloureuse à force de retenir sa peine.

- Il est parti, souffla Alexandra avec une voix complètement déformée par le sanglot qu'elle s'efforçait de maîtriser.

Elle resserra sa prise sur le collier que lui avait offert Christopher en priant tous les anges du ciel de bien vouloir le retenir, mais il n'en fût rien.
Son mur porteur était bel et bien en train de partir, et plus rien ne pouvait l'en empêcher.

Le cœur presqu'éteint, elle regarda le sublime bolide faire le tour de l'immense fontaine d'eau, et c'est uniquement quand elle entendit son sourd moteur rugir dans un grondement sourd sur l'allée, qu'elle laissa enfin sa peine sortir de sa prison de chaire, dans un hurlement déchirant qui sembla raisonner dans tous les plus petits recoins du manoir.

Il est parti...







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