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CHAPITRE LI

On dit que le chemin du retour semble toujours plus court que celui de l'aller. Et bien, c'est ce soir que je me rendis compte à quel point cette affirmation étrange pouvait être vraie. La tension dans la voiture avait été indescriptible, et cela dans le sens où je ne pouvais pas trouver d'autres termes pour définir ce qui régnait. Il y'avait un mélange de trop de d'émotion pour que je dise laquelle était prédominante. Angel et moi nous étions dorénavant dans l'ascenseur qui nous menait au quatrième étage. Arrêtée dos à lui, je percevais la chaleur de son regard sur moi. Et une fois encore je ne saurai mettre des mots la sensation présente entre nous. Aucun de nous n'avait dit un seul mot depuis qu'il avait décrété qu'on rentrait.

Dès que les portes s'ouvrirent, étant celle qui était la plus proche de la sortie, je quittai la première à l'intérieur de cette cage en métal. Je marchais d'un pas lent à travers le long couloir éclairé et je l'entendais me suivre de près. Il me suivait comme si c'est moi qui le tenais par une corde invisible. D'une main tremblante, je tournai la poignée de la porte que j'avais pourtant mainte et mainte fois ouverte. La pièce n'était pas éclairée et d'un geste toujours hésitant j'y mis de la lumière.

Je m'avançai au milieu de la chambre, puis j'entendis la porte se refermer d'une oreille distraite, et chaque fibre de mon corps qui me criaient qu'il avançait maintenant vers moi. Nous savions tous les deux pourquoi on était rentrés précipitamment. Je n'avais pas besoin d'un dessin. Ses pas se rapprochèrent dans une lenteur hors du commun. Il ne me touchait pas, mais son souffle chaud, venait dorénavant percuter l'arrière de ma tête, en me faisant frissonner.
Je serrai nerveusement les mains tremblantes, le doux manteau de fourrure que j'avais sur le dos, manteau qui ne faisait qu'accentuer la chaleur de mon corps. Mes joues s'échauffaient signes, qu'elles rougissaient comme jamais. Je ne le voyais toujours pas, mais je pouvais aisément deviner les couleurs qu'avaient revêtus ses pupilles grises, et je savais également ce qu'il avait dans la tête. Je peinais à respirer. Sa présence derrière moi était tellement pesante qu'elle semblait aspirer toute l'air ambiante.

- Tu sais ce qui va se passer, murmura-t-il d'une voix basse et chaude.

Toujours dos à lui j'acquiesçai lentement de la tête, avant de laisser tomber le manteau à mes pieds. Mon dos nu percevait la chaleur qui émanait de lui.

L'attente de ce qui allait suivre exacerbait mon désir. Mon imagination partait dans tous les sens. Il passa son doigt en remontant du creux de mes reins, jusqu'au ras de ma nuque, en provoquant un fourmillement dans tout mon corps. Je ne sentais plus la froideur de la chaînette sur mon dos, je présume donc qu'il l'avait détaché.

- Tu es certaine Alexandra ?

Une fois de plus j'acquiesçai pour lui donner mon accord.
Au bout de quelques secondes, il posa enfin ses lèvres chaudes sur mon épaule dénudée. Une vague d'électricité me balaya en me donnant la chair de poule. Les yeux fermés, je reteins le gémissement qui voulait s'échapper de ma gorge.

- Retourne-toi, je veux te voir, ordonna Angel d'une voix roque.

À force d'être restée sans bouger aussi longtemps, mes jambes mirent du temps avant de me répondre. Je soulevai le bas de ma robe, et ce sont les jambes flageolantes que je me mis face à lui en titubant presque. Je tombai nez à nez avec lui, et la nouvelle hauteur que me donnait mes chaussures faisait que j'avais ses lèvres à quelques centimètres des miennes. Ses yeux gris louchaient sur mes lèvres rouges entre-ouvertes. Je sentais son désir et je me réjouissais de l'intérieur de savoir que c'est moi qui provoquait cette état chez lui. Mais je voyais également dans son regard, un brin d'hésitation qui pourrait bien venir tout gâcher.
Il réfléchissait, il se demandait sans doute si je me sens prête ou si je voulais juste lui faire plaisir. Et s'il s'engageait sur ce terrain-là, ce ne serait pas bon pour moi.

Si je ne faisais rien, il risquait de tout arrêter.

Je fis un petit pas en arrière, et poussée par le peu d'audace que j'avais, je descendis lentement la fermeture qui se trouvait sur le flanc de la robe sous son regard de plus en plus brûlant. Je ramenai mes cheveux sur le dos, et d'une main fébrile, je poussai une à une les deux bretelles de la robe, sans pour autant retirer mes bras. J'étais gênée comme jamais je ne l'avais été au paravent, mais je ne pouvais plus faire marche arrière. Je me galvanisais en me répétant que ce n'était pas la première fois qu'il voyait mon corps nu.

Angel me regardait et il en attendait plus, mais je faisais intentionnellement durer les choses. Ses poings étaient si serrés que je pouvais voir ses jointures blanchir. Je contrôlais son désir. D'un mouvement langoureux, je baissai centimètres après centimètres, le tissu de velours qui cachait mon corps. Il ferma les yeux et inspirera profondément, le regard qu'il posa par la suite sur moi me brûlait de l'intérieur. J'étais devant lui en talons hauts, et uniquement vêtue d'un petit dessous en dentelle rouge comme l'était la couleur de ma robe. Je n'avais pas honte de lui montrer mon corps, car le voir se consumer de désir pour moi, assourdissait un tant soit peu ma gêne.

- Alexandra, Alexandra, Alexandra... récita Angel d'une voix sourde, comme une litanie. Tu te rends compte que je ne me retiendrai pas comme toutes les autres fois, me demanda t'il en dénouant son nœud papillon, pour le laisser prendre de chaque côté. Il retira son smoking et s'attela à déboutonner ses boutons de manchettes. Sa voix n'avait jamais été aussi basse et roque, j'en éprouvais des frissons, rien qu'en imaginant ce qu'il allait faire.

J'acquiesçai encore, hypnotisée par sa voix qui respirait la virilité à l'état sauvage. Je n'entendais rien d'autre, ni ne voyais rien. C'est comme si j'étais dans une boîte avec sa seule voix pour repère.

- Je veux te l'entendre dire Alexandra, exigea Angel une fois de plus, en effleurant du doigt le renflement de mes seins, qui commençaient déjà à pointer.

- Oui..., il est temps de consommer ce mariage, chuchota Alexandra les joues en feux.

Je le regardais perdre peu à peu la lutte qu'il faisait avec lui-même. Il fit un pas en avant et je sentais mes tétons effleurer son torse à travers la chemise qu'il portait.

- Je veux que tu me prennes Angel, j'ai suffisamment attendue.

Cette phrase acheva les dernières barrières que Christopher avaient pris tant de mois à bâtir tout autour de ses désirs lubriques.

- Tu ne peux pas savoir depuis combien de temps je désespérais de t'entendre me le dire.

Avec toute la retenue dont je pouvais encore faire preuve, je posai enfin mes lèvres sur cette bouche d'une rougeur à rendre fou.

Son baiser était doux, mais rien dans mon corps ne reflétait cette douceur. Tout partait dans tous les sens. Ma respiration était devenue filante, mon estomac lourd, mon cœur et ma conscience semblaient s'être fait la malle, et mon corps était avide de son touché.

Les yeux fermés, je savourais chaque seconde de ce baiser lent, c'est comme si nos lèvres et nos langues étaient en parfaite symbiose. Lentement, Angel passa ses mains sur mes fesses, et m'attira sur ses hanches. Je sentais la bosse caractéristique de son désir. Et un besoin urgent de l'avoir en moi naquit entre mes cuisses. C'était comme si mon corps me dictait tout ce que j'avais à faire pour obtenir satisfaction. Je voulus déboutonner sa chemise, mais mes doigts tremblants n'y arrivaient pas. D'un geste brusque donc, je tirai sur les deux pans de la chemise et j'entendis les boutons claquer contre le marbre du sol.
Je le sentis sourire dans mon cou.
Je ne me connaissais pas une si grande force.

Il quitta mes lèvres pour me regarder, ses yeux étaient tellement sombres, que je ne savais plus s'ils étaient gris ou noirs. D'un mouvement souple, il me souleva par la taille et je l'encerclai automatiquement la taille de mes jambes. Son membre dur buta contre le tissu rugueux de la dentelle qui recouvrait mon intimité, et une vague de chaleur m'inonda. Un râle de plaisir m'échappa. Avec délicatesse, Angel reposa mon dos sur l'immense lit aux draps noirs. La fraîcheur des draps en soie contrastait avec la source de chaleur que j'étais.
Il se mit au-dessus de moi, et il déposa une série de baisers sur mon cou, puis il descendit plus bas, ses lèvres se posèrent aux abords de mon téton rosi sans le prendre sans sa bouche. Je gémis pour lui signifier mon désaccord, mais il continua son chemin. Ses lèvres se posèrent en douceur sur mon ventre, puis plus bas, sur la ceinture de ma culotte. Je cambrai mon dos de plaisir. Mais là non plus il ne m'embrassa pas. Il saisit mes pieds pour retirer l'un après l'autre, mes chaussures, avant de mordiller mon petit orteil. Je gémis de plaisir en me tortillant. Il se remit debout, et lascivement, il balada le bout de ses doigts sur mon bas ventre avant de se saisir de mon dessous qu'il arracha avec une grande facilité.

- Je suis l'homme le plus chanceux du monde.

Allongée sur le lit, le visage écarlate, les cuisses écartées, et les seins pointant à leurs maximums vers le ciel, je laissais le regard lubrique d'Angel se balader partout sur mon corps.

- Tu ne peux pas savoir à quel point tu es magnifique à cette instant, ton corps est si parfait, murmura t'il le regard encore plus sombre.
Il retirera sa chemise, et le jeu de ses muscles tendus me laissèrent sa voix.

- Jamais aucune femme ne m'avait mis dans cet état Alexandra, confessa Angel à voix basse. Je te désire tellement...

Ses mots semblaient caresser mon intimité. Mes doigts enserrant les draps, je me tortillais d'impatience. Sans me quitter des yeux, il retirera sa ceinture, puis le bouton de son pantalon. C'était chaud, voire carrément bouillant. Je vivais maintenant l'effet ressenti quand on regardait la personne que l'on désirait se dévêtir lentement sous vos yeux. C'était frustrant et en même temps d'un érotisme sans nom. Je pouvais jouir rien qu'à le regarder faire. Il retirera son pantalon en même temps que son boxer, et tout comme lui, j'avais la plus belle des vues.

Cet homme était le symbole vivant de la virilité elle-même. Son membre dressé avait une taille et une longueur impressionnante, et je ne pus m'empêcher d'écarquiller les yeux. Je l'avais certes déjà touché, mais je ne l'avais jamais vu ainsi arrêté dans toute sa splendeur.

L'imminence de ce qui allait suivre me mettait dans tous mes états. Mon intimité pulsait en quémandant de l'attention. Le liquide caractéristique de mon excitation, m'humidifiait l'entrejambe. Tel un félin, il posa un genou sur le lit et avança lestement entre mes cuisses ouvertes. Il déposa ensuite un doux un baiser sur l'intérieur de ma cuisse. Avant de se déplacer plus haut. De façon synchronisée, il happa mon sein et enfonça délicatement un doigt en moi. Mon dos se souleva de quelques centimètres au-dessus du lit et je gémis la tête renvoyer en arrière. Je me liquéfiais sous son touché.

- Tu es si mouillée...

Il entama ensuite un léger va et vient qui ne faisait qu'accroître mon désir, sans me satisfaire comme je le voulais.

- Angel, s'il te plaît, ne me fait plus attendre lui murmurais-je dans un souffle.

Il retira son doigt et me poussa encore un peu plus sur le lit.

- Pour la dernière fois, tu es certaine de ton choix ?

- Oui, soufflais-je.

Il posa ses lèvres au creux de mon cou avant de me chuchoter à l'oreille :

- Alors, écarte un peu plus les cuisses...
Il se faufila entre elles, et m'attira contre lui. Je passai mon bras sur ses épaules robustes. Je sentais son membre à l'entrée de mon intimité. Mais je commençai à ressentir une soudaine nervosité.

- Détend-toi, et ne pense à rien, me conseilla Angel en m'embrassant à pleine bouche.

D'un geste rempli d'une infinie douceur, il entra en moi. Il se glissait doucement à travers mon intimité, centimètres après centimètres, avant de forcer la barrière qui céda en me faisant geindre de douleurs. Il ne bougea pas, pour me laisser le temps de m'adapter à cette sensation.

- Ça va, me demanda-t-il d'un air inquiet.

- Oui.

Il sorti précautionneusement de moi, pour revenir avec la même lenteur, pour encore s'immobiliser. La douleur précédente, était maintenant semblable à une légère piqure, avant de complètement être étouffée par un certain plaisir. Son corps était tendu, c'est évident qu'il se retenait.

- Tu peux y aller Angel.

Il m'embrassa en quittant mon intimité avant d'y revenir langoureusement jusqu'à me remplir complètement avec plus de vigueur. Cette fois la sensation était différente.

- Tu es si étroite...

Le bassin de plus en plus cambré, je recevais chaque va et viens langoureux avec avidité. Angel ne me quittait pas des yeux, et ce contact visuel qu'il entretenait amplifiait mon plaisir. Je sentais une boule de feu en moi qui montait. Ça n'avait rien avoir avec les autres fois, ça, c'était bien plus puissant. Je me sentais légère et lourde à la fois, et je ne pouvais contrôler les cris désordonnés que je faisais. J'enlaçai mes jambes autour de lui et mon plaisir en fut décuplé.

- Angel, Angel..., appelais-je de ma petite voix à chaque fois que ses coups de boudoirs me hissaient de plus en plus haut. Son regard regorgeait de fierté.

- Cris pour moi, Alexandra, souffla Angel la tête désormais enfouie dans mon cou.

Même en étant surchargée par tant de sensations, sa voix basse et chaude trouvait néanmoins le chemin pour m'atteindre. Je n'étais plus maître de moi-même, mon corps se raidissait et ma respiration était sifflante. Une chaleur intense me submergea complètement, toutes les parcelles de mon corps étaient gonflées d'électricité. Je ne savais plus où j'étais, ni quel jour on était. Tout ce que je savais, c'était lui et moi ne formant plus qu'un dans ce lit. Sans le vouloir, je plantai mes ongles dans son dos, ce qui arracha un grognement roque à Angel. Une explosion de plaisir de propagea dans tout mon corps, et je criai de jouissance lorsque d'un coup de rein adroit, Angel me hissa au sommet du plaisir charnel.

- Putain Alexandra, râla bruyamment Angel en m'assena un dernier coup de boudoir.

Je senti un liquide être propulsé à l'intérieur de moi.

- Tu es complètement à moi maintenant, m'informa Angel en s'effondrant sur moi. Le poids de son corps n'était pas désagréable à supporter, bien au contraire.

- Oui, entièrement à toi, confirmais-je dans un souffle, le visage rouge, et l'esprit toujours embrumé par le plaisir.

Le corps d'Angel de détendit, et il se mit sur le dos en m'entraîna avec lui, de tel sorte à ce que ce soit moi qui repose sur lui. Il traçait des légers cercles imaginaires sur mon dos. Sa respiration revenait à la normale, tout comme la mienne. Il tendit le bras pour éteindre la lumière, en nous plongeant ainsi dans le noir. Puis, des bruits que je reconnus comme étant des feux d'artifices, se firent entendre au loin.

- Bonne année mon amour, fit-il en embrassant mon front humide.
C'est à ce moment, que je me rappelais qu'aujourd'hui, ou plutôt qu'hier, était le dernier jour de l'année.

- Bonne année à toi aussi Angel. Si tu savais à quel point je t'aime, murmurais-je en posant un baiser à l'endroit où battait son cœur.
Il frémit en me serrant encore plus fort contre lui. Je savais que c'était sa manière à lui de me dire qu'il m'aimait également. Couchée sur son torse, j'écoutais son cœur battre à la même vitesse que le mien. Cet instant était merveilleux, il avait été doux et patient, avec moi. J'étais si heureuse que les larmes me vinrent aux yeux. Cet homme était tout simplement parfait.

Mes paupières alourdies peinaient à me garder éveillée.

- Moi aussi je t'aime, l'entendis-je me dire au bout de quelques temps.
Un sourire idiot accroché aux lèvres, je me laissai porter aux portes de l'inconscience.

Mon deuxième objectif de la soirée venait d'être atteint.













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