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CHAPITRE LIII







- C'est quoi une boîte de nuit, me demanda Alexandra en sortant de la douche.

Elle avait le corps luisant d’eau, et dire que je pourrais être au lit avec elle à faire des galipettes, au lieu de cela je suis obligé de l’amener à un endroit où je suis certain de passer un mauvais moment.

- C'est un endroit où des personnes se retrouve pour boire, danser, et décompresser.

- Ça à l'air d'être un endroit intéressant.

- Ça l'est dans un sens. Appuyais-je cependant d’un ton bourru.

- Et pourquoi tu dis ça sur ce ton ?

Parce que je suis d’emblée en train de fulminer contre ces hommes qui regarderont avec concupiscence ce qui m’appartenait. Mais si je lui disais cette vérité, elle aurait annulé, alors qu’il fallait qu'elle sorte, qu'elle s'amuse un peu comme les personnes de son âge. Elle n'avait après tout que vingt-deux ans.

- Non pour rien. N’y fais pas attention.

- Pourquoi doit-on s’y rendre aussi tard ?

- Ce genre d'établissements ouvrent leurs portes à ces heures. Plus on s'y rend tard, plus l'ambiance est meilleur. Expliquais-je doucement sans quitter son corps des yeux.

- Tu parles en connaissance de cause. Déduisit-elle en cessant à mon plus grand déplaisir de s’enduire le corps de crème. Elle pivota le visage vers moi en attendant ma réponse.

- Il y'a des années c'était mes endroits préférés, c'est d'ailleurs comme ça que John et nous, nous nous sommes rencontrés. Mais aujourd'hui j'ai l'impression que ça fait des siècles.

- Et il y’a beaucoup de fille là-bas ? S’enquit-elle avec une lueur dangereuse dans le regard.

- Oui. Répondis-je nonchalamment en veillant à ne pas dire des choses qui me causeraient des ennuis.

- Tu es sorti avec certaines d’entre elles ?

- Non.

- Non ? répéta Alexandra sans y croire une seule minute. Avec ce corps et ce visage, tu ne vas pas me faire croire qu’aucune n’a jamais obtenu tes faveurs.

Je n’affirmai ni n’infirmai ce qu’elle venait de dire. Elle me regardait les lèvres entrouvertes comme si elle hésitait à me poser sa question.

- Angel, avec combien de femmes es-tu sorti avec avant moi ? demanda-t-elle finalement en se remettant face à la commode, et dos à moi.

La question des ex autrement dit la question qui tue. Un sujet où il n’y avait que de mauvaises réponses quand on n’en discutait avec la femme qu’on aime, et c’est aussi un sujet très sensible connaissant Alexandra. Avec elle, une seule réponse de travers et je suis parti pour une bonne dispute. Je me levai du lit, et parti me mettre sur sa gauche, et je soulevai son menton. Ses joues rosissaient à chaque seconde que je passais à lire en elle, et à voir sa jalousie. Avec assurance et amour, je posai mes lèvres sur le siennes, et une fois que j’ai capté toute son attention sur l’état dans lequel elle me mettait, je me redressai pour la regarder de nouveau dans les yeux.

- Avant toi, je ne sortais avec les filles que pour le sexe, il y’a n’en que j’ai cru aimer, et maintenant que je t’ai, je sais qu’il n’en était rien. Je ne vais pas te mentir, dans ma jeunesse il y’en n’a eu beaucoup, mais contrairement à toi, je ne leur ai pas fait l’amour comme à toi, je ne leur ai pas dit que je les aimais, et encore moins je ne leur ai pas demander de me faire l’insigne honneur de m’épouser après avoir ployé mon genou à leurs pieds. Je n’ai jamais fait avec une autre le millième de ce que je fais avec toi, parce que tu es la seule qui compte réellement, et la seule qui comptera durant toute ma vie, et après même si tu veux toujours de moi. C’est toi que j’aime tout simplement mon Alexandra. Tu comprends ?

Le visage larmoyant, elle me fit oui de la tête avant de se lever pour me prendre dans ses bras.

- Moi aussi je t’aime, pour cette vie, et toutes les autres mon ange. Murmura-t-elle contre mon torse avant de se mettre sur la pointe des pieds pour m’embrasser.

- Si tu continues sur cette lancée on sera en retard. Fit Angel contre mes lèvres quand je rapprochai mon bassin de lui.

- Tu disais que plus on y va tard, plus l’ambiance est meilleure. Rétorquais-je en me décalant de lui le regard sombre. Lentement, je défis ma serviette de bain, et sous son regard lubrique je me mis à nu devant lui. – Tu ne croyais quand même pas que j’allais te laisser partir. Surtout après une telle déclaration.

- Je l’aurais faite plus vite si j’avais su ce que je gagnais. Fit-il d’une voix séductrice avant de me soulever pour m’allonger sur le lit. – Mais il faudra faire vite.

- Ça, ça dépend de tes aptitudes mon chérie…

Il me regarda avec les yeux d’un homme sûr de lui, avant d’avancer plus entre mes cuisses pour y éteindre le feu qu’il y avait mit.

- C'est quoi le style vestimentaire, pour aller dans ce genre d'endroit ? demandais-je en me levant difficilement du lit les jambes en coton, et le corps encore humide de la présence d’Angel.

Face à son silence, je me retournai pour le voir toujours couché à me regarder avec tendresse, les bras derrière la tête. Mon regard se perdit sur les muscles de ses biceps, et ses pectoraux parfaitement dessinés. Et le V de la virilité soigneusement délimité plus bas sur son ventre.

- Tu es certaine de ne pas vouloir revenir ? demanda-t-il sombrement en voyant le regard indécent que portait sur ce corps.

- Angel ça fait plus d’une heure que tu me retiens dans ce lit. Lui répondis-je en évitant de répondre à sa question. Alors, pour le code vestimentaire ?

- Y'a n’en pas, porte ce qui te fera plaisir. Dans tous les cas peu importe ce que tu auras sur le dos, je te trouverais toujours aussi magnifique, exactement comme à cet instant. Si tu savais tout ce que j’ai envie de te faire… Me dit-il d’une voix chaude, avec un sourire enjôleur, et un regard de braise qui ne me donnait qu’une seule envie, abaisser le drap que j’avais ceint autour de la poitrine et retourner dans le lit avec lui.

- Ce n’est vraiment pas drôle Angel ! me plaignis-je les joues rouges en quittant précipitamment la pièce, pendant qu’il riait franchement de l’effet qu’il savait qu’il me faisait.

Devant ma garde-robe, je cherchais quel vêtement choisir, Angel m’avait bien fait comprendre qu’il serait là pour me déshabiller, mais pas pour le contraire. Il ne restait donc qu’une personne. Je retournai alors récupérer mon téléphone dans la chambre, en remerciant le ciel de ne pas y trouver Angel, et au bout de la deuxième sonnerie, celui qui pouvait m’aider décrocha.

- Bonsoir Noah, c'est Alexandra, Alexandra Walstein. Complétais-je.

- Oui Madame Walstein, comment allez-vous ?

- Je vais bien, merci. Je ne vous dérange pas j'espère ?

- Non, pas du tout. Que puis-je faire pour vous ?

- Et bien ce soir je dois accompagner mon mari à une soirée, mais je ne sais pas quoi mettre. Je sais que je vous en demande un peu trop, mais étant donné que vous avez participé à renouveler ma garde-robe, je me demandais si vous n'aviez pas en tête un conseil vestimentaire pour moi.

-  C'est quel type de soirée me demanda-t-il d'une voix concentrée.

- Je ne sais pas trop, mais ça a lieu dans une boîte de nuit.

- Dans ce cas, regardez au niveau de la rangée portant vos vêtements noirs. Si vous avez une bonne résistance au froid, il y a une robe à fourreau en cuir qui pourrait faire l'affaire. Elle est très cintrée avec une grille de lacets rouge sur le dos. Vous avez trouvé ?

Pour avoir une bonne résistance au froid, ça je l'ai. Passé dix ans dans une cellule froide et austère est un bon moyen pour y arriver.

- Oui répondis-je d’une voix devenue distraite.

- Le froid sera juste passager. Le temps pour vous d'entrer dans la boîte et il fera chaud, compléta t'il.
Mais sa voix était devenue lointaine. Me parler du froid avait suffi à perdre mon esprit dans les méandres de mon passé. Je repensais à toutes ces fois où couchée à même le sol, j'avais grelotté de froid sous le tas de chiffon qui me servait de couverture. Je finissais même par me recouvrir avec mes cheveux dans les pires moments. Je sentais le poids de ce passé m'engloutir, exactement comme si je tombais dans un puit sans fond, quand la voix d'Angel m'en fit sortir.

- Alexandra ! m’appela-t-il fermement pour me faire revenir. - Qu'est-ce-que tu as ? Qu'est-ce qui se passe ? Tu ne te sens pas bien ?

Je clignai des yeux à plusieurs reprises en jetant un regard circulaire autour de moi afin de m'assurer que je n'étais pas là-bas. Angel me regardait de plus en plus inquiet.

- Je vais bien, ne t'en fais pas, fis-je en mimant un sourire crispé qui le laissait perplexe.

- Je ne pense pas. Je crois qu'il vaudrait mieux annuler, on n'est pas obligé d'y aller. Je vais appeler John, et lui dire que j'ai changé d'avis.

- Non, tout va bien, m'empressais-je de lui dire en l'agrippant par le bras pour qu'il ne s'en aille pas mettre à exécution son idée. J'ai juste eu un petit moment d'absence. Mais ça va mieux. Je te promets.
Il me souleva le menton pour me regarder dans les yeux.

-  Très bien concéda-t-il. Mais si je pressens ne serait-ce qu'une seconde que ça ne va pas on s'en ira. Et cela même si on se trouve à l'entrée de la boîte.

- D'accord.

Il posa ensuite un long et dur baiser sur mon front. Je fermai les yeux pour absorber autant que possible la chaleur et l'amour qu'il me communiquait. Ce n'est que lorsqu'il s'en alla que je me rendis compte que j'étais en communication avec Noah. Je remis le téléphone à mon oreille.

- Madame, vous êtes là, répéta t'il.
Je pris une grande inspiration avant de m'excuser pour mon mutisme.

- Je vous disais, que pour ce qui était des chaussures, je vous conseille de porter des escarpins rouges, pour aller avec la grille de lacets rouge qu'il y a sur le dos de la robe. De plus ils vous donneront de belles jambes interminables. Quant-au maquillage ...

- Noah, je vous arrête, je suis nulle en la matière. La seule chose que je peux faire c'est me poser un rouge à lèvres.

- Ça fera l'affaire aussi. Vous avez une teinte et une texture de peau qui vous permet cet écart. Mais essayé de vous passer un trait d'eye-liner pour relever la couleur de vos yeux.

- Vous venez de me sauver d’un mauvais pas Noah Merci pour votre disponibilité, et avant que je n'oublie, bonne année à vous.

- Je vous en prie Madame. C'est mon travail. Merci, bonne année à vous aussi et passez une bonne soirée.

- Merci.

Je rangeai mon téléphone et je récupérai le cintre qui portait ma robe et parti en direction de la chambre.

C'est parti.






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