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CHAPITRE LXIX





- Bonjour mon amour, murmura Angel en m'embrassant.

Je me pressai contre lui, et il mit sa main autour de mon cou, pour approfondir encore plus son baiser sans pour autant aller trop loin. Toute ma tension s'envola comme par magie, il m'avait enfermée dans une bulle où nous n'étions que seul au monde. Contrairement à moi, ce fut Angel qui réussit à mettre fin au baisé, et c'est quand j'ouvris les yeux que je vis toutes les personnes qui se trouvaient autour de nous. Ils étaient tous immobilisés, et avaient cessés de parler.

On nous regardait comme si on venait du ciel, tous arborant des mines surprises, au point que certains avaient la bouche entre-ouverte.

- Vous allez bien ? Me demanda-t-il en posant sa main sur mon ventre légèrement dissimulé par le lourd manteau blanc que je portais.

Les joues encore roses, et les lèvres rouges, j'acquiesçai lentement de la tête, en le souriant.

Oui, maintenant je peux dire dans l'ombre d'un doute que tout va bien.

- Viens, on va dans mon bureau, me dit-il en mettant sa main dans le creux de mon dos pour me conduire.

Quand Angel se retourna, il vit comme moi avant, les mines effarées que toutes les personnes présentes, mais il les ignora. Nous traversâmes une porte de verre qui s'ouvrit quand je m'en approchai, puis nous passâmes devant celle qui devait être la standardiste. Elle avait elle aussi arrêté de travailler pour nous regarder, laissant ainsi son téléphone sonner dans le vide.

Qu'est-ce qu'il y'avait de surprenant à voir un homme avec sa femme ?

- À ce que je sache je ne paie aucun d'entre vous pour regarder de la sorte ma femme. Gronda brusquement Angel en s'immobilisant au milieu de la grande pièce.

Sa voix calme, raisonna comme un coup de fouet, les sortant ainsi de leur état de transe. Tous s'éparpillèrent à tout vent comme des rats.

- C'est Irina, mon assistante. Dit Angel quand nous arrivâmes dans la pièce suivante.

La concernée se leva de derrière son immense bureau blanc, et on aurait dit que c'est la seule que ma présence ne surprenait pas, ou en tout cas elle le cachait très bien.

- Irina, je vous présente Alexandra Walstein, ma femme. Fit-il avec une touche de fierté qui fit courir mon petit cœur de femme amoureuse.

- Bonjour Madame. Toutes mes félicitations.

- Merci, me contentais-je de répondre timidement sans savoir si elle parlait de mon petit ventre ou de mon mariage.

- Apportez lui un rafraichissement.

- Bien Monsieur.

De cette pièce, Angel me guida ensuite à travers un long couloir blanc qui menait tout droit à une grande porte qui portait son nom ainsi que son titre de maître incontesté.

- Alors, qui a vendu la mèche ? Demanda Alexandra quand Christopher lui ouvrit la porte.

Son bureau était au-delà de toutes proportions, comme tout chez lui. La décoration était épurée, pas du tout intimiste. Tout était bien éclairé grâce à la lumière naturelle qui se reflétait sur toutes les surfaces blanches du sol en marbre, et des murs maculés. Il y'avait juste des peintures abstraites là et là. C’était à se demander quelle obsession il avait avec la couleur blanche.

- Je ne te dirai pas qui, mais je peux par contre te dire que dès que tu as franchi la porte d'entrée du manoir, j'étais déjà au courant.

- Moi qui voulais te faire une surprise. On peut dire que c'est raté.

- Et je suis agréablement surpris mon ange. Mais tu n'avais pas à te déplacer si tu voulais me voir. Je serai venu à toi si tu en avais besoin.

- Je sais, mais j'avais aussi envie de prendre un peu d'air.

- Donc ce n'est pas seulement pour moi que tu es venu. Demanda Christopher avec une petite moue boudeuse.

- Non, répondis-je en retirant mon manteau.

En me retournant, je le vis qui me fixait intensément.

Quand il me regardait ainsi, j'avais l'impression d'être la seule personne au monde à avoir de l'importance.

- Tu es magnifique Alexandra. Lui dit Christopher avec une voix basse vibrante d'émotions.

Alexandra rougis de pudeur et de bonheur en lui faisant un petit sourire timide. Au même moment, on tapa à la porte, interrompant ainsi ce petit moment d'intimité.

- Entrez, répondit Christopher de sa voix dure et pressée.

- Désolée de vous déranger Monsieur, mais votre coup de fil de fil de treize heures quarante-cinq attend sur la ligne une. Et Monsieur Grant est arrivé. Déclara Irina en déposant sur le bureau de Christopher un verre d'eau contenant trois glaçons cubiques et une rondelle de concombre.

- Retardez mon rendez-vous téléphonique de quelques minutes et faîtes venir Grant.

Elle valida l'ordre et ressorti aussi discrètement qu'elle était entrée.
Alexandra s'apprêtait à prendre congé de lui, quand d'autres coups retentir à la porte d'entrée.

- Entrez. Répondit Christopher avec des traits dorénavant plus sombres.

Un homme poussa la porte, et quand Alexandra reconnue la personne qui s'avança dans la pièce, elle fit inconsciemment un pas en arrière, en cherchant Christopher des yeux. Il s'agissait de l'homme qui lui avait fait des avances indécentes. Leurs regards se croisèrent, et ce dernier la reconnue en comprenant doucement la raison de sa présence dans le bureau où toute convocation était soit synonyme de promotion, soit de renvoi.

Et dans son cas...

- Bonjour, Monsieur. Fit le nouvel arrivant d'une voix tendue.

- Bonjour, Grant. Je vous présente mon épouse, Alexandra. Commença Christopher de sa voix était calme et détaché.

- Bonjour Madame.

- Vous la reconnaissez je suppose.
Ce dernier se garda de répondre, tout en fuyant le regard gris acier de Christopher. Arrêtée quelques pas devant Christopher, Alexandra se demandait comment il faisait pour être toujours au courant de tout.

- J'ai ouïe dire par des personnes de confiance que vous avez eu un comportement déplacé envers elle, au point de pousser son personnel de sécurité à sortir les griffes.

- Oui Monsieur. Et... je m'excuse pour ma bêtise.

- Ce n'est pas à moi que vous devez présenter vos excuses.

Ce dernier laissa couler sur Alexandra un regard bien différent de celui qu'il lui adressait il y’a encore quelques minutes, jusqu'à ce que ses yeux s'attardent sur le petit ventre d'Alexandra. Et là il blêmit encore plus. Il avait irrité la femme enceinte de son patron.

- Je vous prie d'accepter mes humbles excuses pour le comportement déplacé dont j'ai fait preuve en votre égard. C'était un acte injustifié, et irréfléchi. Je peux vous assurer qu'un tel incident ne saurait se reproduire Madame.

- Ça je ne vous le fait pas dire. Siffla Christopher. - Vous savez Grant, il y'a un l'adage qui dit que tout acte entraîne une réaction. Aussi, dîtes moi, quel genre de réaction croyez-vous que votre acte saurait occasionner ?

Il resta silencieux face à cette question dont la réponse semblait plutôt claire et simple.

- Mais n’étant pas celui qui fut directement insulté, je vais laisser le soin à ma femme de répondre à cette question. Alors Alexandra, que veux-tu que je fasse ? L'entière décision de son avenir au sein de cette société, et dans toutes autres te revient.

Alexandra jeta un regard sur l'homme aux yeux craintif, en y voyant seulement quelqu'un de pathétique. Ses excuses ne lui faisaient, ni chaud ni froid. Il y'a peu c'est lui qui s'évertuait à l'effrayer, et maintenant c'est d'elle dont il avait peur. Christopher venait de lui donner un moyen de remettre cet homme à sa place. Elle pouvait laver l'insulte silencieuse dont elle avait été victime. En un mot elle pouvait donc décider de mettre le feu à son avenir professionnel ou pas.

- Gardes-le, se contenta-t-elle de répondre sur un ton qui faisait comprendre au concerné que c'était uniquement grâce à elle s'il avait toujours un travail.

- Merci Madame.

- Sachez que si ça ne tenait qu'à moi vous seriez déjà en train de faire vos cartons, avec en main le chèque représentant vos indemnités de licenciement. Maintenant, déguerpissez. Ordonna Christopher d'une voix calme mais courroucée.

Quand ils se retrouvèrent de nouveau seul, Christopher l'enlaça par derrière en humant sa belle odeur.

- Merci, murmura Alexandra en se carrant encore plus dans ses bras.

- Personne n'a le droit de te manquer de respect Alexandra. Et je m'en assurerais.

Ils restèrent dans cette position l'un contre l'autre jusqu'à ce que la voix d'Irina s'invite dans la pièce.

- Votre rendez-vous téléphonique Monsieur.

- Je suis venu au mauvais moment. Je vais te laisser travailler et on se retrouve à la maison ce soir. S'excusa Alexandra en voulant remettre son manteau.

- Ne dis pas de bêtises, et assieds-toi exigea t'il en me montrant des yeux l'une des chaises vides.

Pour son confort personnel, Alexandra préféra aller à l’espace salon qui se trouvait sur sa gauche, et s’y installa comme si elle était à la maison dans son propre canapé.

Assise sur le sofa, et obnubilé par lui, et cette nouvelle froideur qu’il avait reprise en décrochant le combiné du téléphone, je l’écoutais donner des ordres au monde entier, et même si le ton utilisé n’était pas des plus amicaux, il m’apaisait quand même. Sans que je ne le veuille vraiment, je fermai les yeux histoire de patienter le temps qu’il finisse son rendez-vous téléphonique, mais quand j'entrouvris les yeux, je constatai que j'étais dans une chambre, couchée sur un vrai lit.

- On n'est toujours dans ton bureau ? Demandais-je d'une voix fatiguée.

- Oui, mais on n'est plus précisément dans la chambre attenante. Reposes toi maintenant.

- Tu ne t'allonges pas avec moi ? fis-je en oubliant qu’on n’était pas chez nous.

- J'aimerais bien mais j'ai une réunion dans cinq minutes. Tu peux rester ici tout le temps que tu veux. Personne ne viendra te déranger.

- Hum hum, acquiesçais-je.

- Tu veux quelque chose à manger ?
Alexandra tu m'entends ? Appela-t-il pour me réveiller.

- Oui, j'ai un peu faim, mais je suis trop fatiguée.

- Très bien. Mais dès que tu te réveilles, envoie-moi un message pour que je te fasse livrer de quoi manger.
- Hum hum.

- À plus tard mon ange, me dit Angel en embrassant mon épaule dénudée.

- Bonne réunion, bébé. M'entendis-je lui répondre avant de sombrer une bonne fois pour toute.










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